Étiquette : Les écumeurs du silence
Le sombre éclat par M. Jeury
Fiche de Le sombre éclat
Titre : Le sombre éclat (Tome 2 sur 2 – Ecumeurs du silence)
Auteur : M. Jeury
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le sombre éclat
« Ce fut Juo qui trouva le puits de stocks du « Sanctuaire » de Max Kredi.
Ushaïa cherchait un puits traditionnel, comme celui de son village, comme tous ceux qu’elle avait vus dans les autres villages : une margelle de pierre et un cylindre de bois sur lequel s’enroulait une chaîne ou un câble avec un grappin au bout. Tels étaient les puits de stocks ; tels ils devaient être.
Juo ne croyait guère à l’histoire du Sanctuaire. Cependant, plus il visitait la maison forte du pont, ou ce qui en restait, plus il se persuadait que c’était une construction peu ordinaire et que l’histoire de Max Kredi contenait un fond de vérité. Une certitude : il y avait eu dans ce bâtiment des installations technologiques comparables à celles qui existaient dans les bases de Surveillance : en particulier l’éclairage électrique et une sorte de tableau de bord muni de plusieurs panneaux électroniques. »
Extrait de : M. Jeury. « Ecumeurs du silence – Le sombre éclat. »
Les écumeurs du silence par M. Jeury
Fiche de Les écumeurs du silence
Titre : Les écumeurs du silence (Tome 1 sur 2 – Ecumeurs du silence)
Auteur : M. Jeury
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les écumeurs du silence
« Ushaïa, maîtresse du village d’Acharac, fut réveillée par une forte angoisse dans la nuit du 22 septembre. Il lui sembla un instant que tous ses ennemis l’attaquaient à la fois. Un bœuf sauvage avait posé deux lourds sabots sur ses seins et lui écrasait la poitrine. Un chien géant lui serrait la gorge, prêt à lui broyer le larynx au moindre geste de fuite ou de défense… La main d’Haroun le Nomade, osseuse et griffue, pesait sur sa nuque comme pour lui briser les vertèbres. Et le silence des Écumeurs hurlait dans sa tête…
Haletante, elle se souleva sur les coudes, chercha son souffle, guetta la lueur du jour aux interstices des volets. C’était encore la nuit. Sa main droite dériva vers la lampe à pile solaire qu’elle savait se trouver sur sa table de chevet. Puis elle suspendit son geste à cause de Naha. L’enfant dormait à quelques mètres de son lit, dans une sorte de coque étroite et profonde. Elle avait treize ans. À cet âge, les autres filles du village étaient presque des jeunes femmes. »
Extrait de : M. Jeury. « Ecumeurs du silence – Les écumeurs du silence. »