Étiquette : Le Masque
La route étoilée par P. Anderson

Fiche de La route étoilée
Titre : La route étoilée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque
Première page de La route étoilée
« Il est une planète en marge du connu. Son nom est Rendez-vous.
Peu de mondes sont plus doux aux yeux des hommes. Lorsque viennent à elle les navires lassés par un long voyage dans les solitudes, ils aperçoivent d’abord une étoile d’or pâle qui se détache sur la masse des froides constellations et c’est ensuite qu’ils voient sa gloire grandir en pleine incandescence. Les navires se rapprochent et la planète augmente de volume ; elle devient un blason de saphir barré de nuages, sous le flou du vent pluvieux et des brouillards. Ils la contournent pour aller s’amarrer à une orbite entre les lunes. Bientôt ils larguent leurs embarcations, qui s’élancent vers l’atterrissage. Alors, pour quelque temps, la planète »
Extrait de : P. Anderson. « La route étoilée. »
Planètes à vendre par A. E. van Vogt

Fiche de Planètes à vendre
Titre : Planètes à vendre
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1965
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque
Première page de Planètes à vendre
« Dans l’avion dont le moteur tourne au ralenti, les quatre hommes sont assis en silence. Les opérations de débarquement du gros cargo spatial venu de la terre battent leur plein. Chargés de bagages, des gens se pressent le long des quais. Dans le petit appareil, l’un des quatre compères ricane :
— C’est qu’ils en entassent, là-dedans, des immigrants !
Le gros réplique :
— C’est bien pour ça qu’on les appelle des cargos. Les humains y sont traités comme du fret.
— Regardez, monsieur Delaney ! lance un troisième individu. Une nana, et rudement bien balancée ou je ne m’y connais plus !
Le gros demeure silencieux. La fente de ses petits yeux noyés dans la graisse se rétrécit encore tandis qu’il observe la jeune femme qui s’est arrêtée à une dizaine de mètres environ. Sa chevelure est d’un beau roux doré, son fin visage respire la détermination. Son joli corps est à la fois ferme et délié. Elle porte une petite valise. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Planètes à vendre. »
La dernière forteresse par A. E. van Vogt

Fiche de La dernière forteresse
Titre : La dernière forteresse
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1942
Traduction : J. Huet et J. P. Pugi
Editeur : Le Masque
Sommaire de La dernière forteresse
- La dernière forteresse
- Les hommes reflétés
- Les assassins de la terre
Première page de La dernière forteresse
« Le courage lui manquait ! La nuit soudain fut une chose froide qui l’enveloppait de partout. L’eau noire du grand fleuve, à ses pieds, gargouillait maintenant avec méchanceté, comme si elle avait désiré l’engloutir, depuis qu’elle ne voulait plus s’y jeter.
Son pied glissa sur la pente humide et elle perdit la tête à l’idée que des choses sans nom sortaient maintenant de la nuit pour la précipiter dans l’eau et la noyer. Elle regravit à grand peine la berge et alla s’affaler sur le premier banc qu’elle rencontra. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « La dernière forteresse. »
Alpha et Oméga par A. E. van Vogt

Fiche d’Alpha et Oméga
Titre : Alpha et Oméga
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1977
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque
Sommaire d’Alpha et Oméga
- Alpha et Oméga
- Liberté programmée
- La balançoire
- Le char de juggernaut
Première page d’Alpha et Oméga
« Barbara Ellington sentit la piqûre au moment où elle se relevait du distributeur d’eau fraîche sur lequel elle était penchée. C’était un contact imperceptible qui la fit pourtant sursauter. Une piqûre légère de quelque chose de glacé contre le muscle de son bras droit, à la hauteur de l’épaule.
Elle fit volte-face assez gauchement et, pleine de confusion, elle se trouva face à face avec le petit homme chauve et élégant qui se tenait à quelques pas dans son dos, attendant manifestement son tour. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Alpha et Omega. »