Étiquette : Le rayon fantastique

 

Plus noir que vous ne pensez par J. Williamson

Fiche de Plus noir que vous ne pensez

Titre : Plus noir que vous ne pensez
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1940
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Plus noir que vous ne pensez

« Une mortelle terreur hante l’expédition Mondrick qui revient du désert de Gobi. Le coffre bardé de fer qu’elle ramène contiendrait la preuve d’une lutte qui n’a cessé depuis des siècles sans nombre. Lutte jusque-là profondément enfouie dans le subconscient de la race humaine. Mais qu’est-ce que la race humaine ?
En faisant le reportage de ce retour, Will Barbee rencontre la splendide April Bell qui se dit elle-même reporter pour un journal rival.
Et le voilà entraîné dans un drame étrange.
… Plus noir que vous ne pensez. »

Extrait de : J. Williamson. « Plus noir que vous ne pensez. »

Les dents du dragon par J. Williamson

Fiche de Les dents du dragon

Titre : Les dents du dragon
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1951
Traduction : A. Glatigny
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Les dents du dragon

« Dane Belfast, généticien en renom, apprend un jour, à New York, l’existence d’une race supérieure de « mutants » créée par un savant au pouvoir prodigieux, Messenger. Celui-ci a donné vie non seulement à des êtres supérieurs, mais à une race inférieure de « mulets », possédant certaines caractéristiques de l’homme, et qui servent d’esclaves à une société capitaliste exploitant la Nouvelle-Guinée. Messenger a fabriqué bien d’autres merveilles, dont un arbre de métal portant comme fruits de petits astronefs.

Messenger est poursuivi par un certain Gellian, qui veut sauver la race humaine dont l’hégémonie sur la planète est menacée par l’existence des surhommes. Dane se rangera-t-il au côté de Gellian, ou bien prendra-t-il le parti du progrès, le parti de Messenger ? »

Extrait de : J. Williamson. « Les dents du dragon. »

De temps à autres par C. D. Simak

Fiche de De temps à autres

Titre : De temps à autres
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1951
Traduction : A. Yeurre
Editeur : Rayon fantastique

Première page de De temps à autres

« L’homme sortit de la pénombre alors que les dernières lueurs jaune citron du soleil s’attardaient encore à l’ouest. Il marqua un temps sur le seuil du patio. Puis il appela :
« Monsieur Adams, vous êtes là ? »
Christopher Adams sursauta dans son fauteuil qui grinça. Puis il se rappela : deux jours avant, un nouveau venu avait emménagé de l’autre côté du pré. C’était Jonathon qui lui avait appris la chose, et Jonathon savait tout ce qui se disait à deux cents kilomètres à la ronde. Ce qui se papotait chez les hommes comme chez les androïdes et chez les robots.
« Entrez donc. Enchanté de vous voir » dit Adams tout en souhaitant que passât dans sa voix toute la cordialité de bon voisin qu’il essayait d’y mettre. »

Extrait de : C. D. Simak. « De Temps à Autres. »

Les survivants de l’infini par R. F. Jones

Fiche de Les survivants de l’infini

Titre : Les survivants de l’infini
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1952
Traduction : J. Beuville
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Les survivants de l’infini

« LES bureaux de Joe Wilson, chef du service d’achat pour la Société des appareils Ryberg donnaient sur le terrain d’aviation privé de la compagnie. Joe, qui se tenait debout près de la fenêtre, aurait préféré qu’ils donnassent ailleurs, car cette vue lui rappelait sans cesse qu’il avait autrefois nourri l’espoir de finir dans la peau d’un ingénieur et non d’un rond-de-cuir.

Il vit l’avion d’essais couleur d’argent du laboratoire de radio décoller comme un boulet, faire un tour et atterrir. Ce devait être Cal Meacham, se dit Joe. Il n’y avait qu’un ingénieur radio pour piloter un avion de cette façon.

