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La cité du gouffre par José Moselli

Fiche de La cité du gouffre

Titre : La cité du gouffre suivi par Le messager de la planète
Auteur : José Moselli
Date de parution : 1926
Editeur : Bibebook

Première page de La cité du gouffre

« Il existe de nombreux cas, contrôlés, d’hallucinations collectives. Mais tout fait croire que ce qui s’est passé à bord du cargo-boat Ariadne, de Bordeaux, est réel.
Le capitaine Mercier, commandant ce navire, est un homme calme, pondéré, connu pour son sang-froid. Le lieutenant Mauris a été reçu capitaine au long cours le premier de sa promotion. Le chef mécanicien de l’Ariadne, Gérard Fouque, est un quinquagénaire placide ; le second capitaine, Jacques Michel, est connu pour certains travaux astronomiques qui lui ont valu les honneurs d’une communication à l’Académie des sciences.

Tous sont d’accord ; ils ont vu. Ils ont entendu. Et, au reste, le livre de bord, le rapport de mer du capitaine Mercier, signé par deux hommes de l’équipage, attestent qu’il s’agit d’un fait réel, indiscutable – mais que personne ne croira.

Il était cinq heures du soir. L’Ariadne, un cargo chargé de six mille tonnes de riz embarquées à Saigon à destination de Nantes, naviguait dans le golfe d’Aden, lorsque, deux heures après avoir doublé le sinistre cap Guardafui, où tant de navires ont trouvé leur perte, le lieutenant Mauris, qui était de quart, fit prévenir le capitaine Mercier qu’il venait d’apercevoir une mine flottante ! »

Extrait de : J. Moselli. « La cité du gouffre. »

La cité du gouffre par A. Reynolds

Fiche de La cité du gouffre

Titre : La cité du gouffre (Tome 2 sur 7 – Inhibiteurs)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2000
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Première page de La cité du gouffre

« Le soir tombait lorsque nous arrivâmes, Dieterling et moi, à l’entrée du lift.

— Je voulais te dire, à propos de Vasquez la Main Rouge, fit Dieterling. Ne l’appelle jamais comme ça en sa présence.

— Ah bon ? Et pourquoi ?

— Ça le met en rogne.

— Et c’est un problème ? lançai-je en ralentissant.

Je garai le tricycar dans une file de véhicules disparates, le long du trottoir, et j’abaissai les béquilles. La turbine surchauffée sentait le canon de fusil après un tir nourri.

— On s’occupe des sentiments de la racaille, maintenant ? C’est nouveau ! ironisai-je.

— Non, mais sur ce coup-là, je t’engage à la prudence. Vasquez n’est peut-être pas l’astre le plus brillant au firmament du crime, mais il a des amis, et un léger penchant pour le sadisme extrême. Alors, un conseil, surveille ton langage.

— Je lui donnerai le meilleur de moi-même. »

Extrait de : A. Reynolds. « Inhibiteurs – La Cité du Gouffre. »