Étiquette : L'ère de Pyroson

 

Les enfants du silence par C. Ecken

Fiche de Les enfants du silence

Titre : Les enfants du silence (Tome 2 sur 2 – L’ère de Pyroson)
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les enfants du silence

« Cécile Manvieu finit par se lever vers cinq heures du matin, abandonnant l’espoir de trouver le sommeil qui s’était trop longtemps fait attendre. Elle ne pouvait plus supporter de patienter au fond de son lit, défait par ses fréquents changements de position. Plus maintenant, alors que l’aube approchait.
Elle n’était pas particulièrement angoissée, ni véritablement nerveuse. Les soucis ne l’affectaient pas comme Mogoldo, qui se serait rendu malade pour moins que ça ; pour des problèmes moins graves que ceux qu’elle connaissait actuellement. Chez elle, les pensées continuaient à se dérouler sans heurt, sans se chevaucher. Elles ne devenaient pas confuses, puis irrationnelles ; quand les solutions se faisaient attendre, elles ne laissaient pas les émotions prendre le pas sur la réflexion et engendrer des terreurs sans nom, disproportionnées par rapport à la réalité. Non, ses pensées demeuraient claires et lucides, mais n’en étaient pas moins présentes, perturbant son sommeil. L’agaçant. Pas de noires pensées, mais des nuits blanches quand même. »

Extrait de : C. Ecken. « L’ère de Pyroson – Les enfants du silence. »

De silence et de feu par C. Ecken

Fiche De silence et de feu

Titre : De silence et de feu (Tome 1 sur 2 – L’ère de Pyroson)
Auteur : C. Ecken
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir

Première page De silence et de feu

« Le promeneur arpentait seul ce matin-là la rue encore pavée à l’ancienne. Il était tôt : le soleil se levait à peine. La solitude le réjouissait davantage qu’une foule dense et mouvante, malgré sa longue quinzaine de claustration au Centre d’Expérimentations. Sa bonne humeur ne manquait pas de raisons : il goûtait son premier jour de liberté retrouvée après tous ces tests effectués dans des salles confinées à l’extrême, il n’allait pas tarder à revoir sa femme qui ignorait son congé éphémère et enfin, il était reçu, admis, accepté – enrôlé, quoi ! – pour ce qu’il pressentait d’ores et déjà être le plus grand événement historique de ces trente dernières années. »

Extrait de : C. Ecken. « L’ère de Pyroson – De silence et de feu. »