Étiquette : Le Masque

 

La route étoilée par P. Anderson

Fiche de La route étoilée

Titre : La route étoilée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1959
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque

Première page de La route étoilée

« Il est une planète en marge du connu. Son nom est Rendez-vous.
Peu de mondes sont plus doux aux yeux des hommes. Lorsque viennent à elle les navires lassés par un long voyage dans les solitudes, ils aperçoivent d’abord une étoile d’or pâle qui se détache sur la masse des froides constellations et c’est ensuite qu’ils voient sa gloire grandir en pleine incandescence. Les navires se rapprochent et la planète augmente de volume ; elle devient un blason de saphir barré de nuages, sous le flou du vent pluvieux et des brouillards. Ils la contournent pour aller s’amarrer à une orbite entre les lunes. Bientôt ils larguent leurs embarcations, qui s’élancent vers l’atterrissage. Alors, pour quelque temps, la planète  »

Extrait de : P. Anderson. « La route étoilée. »

Fatum par P. Anderson

Fiche de Fatum

Titre : Fatum
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1972
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le Masque

Première page de Fatum

« Et les sept anges se préparèrent à sonner de leurs sept trompettes.
Et le premier ange sonna, et alors s’ensuivirent de la grêle et du feu mêlés à du sang, et tout cela fut précipité sur la terre ; et le tiers des arbres furent consumés, et l’herbe verte fut entièrement consumée.
Et le deuxième ange sonna et il y eut alors comme une grande montagne en feu qui fut précipitée dans la mer ; et le tiers de la mer se transforma en sang ; et le tiers des créatures qui vivaient dans la mer moururent ; et le tiers des bateaux furent détruits.
Et le troisième ange sonna, et alors tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme une lampe, et elle tomba sur le tiers des rivières et sur les fontaines ; et le nom que portait l’étoile était Absinthe ; et le tiers  »

Extrait de : P. Anderson. « Fatum. »

Barrière mentale par P. Anderson

Fiche de Barrière mentale

Titre : Barrière mentale
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1957
Traduction : A. Doremieux
Editeur : Le masque

Première page de Barrière mentale

« Le soleil se couchait lorsque le piège s’était refermé sur le lapin. L’animal s’était débattu en se jetant contre les parois, jusqu’à ce que la peur et l’engourdissement eussent triomphé de ses forces. Alors il était resté accroupi, le corps secoué par les battements de son cœur. Aucun autre mouvement ne l’agitait, tandis que tombait la nuit et que les étoiles se levaient. Mais quand la lune monta dans le ciel, sa lumière froide se refléta dans ses grands yeux et, par-delà les ombres, il regarda vers la forêt.
Sa vue n’était pas faite pour accommoder sur les objets rapprochés. Mais au bout d’un instant, elle tomba sur l’entrée du piège. Cette entrée s’était bloquée derrière lui lorsqu’il y avait pénétré. Son corps avait heurté douloureusement le bois. Raidi, dans la lueur irréelle du clair de lune, le lapin se rappela la grille du piège en train de tomber. Il poussa un  »

Extrait de : P. Anderson. « Barrière mentale. »

Le vin saphir par T. Lee

Fiche de Le vin saphir

Titre : Le vin saphir (Tome 2 sur 2 – Le bain des limbes)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1976
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le masque

Première page de Le vin saphir

« – Hergal, dis-je, si tu répètes ça encore une fois, je te fais passer à travers ce mur !
Hergal me regarda d’un air étonné.
– D’accord, fit-il, et il répéta ce qu’il venait de dire.
Il ne fut donc pas trop surpris que je mette ma menace instantanément à exécution. Peut-être voulait-il simplement me faire plaisir.
Tandis qu’il était là, par terre de l’autre côté du mur, entouré de morceaux de soie-de-cristal pulvérisés, j’ajoutai :
– Je suppose que tu es trop ignare pour savoir ce qui se passe ensuite ?
– Absolument, me répondit Hergal en faisant tomber les éclats de soie-de-cristal de ses longs cheveux orange et en essorant ses manches trempées de vin d’orange.
– Duel à l’aube, dis-je. À l’épée ou au pistolet. Choisis. Comme c’est moi qui te provoque en duel,  »

Extrait de : T. Lee. « Le bain des limbes – Le vin saphir. »

Ne mords pas le soleil par T. Lee

Fiche de Ne mords pas le soleil

Titre : Ne mords pas le soleil (Tome 1 sur 2 – Le bain des limbes)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1976
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le masque

