Étiquette : L'ère d'exploration

 

L’oeuf du coucou par C. J. Cherryh

Fiche de L’oeuf du coucou

Titre : L’oeuf du coucou (Tome 4 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1985
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de L’oeuf du coucou

« Il était assis. Il sentait sous ses pieds nus le sable de synthèse du sol fin, presque impalpable, tout en brillances opalines. Les fenêtres de la salle ne donnaient sur aucun paysage urbain mais sur l’incessante et lente rotation de la plaine de Khoggut : vue mensongère ; le bruit de la circulation lui parvenait au travers des vitres.
Il s’appelait Duun, Dana Duun Shtoni no Lughn, mais Duun suffisait pour tous les jours. On lui donnait d’autres noms. Sey : général. Mingi : seigneur. Ou d’autres encore similaires. Hatani en était un. Mais pour l’heure, Duun suffisait. Il n’y en avait pas d’autre. De par le monde, tous les shonunin savaient ça ; oui, ils le savaient ; aussi, lorsque résonna le carillon de la porte et qu’on vint lui remettre l’étranger, celui qui le portait dans ses bras n’osa pas regarder Duun ; et ce n’était pas seulement pour éviter de voir les cicatrices qui sautaient aux yeux de tout shonun : des lignes pâles qui labouraient sa fourrure sur toute une moitié du visage, comme des traces sur un arbre foudroyé, des marques qui lui tordaient l’oreille droite et dotaient en permanence ses lèvres d’un rictus ironique, laissant à l’un des  »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – L’oeuf du coucou. »

Le voyageur de la nuit par C. J. Cherryh

Fiche de Le voyageur de la nuit

Titre : Le voyageur de la nuit (Tome 3 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1984
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Opta

Première page de Le voyageur de la nuit

« Trichanamarandu-kepta était le nom de <>, à la forme sujette à changement et aux configurations de conscience pareillement variables. Mais le Trichanamarandu-kepta interne se méfiait de la menace que présentaient les modifications subversives, car certains de ses hôtes à bord étaient instables de disposition et de santé mentale.
En ce qui concerne la propre stabilité mentale de <>, <> était raisonnablement assuré. <> possédait une perspective à plus longue échéance que la plupart et avait en conséquence un point de vue différent sur les événements. Les chronomètres qui pouvaient, après tant d’incidents et tant de transits dans l’espace discontinu, manifester des inexactitudes rampantes, rapportaient que le voyage avait jusqu’à présent duré plus de 100.000 années de vaisseau subjectives. Cela concordait avec la mémoire de <>. Des aberrations des deux côtés étaient possibles, mais <> était d’un autre avis. »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Le voyageur de la nuit. »

Port éternité par C. J. Cherryh

Fiche de Port éternité

Titre : Port éternité (Tome 2 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1978
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta

Première page de Port éternité

« C’était une nef splendide, la Vierge d’Astolat, belle comme peuvent l’être les vaisseaux lorsque le constructeur a eu carte blanche pour dépenser sans compter – et, de fait, l’argent ne signifiait rien pour ma Dame Dela Kirn, hormis la volupté et le confort qu’il pouvait lui procurer. J’étais la seule de l’équipage – du moins depuis le jour de l’embarquement – à avoir eu la chance de contempler la Vierge de l’extérieur.
Oui, c’était une machine splendide, aux lignes élancées, dont la forme effilée, néanmoins sans grand intérêt aérodynamique, flattait l’œil et indiquait que l’on n’avait pas affaire à un navire marchand, loin de là. L’intérieur n’était que luxe et agrément, ce qui ne manquait pas de me plaire, plus encore que les subtilités de sa conception technique.  »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Port Éternité. »

Les seigneurs de l’Hydre par C. J. Cherryh

Fiche de Les seigneurs de l’Hydre

Titre : Les seigneurs de l’Hydre (Tome 1 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1980
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu

Première page de Les seigneurs de l’Hydre

« S’il existait un lieu où il était possible de connaître une enfance heureuse, c’était bien Kethiuy. Les visiteurs étaient rares, les dangers inexistants. La propriété se trouvait sur Cerdin, non loin de la Cité, mais les collines et ses activités uniques la maintenaient à l’écart des manœuvres politiques de la Famille. Kethiuy possédait son lac et ses champs, ses jardins où les arbres-chandeliers s’élevaient telles des aiguilles duveteuses entre les quatorze dômes, dans cette vallée cernée par les ruches. Tous les majats qui commerçaient avec les hommes le faisaient par l’entremise de Kethiuy, le privilège des Meth-maren, ce clan et cette Maison de la Famille qui occupait la contrée. D’un côté s’étendaient les champs que se partageaient humains et majats ; de l’autre étaient disséminés les labos ; et le dernier tiers de la vallée était occupé par les entrepôts où les azis, ces humains obtenus par parthénogénèse, entassaient les richesses provenant des échanges avec les ruches et les produits des labos et des ordinateurs. Kethiuy était une ville autant qu’une Maison : autarcique et paisible, presque inchangée en ce qui concernait ses propriétaires. Car les Kontrin mesuraient leur durée de vie en termes de décennies  »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Les seigneurs de l’Hydre. »