Étiquette : King
Docteur Sleep par S. King
Fiche de Docteur Sleep
Titre : Docteur Sleep (Tome 2 sur 2 – Shining)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2013
Traduction : N. Gassie
Editeur : Albin Michel
Première page de Docteur Sleep
« Le deuxième jour du mois de décembre d’une année où un planteur de cacahuètes de Géorgie était aux affaires à la Maison-Blanche, l’un des plus grands hôtels de villégiature du Colorado brûla de fond en comble. L’Overlook fut déclaré perte totale. Après enquête, le chef du service des incendies du comté de Jicarilla attribua la cause de l’incendie au mauvais fonctionnement d’une chaudière. L’hôtel était fermé pour l’hiver lorsque l’accident se produisit et seules quatre personnes étaient présentes sur les lieux. Trois d’entre elles en réchappèrent. John Torrance, le gardien de l’hôtel, trouva la mort en tentant vainement (et héroïquement) de faire tomber la pression de la vapeur qui avait atteint un niveau anormalement élevé dans la chaudière en raison d’une soupape de sécurité défectueuse. »
Extrait de : S. King. « Docteur Sleep – Shining. »
Shining par S. King
Fiche de Shining
Titre : Shining (Tome 1 sur 2 – Shining)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1977
Traduction : J. Bernard
Editeur : Le livre de poche
Première page de Shining
« Petit con prétentieux, pensa Jack Torrance. Ullman mesurait tout juste un mètre soixante et il avait les gestes brusques et secs des hommes petits et gros. La raie de ses cheveux était impeccable, son complet sombre strict mais rassurant. Tout en lui disait au client : «Je suis à vous, je vous écoute», et aux employés, plus sèchement : «Attention, je vous ai à l’oeil.» Il avait piqué un oeillet rouge à sa boutonnière, peut-être pour éviter qu’on ne le prenne pour un croque-mort.
L’écoutant parler, Jack se disait que de toute façon, vu les circonstances, il aurait eu du mal à éprouver de la sympathie pour quiconque se fût trouvé de l’autre côté de ce bureau. »
Extrait de : S. King. « Shining. »
La clé des vents par S. King
Fiche de La clé des vents
Titre : La clé des vents (Tome 8 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2012
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : J’ai lu
Première page de La clé des vents
« Durant les jours qui suivirent leur départ du Palais Vert – qui n’était pas Oz après tout, mais qui servait désormais de tombe au type désagréable que le ka-tet de Roland connaissait sous l’appellation d’Homme Tic-Tac –, le jeune Jake partit de plus en plus souvent en avant-garde, s’éloignant de Roland, d’Eddie et de Susannah.
— Ça ne t’inquiète pas ? demanda celle-ci à Roland. De le savoir tout seul là-bas ?
— Ote est avec lui, répondit Eddie, faisant référence au bafou-bafouilleux qui avait fait de Jake son meilleur ami. Monsieur Ote s’entend bien avec les gentils, mais il a une gueule pleine de crocs pour les méchants. Ainsi que Gasher l’a appris à ses dépens. »
Extrait de : S. King. « La clé des vents – La tour sombre. »
La tour sombre par S. King
Fiche de La tour sombre
Titre : La tour sombre (Tome 7 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2004
Traduction : M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de La tour sombre
« Autrefois, le Père Don Callahan avait été prêtre catholique dans une ville du nom de ’Salem’s Lot, une ville qui n’existait plus sur aucune carte. Il s’en moquait. Les concepts tels que le réel n’avaient plus d’importance pour lui.
Cet ancien prêtre tenait à présent dans sa main un objet bien païen, une figurine d’ivoire en forme de tortue. Elle avait une entaille dans le bec et une éraflure en point d’interrogation, sur le dos, mais hormis ces petites imperfections, c’était un objet magnifique.
Magnifique et puissant. Il en sentait la force dans sa main, comme des volts qui lui auraient parcouru les doigts.
— Comme elle est jolie, dit-il dans un souffle au garçon qui se tenait à ses côtés. C’est Maturin la Tortue ? C’est elle, n’est-ce pas ?
Ce garçon, c’était Jake Chambers, et il avait fait une grande boucle, avant de revenir quasiment à la case départ, ici, à Manhattan. »
Extrait de : S. King. « La Tour Sombre – La tour sombre. »
Le chant de Susannah par S. King
Fiche de Le chant de Susannah
Titre : Le chant de Susannah (Tome 6 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2004
Traduction : M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de Le chant de Susannah
« — Combien de temps la magie durera-t-elle ?
Personne ne répondit à la question de Roland, aussi la répéta-t-il. Cette fois-ci, il balaya du regard le salon du presbytère, dans lequel était assis Henchick le Manni, en compagnie de Cantab, qui avait épousé l’une des nombreuses petites-filles du patriarche. Les deux hommes se tenaient la main, comme il était d’usage chez les Manni. Le plus âgé venait de perdre une petite-fille, mais nulle trace de douleur ne se lisait sur son visage de marbre, à l’expression posée.