Première page de Ne mords pas le soleil

« Mon ami Hergal s’était encore tué ; c’était la quarantième fois qu’il s’était écrasé avec son ornithoplane sur le Monument de Zeefahr et qu’il avait dû se faire faire un nouveau corps. Lorsque je lui rendis visite aux Limbes je dus attendre un bon moment avant qu’un robot finisse par me le trouver. Il était brun cette fois et mesurait quelque trente centimètres de plus ; il avait des cheveux très longs et une moustache, un corps tout de fibres d’or scintillantes et des ailes ridicules dans le dos et aux chevilles.
– Attlevey, Hergal, le saluai-je.
– Attlevey, fit Hergal en battant des ailes pour bien les mettre en valeur. Elles sont groosh, n’est-ce pas ? Elles ne me servent à rien, naturellement, mais ça fait bien. Il me faut un nouvel ornithoplane si je veux voler à nouveau.
J’appuyai sur un bouton et un aérosiège s’avança pour me permettre de m’asseoir.
– Je m’étais dit que peut-être le Comité aurait annulé ta licence de vol, signalai-je à ce cher Hergal.
– Ha, ha ! Ils n’oseraient pas. »

Extrait de : T. Lee. « Le bain des limbes – Ne mords pas le soleil. »

Planètes à vendre par A. E. van Vogt

Fiche de Planètes à vendre

Titre : Planètes à vendre
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1965
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque

Première page de Planètes à vendre

« Dans l’avion dont le moteur tourne au ralenti, les quatre hommes sont assis en silence. Les opérations de débarquement du gros cargo spatial venu de la terre battent leur plein. Chargés de bagages, des gens se pressent le long des quais. Dans le petit appareil, l’un des quatre compères ricane :
— C’est qu’ils en entassent, là-dedans, des immigrants !
Le gros réplique :
— C’est bien pour ça qu’on les appelle des cargos. Les humains y sont traités comme du fret.
— Regardez, monsieur Delaney ! lance un troisième individu. Une nana, et rudement bien balancée ou je ne m’y connais plus !
Le gros demeure silencieux. La fente de ses petits yeux noyés dans la graisse se rétrécit encore tandis qu’il observe la jeune femme qui s’est arrêtée à une dizaine de mètres environ. Sa chevelure est d’un beau roux doré, son fin visage respire la détermination. Son joli corps est à la fois ferme et délié. Elle porte une petite valise. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Planètes à vendre. »

La dernière forteresse par A. E. van Vogt

Fiche de La dernière forteresse

Titre : La dernière forteresse
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1942
Traduction : J. Huet et J. P. Pugi
Editeur : Le Masque

Sommaire de La dernière forteresse

  • La dernière forteresse
  • Les hommes reflétés
  • Les assassins de la terre

Première page de La dernière forteresse

« Le courage lui manquait ! La nuit soudain fut une chose froide qui l’enveloppait de partout. L’eau noire du grand fleuve, à ses pieds, gargouillait maintenant avec méchanceté, comme si elle avait désiré l’engloutir, depuis qu’elle ne voulait plus s’y jeter.
Son pied glissa sur la pente humide et elle perdit la tête à l’idée que des choses sans nom sortaient maintenant de la nuit pour la précipiter dans l’eau et la noyer. Elle regravit à grand peine la berge et alla s’affaler sur le premier banc qu’elle rencontra.  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La dernière forteresse. »

Alpha et Oméga par A. E. van Vogt

Fiche d’Alpha et Oméga

Titre : Alpha et Oméga
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1977
Traduction : J. Huet
Editeur : Le Masque

Sommaire d’Alpha et Oméga

  • Alpha et Oméga
  • Liberté programmée
  • La balançoire
  • Le char de juggernaut

Première page d’Alpha et Oméga

« Barbara Ellington sentit la piqûre au moment où elle se relevait du distributeur d’eau fraîche sur lequel elle était penchée. C’était un contact imperceptible qui la fit pourtant sursauter. Une piqûre légère de quelque chose de glacé contre le muscle de son bras droit, à la hauteur de l’épaule.
Elle fit volte-face assez gauchement et, pleine de confusion, elle se trouva face à face avec le petit homme chauve et élégant qui se tenait à quelques pas dans son dos, attendant manifestement son tour. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Alpha et Omega. »