Étiquette : Le livre de poche

 

Ecriture par S. King

Fiche de Ecriture

Titre : Ecriture
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2000
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Ecriture

« Au début des années quatre-vingt-dix (en 1992, peut-être, mais on a du mal à se souvenir des dates, quand on passe du bon temps), je me suis joint à un groupe de rock and roll essentiellement composé d’écrivains. Les Rock Bottom Remainders étaient une création de Kathi Kamen Goldmark, agent publicitaire et musicienne de San Francisco. Le groupe comprenait Dave Barry (première guitare), Ridley Pearson (guitare basse), Barbara Kingsolver (claviers) et Robert Fulghum (mandoline), moi-même tenant la deuxième guitare. À quoi s’ajoutait un trio de « choristes filles » dans le style Dixie Cup, en général constitué de Kathi, Tad Bartimus et Amy Tan. »

Extrait de : S. King. « Écriture. Mémoires d’un métier. »

Dreamcatcher par S. King

Fiche de Dreamcatcher

Titre : Dreamcatcher
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2001
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Dreamcatcher

« C’était devenu leur devise, mais Jonesy n’aurait pu dire qui l’avait lancée le premier, sa vie en eût-elle dépendu. Crédit est mort, ça, c’était de lui. Baise-moi l’oignon et une demi-douzaine d’autres obscénités encore plus pittoresques étaient l’œuvre de Beaver. Henry était celui qui leur avait appris à dire Ce qui s’en va finit toujours par revenir, le genre de conneries zen qu’il adorait, même gosse. Mais AJMM ? d’où était sorti AJMM ? De quelle cervelle surchauffée l’expression avait-elle jailli ?

Peu importait. Ce qui comptait, c’est qu’ils en avaient cru la première moitié quand ils n’étaient qu’un quatuor, l’intégralité quand ils étaient en quintette, et la seconde moitié quand ils s’étaient à nouveau retrouvés en quatuor. »

Extrait de : S. King. « Dreamcatcher. »

Différentes saisons par S. King

Fiche de Différentes saisons

Titre : Différentes saisons
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1982
Traduction : P. Alien
Editeur : Le livre de poche

Sommaire de Différentes saisons

  • Espoir, éternel printemps – Rita Hayworth et la rédemption de Shawshank
  • Eté de corruption – Un élève doué
  • L’automne de l’innocence – Le corps
  • Un conte d’hiver – La méthode respiratoire

Première page de Espoir, éternel printemps

« Il y a un type comme moi dans chaque prison fédérale ou locale des États-Unis, je suppose – je suis celui qui peut tout vous avoir. Des cigarettes spéciales, un sachet d’herbe, si vous êtes porté là-dessus, une bouteille de cognac pour fêter le bachot de votre fils ou de votre fille, presque n’importe quoi… dans la limite du raisonnable, bien sûr. Ça n’a pas toujours été comme ça.
Je suis arrivé à Shawshank quand j’avais tout juste vingt ans, et je suis un des rares individus de notre heureuse petite famille qui veut bien avouer ce qu’il a fait. J’ai commis un meurtre. J’ai pris une assurance avec une grosse prime au nom de ma femme, qui avait trois ans de plus que moi, et j’ai bricolé les freins du coupé Chevrolet que son père nous avait donné en cadeau de noces. »

Extrait de : S. King. « Différentes Saisons. »

Désolation par S. King

Fiche de Désolation

Titre : Désolation (Tome 2 sur 2 – Désolation)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1996
Traduction : D. Peters
Editeur : Le livre de poche

Première page de Désolation

«  Oh ! O Seigneur ! Arrh !

– Quoi, Mary, qu’est-ce qu’il y a ?

– Tu n’as pas vu ?

– Vu quoi ? »

Elle le regarda et, sous la lumière crue du désert, il vit qu’elle avait pâli malgré les marques de coups de soleil sur ses joues et son front, que même une crème écran total n’avait pas réussi à protéger. Le teint très clair, elle réagissait mal au soleil.

« Sur ce panneau, le panneau de limitation de vitesse.

– Et alors ?

– Il y avait un chat mort dessus, Peter ! Cloué, ou collé, ou je ne sais quoi. »

Il freina et, d’un geste aussi rapide, elle lui saisit l’épaule. »

Extrait de : S. King. « Désolation – Désolation. »

Dead zone par S. King

Fiche de Dead zone

Titre : Dead zone
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1979
Traduction : R. Matas
Editeur : Le livre de poche

Première page de Dead zone

« John Smith avait grandi. Il était devenu étudiant et n’avait plus aucun souvenir de la mauvaise chute qu’il avait faite un jour de janvier 1953. Dès le lycée, il avait eu du mal à s’en rappeler. Quant à ses parents, ils n’en avaient jamais rien su.

C’était un jour de l’hiver 1955, on patinait sur l’étang de Durham. Les grands jouaient au hockey en s’aidant de bâtons et en utilisant deux paniers de pommes de terre en guise de buts. Les petits jouaient la mouche du coche, s’amusant comme ils savent le faire en se tordant les chevilles, en s’essoufflant, en se tenant mal et de façon comique sur leurs patins. Dans un coin des pneus brûlaient en laissant échapper une fumée âcre et noire. Les parents, assis non loin de là, surveillaient leur progéniture. Les scooters de neige étaient encore inconnus et l’hiver, pour tout divertissement, on devait se contenter des exercices corporels. »

Extrait de : S. King. « Dead zone. »

Cujo par S. King

Fiche de Cujo

Titre : Cujo
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1981
Traduction : N. Zimmermann
Editeur : Le livre de poche

Première page de Cujo

« Il était une fois, il n’y a pas si longtemps de cela, un monstre qui vivait à Castle Rock, petite ville du Maine. En 1970, il tua une serveuse répondant au nom de Aima Frechette ; en 1971, une femme appelée Pauline Toothaker et Cheryl Moody, une jeune étudiante ; en 1974, une jolie fille dénommée Carol Dunbarger ; en automne 1975, une institutrice appelée Etta Ringgold ; enfin, au début de l’hiver de cette même année, une écolière nommée Mary Kate Hendrasen.