Il mâchonna son cigare et se détourna. Sur son bureau il saisit une lettre qu’il relut lentement, de bout en bout, pour la quatrième fois. C’était une réponse à une commande qu’il avait faite : des condensateurs pour les formidables travaux de Cal sur les transmetteurs – les trucs de Cal étaient toujours formidables. »

Extrait de : R. F. Jones . « Les survivants de l’infini. »

Les revenants des étoiles par A. et B. Strougatski

Fiche de Les revenants des étoiles

Titre : Les mutants du brouillard
Auteur : A. et B. Strougatski
Date de parution : 1962
Traduction : P. Mazel
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Les revenants des étoiles

« LES ANCIENS

Lorsque le second dispatcher, Boris Barne, rentra dans la cabine de la tour de contrôle, son collègue Sémenev n’avait pas bougé : il était toujours debout devant l’écran, les mains enfoncées dans les poches, regardant anxieusement un point blanc qui progressait lentement sur le réseau des courbes de coordonnées.
« Quelle position maintenant ? demanda Serge.
— Dépassé Madagascar. Neuf mégamètres, répondit le dispatcher sans se retourner.
— Neuf mégamètres !… et quelle vitesse ?
— Moyenne… et puis ! quoi encore pour ton service ?
— Du calme ! du calme ! Nous n’y pouvons rien… ils ont heurté le radiophare spatial, et il n’est pas…»
Le dispatcher étouffa un juron, ne le laissant pas achever, et s’assit sur le bras de son fauteuil sans quitter l’écran des yeux. »

Extrait de : A. et B. Strugatzki. « Les Revenants Des Étoiles. »

Vers un avenir perdu par P. Barbet

Fiche de Vers un avenir perdu

Titre : Vers un avenir perdu
Auteur : Pierre Barbet
Date de publication : 1962
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Vers un avenir perdu

« GRAND CONSEIL

Voici donc, en l’an 65402 de la 24 e révolution galactique, le vingt-sixième jour du troisième décan, Arcturus aux rayons couleur corail, avec son cortège de quatre planètes gravitant majestueusement autour de lui, et voici la curieuse histoire qui m’a été transmise à travers l’abîme du temps.

Sur la troisième planète, tel un atoll posé sur la mer améthyste, s’étire Polis Magna, capitale de l’Univers, siège du Grand Conseil qui régente les créatures, aussi nombreuses que les grains de sable d’une plage, qui forment la Confédération Galactique.

Là vit un peuple heureux, grouillante fourmilière pleine de diversité dans le tohu-bohu de ses races bigarrées.

Enviable civilisation, sur laquelle ne pèse plus aucun souci d’ordre matériel: une heure de travail par jour »

Extrait de : P. Barbet. « Vers un Avenir Perdu. »

Babel 3.805

Fiche de Babel 3.805

Titre : Babel 3.805
Auteur : Pierre Barbet
Date de publication : 1962
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Babel 3.805

« Néogénie

Un bureau du Biosbuilding de Galaxia, métropole du système Solaire. Deux hauts fonctionnaires nantis de l’insigne d’ingénieur de première classe – flèche topaze – sont en pleine discussion.
« Le premier rapport nous est parvenu de Laponie… Est-ce un hasard ? Toujours est-il qu’il annonçait la naissance d’un bébé-poisson. Vous me direz, mon cher Terfill, qu’en Laponie, c’est là un fait banal, et qu’un Inspecteur du Contrôle Malthusien a autre chose à faire que de s’occuper de naissances ichtyennes – exact, mais en l’occurrence, les parents étaient deux bons Lapons aussi normaux que vous et moi !
— Extraordinaire, mon cher Notoum ! remarqua le Suprême Directeur Sanitaire (S.D.S.), mais ne s’agissait-il pas d’une farce d’étudiants ? De tous temps, des farceurs ont exhibé de tels « jeux de la nature », comme ces sirènes des temps jadis, fabriquées de toutes pièces par d’adroits artisans. »

Extrait de : P. Barbet. « Babel 3.805. »

Le microbe détective par H. Clement

Fiche de Le microbe détective

Titre : Le microbe détective
Auteur : H. Clement
Date de parution : 1954
Traduction : P.-A. Gruénais
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Le microbe détective

« NAUFRAGE

Les zones d’ombre sont en général de bons endroits pour se dissimuler, même sur la Terre. Une frange de pénombre peut évidemment exister à l’endroit où s’arrête la grande lumière crue.
En dehors de la Terre, là où n’existe aucune atmosphère pour diffuser les ondes lumineuses, la transition entre la lumière et l’ombre est nette. L’ombre elle-même de la Terre, par exemple, est un cône sombre d’un million et demi de kilomètres de long dont la pointe se trouve dans le prolongement du soleil. Ces ténèbres recèlent les germes d’une invisibilité encore plus parfaite que toutes celles que l’on peut imaginer, car les seules lumières qui y pénètrent proviennent des étoiles et des rais faiblement renvoyés par la mince atmosphère qui entoure la Terre. »

Extrait de : H. Clement. « Le microbe détective. »