Étiquette : Le dernier homme
Madaddam par M. Atwood
Fiche de Madaddam
Titre : Madaddam (Tome 3 sur 3 – Le dernier homme)
Auteur : Margaret Atwood
Date de parution : 2013
Traduction : P. Dusoulier
Editeur : Robert Laffont
Première page de Madaddam
« Quand l’histoire commence, Snowman habite dans un arbre au bord de la mer. Il croit être le seul véritable humain survivant après qu’une pandémie létale a balayé la planète. Non loin de là vivent les Enfants de Crake, une espèce humanoïde douce et pacifique, biogénétiquement créée par le brillantissime Crake, autrefois le meilleur ami de Snowman et son rival auprès de sa bien-aimée, la belle et énigmatique Oryx.
Les Crakers sont exempts de jalousie sexuelle, de cupidité, de vêtements et du besoin d’ingérer des protéines animales ou d’utiliser des insectifuges – tous facteurs que Crake tenait pour responsables non seulement des malheurs de l’humanité, mais aussi de la dégradation de la planète. Les Crakers s’accouplent de manière saisonnière, lorsque certaines parties de leur corps virent au bleu. »
Extrait de : M. Atwood. « MaddAddam – Le dernier homme. »
Le temps du déluge par M. Atwood
Fiche de Le temps du déluge
Titre : Le temps du déluge (Tome 2 sur 3 – Le dernier homme)
Auteur : Margaret Atwood
Date de parution : 2009
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Robert Laffont
Première page de Le temps du déluge
« Tôt le matin, Toby monte sur le toit pour regarder le soleil se lever. Un manche à balai lui sert de balancier : l’ascenseur a cessé de fonctionner il y a quelque temps et l’escalier de service ruisselle d’humidité, alors si elle glisse et tombe, personne ne viendra la ramasser.
Dès la première chaleur, la brume monte de l’étendue d’arbres qui la sépare de la ville en ruine. Il y a dans l’air une légère odeur de brûlé, caramel, goudron et barbecue rance, et la puanteur graisseuse d’un dépotoir incendié puis arrosé par la pluie. Au loin, les tours abandonnées sont pareilles aux coraux d’un antique récif : délavées, décolorées, vidées de toute vie.
Mais la vie est toujours là. Des oiseaux pépient ; sûrement des moineaux. »
Extrait de : M. Atwood. « Le Temps du déluge – Le dernier homme. »
Le dernier homme par M. Shelley
Fiche de Le dernier homme
Titre : Le dernier homme
Auteur : M. Shelley
Date de parution : 1826
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Editions du Rocher
Première page de Le dernier homme
« Je suis originaire d’une île perdue au milieu des nuages. Lorsque je me représente la surface du globe avec son océan sans rivages et ses continents immenses, elle m’apparaît comme un point insignifiant dans l’immensité du tout. Mais si je mets dans la balance l’intelligence de sa population, je m’aperçois qu’elle surpasse de beaucoup des pays plus vastes et plus peuplés. Car c’est l’esprit de l’homme – et lui seul – qui créa tout ce qui est bon et grand pour l’homme ; la Nature ne fut que son intendant. L’Angleterre, perdue loin au Nord dans la mer agitée, affleure maintenant dans mes rêves comme un vaste navire bien gouverné qui maîtrisait les vents et voguait fièrement sur les flots tourmentés. Aux jours de mon enfance elle était pour moi l’univers. Lorsque je contemplais du haut de mes collines natales la plaine et la montagne qui s’étendaient jusqu’à l’extrême limite de ma vision, tachetées par les habitations de mes compatriotes et fertilisées par leur labeur, je me croyais au centre même de la »
Extrait de : M. Shelley. « Le Dernier homme. »