Il ne s’agissait ni d’un loup-garou, ni d’un vampire, ni d’une goule ou autre créature innommable venue de forêts enchantées ou d’immensités enneigées ; ce n’était qu’un flic perturbé par des problèmes d’ordre mental et sexuel, un flic qui portait le nom de Frank Dodd. »

Extrait de : S. King. « Cujo. »

Cookie jar par S. King

Fiche de Cookie jar

Titre : Cookie jar
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2015
Traduction : M. Pagel
Editeur : Le livre de poche

Première page de Cookie jar

« Ils furent dès le début sur la même longueur d’onde : le garçon trouvait au vieillard très bonne mine pour ses quatre-vingt-dix ans, et le vieillard trouvait au garçon, dont le prénom était Dale, très bonne mine pour ses treize ans.
Son arrière-petit-fils l’appela d’abord « arrière-grand-papa », mais Barrett ne voulut pas en entendre parler. « Ça me vieillit encore plus. Appelle-moi Rhett. C’est comme ça que faisait mon père. J’ai été Rhett avant qu’il n’y ait un Rhett Butler, tu te rends compte ? »
Dale demanda qui était Rhett Butler.
« Oublie ça. C’était un mauvais livre et un film très moyen. Parle-moi encore de ton projet. »

Extrait de : S. King. « Cookie Jar. »

Classe tous risques par S. King et B. Vincent

Fiche de Classe tous risques

Titre : Classe tous risques
Auteur : Stephen King et Bev Vincent
Date de parution : 2018
Traduction : M. Pagel
Editeur : Le livre de poche

Sommaire de Classe tous risques

  • La cargaison par E. M. Lewis
  • L’horreur des hauteurs par A. C. Doyle
  • Cauchemar à vingt mille pieds par R. Matheson
  • La machine volante par A. Bierce
  • Lucifer ! par E. C. Tubb
  • La cinquième catégorie par T. Bissell
  • Deux minutes quarante-cinq secondes par D. Simmons
  • Diablitos par C. Goodfellow
  • Raid aérien par J. Varley
  • Vous êtes libre par J. Hill
  • Oiseaux de guerre par D. J. Schow
  • Des zombies dans l’avion par R. Bradbury
  • Meurtre dans les airs par B. Vincent
  • L’expert en turbulences par P. Tremayne
  • La chute par J. Dickey

Première page de La cargaison

« Je rêvais d’une cargaison. Des milliers de caisses emplissaient la soute de l’avion, toutes de ce pin brut qui vous plante des échardes à travers les gants de travail. Elles étaient imprimées de chiffres mystérieux et d’étranges acronymes qui brillaient d’un éclat rouge sombre. Quoique censées renfermer des pneus de Jeep, certaines étaient aussi grandes qu’une maison et d’autres aussi petites qu’une bougie de moteur. Des sangles évoquant celles d’une camisole de force les fixaient à des palettes. Je tentais de les examiner toutes, mais il y en avait trop. Un bruit de frottement grave résonna quand elles glissèrent puis basculèrent vers moi. Il m’était impossible d’atteindre l’interphone pour prévenir le pilote. »

Extrait de : S. King et B. Vincent. « Classe tous risques. »

Cellulaire par S. King

Fiche de Cellulaire

Titre : Cellulaire
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2006
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Cellulaire

« L’événement qui finit par prendre le nom d’« Impulsion » débuta l’après-midi du 1er octobre à 15 h 03, heure de l’est des États-Unis. Appellation erronée, bien entendu, mais dix heures après son déclenchement, la plupart des scientifiques qui auraient pu le faire remarquer étaient soit morts, soit fous. Peu importait le nom de toute façon, l’effet seul comptait.

Ce jour-là à Boston, à cette heure précise, un homme jeune, sans destin historique particulier, descendait Boylston Street à pied d’un pas alerte, presque dansant. Il s’appelait Clayton Riddell et affichait une indubitable expression de satisfaction correspondant à sa démarche. Il tenait à la main gauche la version moderne d’un carton à dessins, un portfolio d’artiste d’un modèle disposant de fermoirs qui en faisaient un bagage à main. »

Extrait de : S. King. « Cellulaire. »

Carrie par S. King

Fiche de Carrie

Titre : Carrie
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1974
Traduction : H. Robillot
Editeur : Le livre de poche

Première page de Carrie

« Personne ne fut réellement surpris lorsque se produisit la chose ; non pas du moins au niveau du subconscient où s’engendrent et se développent les notions sauvages, primitives. En surface, toutes les filles présentes dans la salle de douche furent sidérées, surexcitées, confondues ou simplement enchantées que cette garce de White en ait une fois de plus pris plein les gencives. Certaines d’entre elles manifestèrent peut-être leur surprise, mais bien entendu cette surprise était feinte. Carrie était la compagne de classe de plusieurs d’entre elles depuis la neuvième et la chose s’était développée depuis ce temps-là, développée lentement, immuablement, selon toutes les lois qui gouvernent la nature humaine, développée avec la précision d’une réaction en chaîne approchant de la masse critique.

Ce qu’aucune ne savait, bien sûr, c’était que Carrie White était télécinétique. »

Extrait de : S. King. « Carrie. »