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Lankhmar – l’intégrale par F. Leiber

Fiche de Lankhmar – l’intégrale

Titre : Lankhmar – l’intégrale
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 2016
Traduction : J. C. Mallé
Editeur : Bragelonne

Sommaire de Lankhmar – l’intégrale

  • Épées et démons
  • Épées et mort
  • Épées et brumes
  • Épées et sorciers
  • Épées de Lankhmar
  • La magie des glaces

Première page d’Épées et démons

« INVITATION AU VOYAGE

Très loin de nos rivages, par-delà les abysses du temps et un océan d’étranges dimensions, rêve l’antique monde de Nehwon, avec ses tours, ses crânes, ses joyaux, ses épées, ses sortilèges et, autour de sa mer Intérieure, une couronne de territoires connus. Au nord, avec ses forêts verdoyantes, l’implacable pays des Huit Cités ; à l’est, les steppes des cavaliers mingols et le désert où cheminent les caravanes parties des opulentes contrées d’Orient et du fleuve Tilth. Au sud, reliés au désert par la terre du Naufrage et défendus, plus loin, par la Grande Digue et les monts de la Faim, se déroulent les champs de céréales de Lankhmar, le plus vieux et le plus puissant royaume de Nehwon. Figure de proue de ses villes fortifiées, Lankhmar l’Impérissable, fabuleuse métropole aux murailles massives et aux ruelles étroites, se niche à l’embouchure sablonneuse du fleuve Hlal, entourée par les champs de blé, le Grand Marais Salant et la mer Intérieure. Grouillant de voleurs, de prêtres tonsurés, de magiciens faméliques et de marchands obèses, elle porte aussi un autre nom : la cité de la Toge Noire. »

Extrait de : F. Leiber. « Lankhmar – L’Intégrale. »

Le crépuscule des épées par F. Leiber

Fiche de Le crépuscule des épées

Titre : Le crépuscule des épées (Tome 7 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1977
Traduction : D. Haas
Editeur : True Gods Edition

Première page de Le crépuscule des épées

« Dans le monde de Nehwon, au pays de Simorgya, à six jours de voile – par bon vent – au sud de l’Île de Givre, deux êtres argentés d’une grande beauté s’entretenaient en toute intimité – mais non sans tension – dans une salle entourée de piliers, ouverte, en haut, sur les ténèbres, et baignée d’une lumière glauque, irrégulière. Éclairage des plus étranges au demeurant : tour à tour verdâtre et jaunâtre, il semblait émaner surtout des tapis aux motifs grotesques épars sur le sol de ce Styx marin, léchant le pied des piliers, mais aussi des globules et des formes sinueuses qui flottaient paresseusement à la hauteur des têtes et ondulaient entre les colonnes en s’allumant par intermittence, pareils à de gigantesques lucioles léthargiques dévorées par la lèpre. »

Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – Le crépuscule des épées. »

La magie des glaces par F. Leiber

Fiche de La magie des glaces

Titre : La magie des glaces (Tome 6 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1977
Traduction : J. Corday, A. Rosenblum
Editeur : True Gods Edition

Sommaire de La magie des glaces

  • La tristesse du bourreau
  • La belle et les bêtes
  • Pris au piège de la terre de l’ombre
  • L’appât
  • Sous la loi des dieux
  • Pris au piège dans la mer des étoiles
  • Le monstrème de glace
  • L’île de givre

Première page de La tristesse du bourreau

« La Mort était assise sur un modeste trône tendu de noir dans une salle de l’immense château qui se dressait au cœur de la Terre de l’Ombre.
La Mort secoua sa tête livide, tapota délicatement ses tempes d’opale et pinça ses lèvres, dont la couleur rappelait celle des raisins violets que recouvre encore au sortir de la nuit un duvet argenté. Son corps élancé était vêtu d’une cotte de mailles et la lame nue de son irrésistible épée pendait à une ceinture noire piquée de crânes d’argent terni.
Ses responsabilités étaient assez limitées, elle n’était que la Mort du Monde de Nehwon, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir ses problèmes. Pleines de vie ou déjà vacillantes, deux cents existences humaines devaient s’éteindre au cours des vingt prochains battements de son cœur. Et même si les battements de cœur de la Mort résonnent comme une cloche d’airain dans les profondeurs, même si chacun renferme une parcelle d’éternité, ils finissent toujours par retentir à un moment ou à un autre. Plus que dix-neuf à présent. Et les Seigneurs de la Nécessité, les maîtres mêmes de la Mort, devaient être satisfaits. »

Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – La magie des glaces. »

Les épées de Lankhmar par F. Leiber

Fiche de Les épées de Lankhmar

Titre : Les épées de Lankhmar (Tome 5 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1968
Traduction : J. de Tersac
Editeur : True Gods Edition

Première page de Les épées de Lankhmar

« -Il semble que nous soyons attendus, dit le petit homme en se dirigeant vers la porte qui s’ouvrait dans la muraille ancienne, haute et massive.
Comme par hasard, sa main reposait mollement sur la poignée de la longue épée flexible qu’il portait au côté.
— Comment peux-tu, à plus d’une portée de flèche… l’interrompit son compagnon qui, lui, était nettement plus grand. Ah, je le vois, je vois Bashabeck avec son foulard orange. Il est aussi visible qu’une putain en plein milieu d’une église ! Et là où se trouve Bashabeck, on est certain de rencontrer ses hommes de main ! Tu aurais dû garder le montant de tes cotisations pour la Guilde des Voleurs !
— Ce ne sont pas tellement les cotisations qui m’ennuient, dit le petit. Après le dernier boulot, cela m’est complètement sorti de la tête qu’il fallait par- »

Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – Les Épées de Lankhmar. »

Epées et sorciers par F. Leiber

Fiche d’Epées et sorciers

Titre : Epées et sorciers (Tome 4 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1968
Traduction : J. de Tersac
Editeur : True Gods Edition

Sommaire d’Epées et sorciers

  • Dans la tente de la sorcière
  • Le quai des étoiles
  • Les deux voleurs de Lankhmar
  • Les seigneurs de Quarmall

Première page de Dans la tente de la sorcière

« La vieille sorcière se pencha sur le brasier dont les volutes de fumée grise se mêlaient à ses mèches noires tombant en désordre. À la lueur des flammes, son visage semblait noir, raviné, sale, osseux, semblable aux racines tordues qui s’échappent de la souche noire d’un pommier abattu par la foudre. Depuis un demi-siècle, la chaleur et la fumée du brasier toujours alimenté en essences diverses et odorantes avaient boucané sa peau, l’avaient noircie, craquelée, durcie, au point qu’elle avait l’air d’un vieux morceau de lard de Mingolie.
Par ses narines évasées, par sa bouche distordue où l’on apercevait quelques dents noirâtres dressées comme de vieilles souches pourries sur le champ gris de sa langue, elle inhalait et rejetait la fumée tour à tour. »

Extrait de : F. Leiber. « Le cycle des épées – Epées et Sorciers. »

Epées et brumes par F. Leiber

Fiche d’Epées et brumes

Titre : Epées et brumes (Tome 3 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1968
Traduction : J. de Tersac
Editeur : True Gods Edition

Sommaire d’Epées et brumes

  • Le nuage de haine
  • Jours maigres dans Lankhmar
  • La mer est leur maîtresse
  • Quand le roi de la mer est au loin
  • Le mauvais chemin
  • Le jeu de l’initié

Première page de Le nuage de haine

« Les tambours résonnaient sur un rythme lancinant, des lumières rouges vacillaient, de façon hypnotique, dans le sous-sol du Temple des Haines, où étaient agenouillés cinq mille fidèles en haillons, qui s’humiliaient et se frappaient extatiquement le front contre le carrelage froid et rugueux, tombant peu à peu en transe et saisis par un venin humain.
Le roulement des tambours était sourd. On n’entendait que chuchotements et grondements. Tous ces bruits se mêlaient à une diabolique vibration qui menaçait de secouer la ville et le pays de Lankhmar, et même tout l’univers de Nehwon.
Depuis de nombreuses lunes, Lankhmar était en paix ; et les haines devenaient de plus en plus violentes. En outre, cette nuit même, en plein centre de la ville, la noblesse en toges noires de Lankhmar célébrait dans la joie, dans le bruit des festins et des bals, les fiançailles de la fille du Suzerain avec le  »

Extrait de : F. Leiber. « Le cycle des épées – Epées et Brumes. »

Epées et mort par F. Leiber

Fiche d’Epées et mort

Titre : Epées et mort (Tome 2 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1970
Traduction : J. Parsons
Editeur : True Gods Edition

Sommaire d’Epées et mort

  • La boucle est bouclée
  • Les bijoux dans la forêt
  • La maison des voleurs
  • Le rivage désolé
  • La tour qui hurle
  • Le pays qui coule
  • Sept prêtres noirs
  • Des serres dans la nuit
  • Le prix de l’oubli
  • Le bazar du bizarre

Première page de La boucle est bouclée

« U n grand guerrier armé d’une épée et un autre, petit, sortaient par la porte du Marais de Lankhmar et suivaient la Chaussée de Pierre en direction de l’est. Ils marchaient à grandes enjambées ; c’étaient des jeunes gens par la fraîcheur de leur teint et la souplesse de leur démarche, des hommes par leur expression de profonde douleur et de résolution inexorable.
Les gardes somnolents en cuirasses d’acier bruni ne leur posèrent pas de questions. Il fallait être fou ou stupide pour quitter de son plein gré la plus grande cité du Monde de Nehwon, spécialement à l’aube et à pied. De plus, ils paraissaient l’un et l’autre extrêmement dangereux.
Au-dessus de leurs têtes, le ciel était rose vif, comme le bord frangé de bulles d’un grand gobelet de cristal plein de vin rouge mousseux fait pour le  »

Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – Épées et mort. »

Epées et démons par F. Leiber

Fiche d’Epées et démons

Titre : Epées et démons (Tome 1 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1970
Traduction : J. Parsons
Editeur : True Gods Edition

Sommaire d’Epées et démons

  • Les femmes des neiges
  • Le rituel profané
  • Mauvaise rencontre à Lankhmar

Première page de Les femmes des neiges

« À  la Carre Glacée, au milieu de l’hiver, les femmes du Clan des Neiges menaient aux hommes une guerre froide. Elles marchaient péniblement, fantomatiques, vêtues des plus blanches de leurs fourrures, presque invisibles sur le fond de neige fraîche, toujours par groupes et sans hommes, silencieuses ou sifflant tout au plus comme des ombres furieuses. Elles évitaient la Salle des Dieux avec ses arbres-colonnes, ses murs de lanières de cuir entrelacées et son toit majestueux d’aiguilles de pin.
Elles se réunissaient dans la grande Tente ovale des Femmes, plantée comme une sentinelle devant les tentes plus petites servant d’habitations, pour des séances consacrées aux incantations et à des lamentations de mauvais augure ainsi qu’à diverses pratiques silencieuses destinées à faire naître des enchantements puissants qui enchaîneraient les  »

Extrait de : F. Leiber. « Le cycle des épées – Epées et Démons. »