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Le manoir des tortures par Robert Lionel Fanthorpe

Fiche de Le manoir des tortures

Titre : Le manoir des tortures
Auteur : Robert Lionel Fanthorpe
Date de parution : 1966
Traduction : L. Lechaux
Editeur : Fleuve noir / Gore

Première page de Le manoir des tortures

« Marion Sanderson descendit du taxi qui l’avait amenée de Chiavenna à la station du téléphérique. Les milliers de crêtes enneigées des chaînes du Bernina mordaient à pleines dents l’azur céleste paradisiaque. Elle regarda vers le sud, de l’autre côté de la vallée de Chiavenna et elle aperçut la pointe nord du lac de Côme et, là-bas au loin, la vallée de l’Adda, se jetant par l’ouest dans les eaux dormantes du lac. À cet endroit, la frontière s’étire vers le sud et l’ouest, tel un doigt pointé vers la Suisse. Marion respira à pleins poumons l’air frais et pur de la montagne, le savourant comme un verre de champagne.

Un employé suisse de la station, vêtu d’un uniforme impeccable, à la moustache arrogante et aux yeux malicieux, lui sourit gentiment. Elle lui montra son passeport et ses billets.

— Vous venez d’Italie, mademoiselle  ?

— Oui.

— Bienvenue dans notre pays. Je pense que ce n’est pas votre première visite  ?

— Si, c’est la première. »

Extrait de : R. L. Fanthorpe. « Le manoir des tortures. »

Les larvoïdes par Shaun Hutson

Fiche de Les larvoïdes

Titre : Les larvoïdes
Auteur : Shaun Hutson
Traduction : L. Lechaux
Date de parution : 1983
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les larvoïdes

« Le bruissement d’ailes des tipules dans le bocal résonnait dans la nuit. Harold Pierce écoutait et souriait en observant les trois insectes qui se débattaient dans leur prison de verre. Mais ces lépidoptères si difficiles à attraper ne passionnaient pas trop ce garçonnet de quatorze ans  ; les faucheux étaient des proies plus faciles. Sa mère les appelait «  grandes pattes  » et ça l’amusait. Sa mère, qui d’ailleurs dormait seule ce soir. Harold ne comptait plus les hommes qui venaient à la maison.

Son père, Jack Pierce, s’était fait tuer six ans plus tôt à Dunkerque et depuis ce temps-là, sa mère… Parfois il les avait même vus lui donner de l’argent. Une nuit, il avait regardé par le trou de la serrure : sa mère était couchée avec deux hommes, nus tous les trois. Il les avait regardés longtemps s’ébattre sans comprendre. »

Extrait de : S. Hutson. « Les larvoïdes. »