À côté de Roland, ne tenant la main de personne, livide et silencieux, se trouvait Eddie Dean. Et près de lui, assis en tailleur sur le sol, Jake Chambers. »
Extrait de : S. King. « Le chant de Susannah – La tour sombre. »
Les loups de la Calla par S. King
Fiche de Les loups de la Calla
Titre : Les loups de la Calla (Tome 5 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2003
Traduction : M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de Les loups de la Calla
« Tian avait la chance (même si peu de fermiers se seraient risqués à employer ce terme) de posséder trois parcelles : le Champ du Fleuve, où sa famille faisait pousser du riz depuis des temps immémoriaux ; le Champ de la Route, où le ka-Jaffords cultivait la vive-rave, le potiron et le maïs depuis un nombre égal de générations, et Fils de Pute, un lopin ingrat où ne poussaient que des cailloux, des ampoules et des espoirs déçus. Tian n’était pas le premier des Jaffords déterminé à tirer quelque chose de ces vingt arpents situés derrière chez lui : son Gran-Pere, parfaitement sain d’esprit pour tout le reste, s’était laissé aller à croire qu’il y avait de l’or, là-dessous. La Ma de Tian s’était montrée tout aussi convaincue qu’il y pousserait du porin, une épice de grande valeur. La marotte de Tian, c’était le madrigal. Bien sûr que le madrigal pousserait sur Fils de Pute. »
Extrait de : S. King. « Les Loups de la Calla – La tour sombre. »
Magie et cristal par S. King
Fiche de Magie et cristal
Titre : Magie et cristal (Tome 4 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1997
Traduction : M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de Magie et cristal
« — POSEZ-MOI UNE DEVINETTE, les convia Blaine.
— Je t’emmerde, dit Roland entre ses dents.
— QU’EST-CE QUE TU DIS ?
La voix de Grand Blaine, dont l’incrédulité était manifeste, était devenue très proche de celle de son jumeau insoupçonné.
— J’ai dit je t’emmerde, répéta calmement Roland. Mais si ça te perturbe, Blaine, je peux être plus clair. Non. La réponse est non.
Blaine resta silencieux un très long moment et, quand il répliqua enfin, ce ne fut pas par le biais des mots. Les murs, le sol et le plafond recommencèrent à perdre de leur consistance et de leur couleur. En l’espace de dix secondes, le Compartiment de la Baronnie cessa encore une fois d’exister. Ils filaient à présent à travers la chaîne de montagnes qu’ils avaient aperçue à l’horizon : des pics gris fer se précipitaient à leur rencontre à une vitesse suicidaire puis s’évaporaient pour dévoiler des vallées stériles où rampaient de gigantesques scarabées, telles des tortues prisonnières des terres. »
Extrait de : S. King. « Magie et Cristal – La tour sombre. »
Terres perdues par S. King
Fiche de Terres perdues
Titre : Terres perdues (Tome 3 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1991
Traduction : M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de Terres perdues
« C’était la troisième fois qu’elle tirait de vraies balles… et la première fois qu’elle utilisait l’étui que lui avait fabriqué Roland.
Ils avaient des munitions en abondance ; Roland avait rapporté plus de trois cents cartouches du monde où Eddie et Susannah Dean avaient vécu avant qu’il ne les tire. Mais l’abondance n’encourage pas le gaspillage, bien au contraire. Les dieux désapprouvent le gaspillage. C’était ce que le père de Roland, puis Cort, son maître, lui avaient enseigné, et il le croyait toujours. Les dieux ne punissent pas les pécheurs sur-le-champ, mais, tôt ou tard, il faut payer le prix de son péché… et plus l’attente est longue, plus le châtiment est lourd. »
Extrait de : S. King. « Terres perdues – La tour sombre. »
Les trois cartes par S. King
Fiche de Les trois cartes
Titre : Les trois cartes (Tome 2 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1987
Traduction : G. Lebec, M. de Prémonville
Editeur : J’ai lu
Première page de Les trois cartes
« Le Pistolero émergea d’un rêve trouble qui ne semblait constitué que d’une seule image : celle du Marin, une lame du Tarot dans laquelle l’homme en noir avait déchiffré (ou prétendu déchiffrer) son avenir gémissant.
Il se noie, pistolero, disait l’homme en noir, et personne ne lui lance de bouée. C’est ce garçon, Jake.
Mais cela n’avait rien d’un cauchemar. C’était un bon rêve. Bon parce que c’était lui qui se noyait, ce qui signifiait qu’il n’était pas Roland mais Jake. Il en fut soulagé parce qu’il valait bien mieux se noyer dans la peau de Jake que de vivre dans la sienne, celle d’un homme qui, pour un rêve glacé, avait trahi un enfant qui lui avait fait confiance.
Parfait, je vais me noyer, se dit-il, attentif au rugissement de l’océan. Ainsi soit-il.
Mais ce vacarme n’était pas celui du large et de ses abîmes ; de l’eau, certes ; mais qui se raclait la gorge, une gorge encombrée de graviers. »
Extrait de : S. King. « Les Trois Cartes – La tour sombre. »
Le pistolero par S. King
Fiche de Le pistolero
Titre : Le pistolero (Tome 1 sur 8 – La tour sombre)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1982
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu
Première page de Le pistolero
« L homme en noir fuyait à travers le désert et le Pistolero le poursuivait.
De tous les déserts, celui-là était l’apothéose, immensément posé sous le ciel et couvrant jusqu’à plusieurs parsecs en tous sens. Blanc ; aveuglant ; aride ; sans rien pour le rompre sinon la traînée brumeuse des montagnes se découpant sur l’horizon et l’herbe du diable, porteuse de songes délicieux, puis de cauchemars, et de mort. Une pierre tombale, de temps à autre, montrait la direction à prendre, car cette piste tracée dans l’épaisse croûte d’alcali avait été jadis une route fréquentée. Le monde avait changé depuis. Le monde s’était vidé.
Le Pistolero marchait d’un pas régulier, sans hâte mais sans tramer. Une outre lui ceignait la taille, évoquant un gros boudin. Elle était pratiquement pleine. »
Extrait de : S. King. « Le Pistolero – La tour sombre. »