Étiquette : Les enfants de Ji

 

Le sang du jal par P. Grimbert

Fiche de Le sang du jal

Titre : Le sang du jal (Tome 5 sur 5 – Les enfants de Ji)
Auteur : Pierre Grimbert
Date de parution : 2006
Editeur : Editions Octobre

Première page de Le sang du jal

« JE M’APPELLE YAN. Yan d’Eza, selon les lois du Matriarcat, qui retiennent le nom du village natal en l’absence d’autre patronyme familial connu. Mais aussi Yan le Curieux, sobriquet marquant plus ou moins officiellement ma qualité de magicien. Pourtant, je n’avais pas fait usage de ma Volonté depuis plus de vingt ans. Depuis cette fois où mes amis et moi avions affronté Saat.
Cette nuit-là, contraint de fuir le sorcier qui prenait possession de mon corps, j’étais descendu dans le Mausolée de Sombre. Un labyrinthe de ténèbres et de puanteur, bâti dans le seul but de donner au monstre un terrain de jeu à la hauteur de sa cruauté. Et le démon était venu à ma rencontre, de manière brutale, ainsi qu’il fallait s’y attendre… jouant avec moi comme un chat le fait avec une souris ; me frappant de griffes qu’il déployait en nombre, sans même me laisser l’occasion de l’entrevoir. J’aurais pu y perdre la vie ; mais le dernier-né de Karu finit malgré tout par écouter mon message. »

Extrait de : P. Grimbert. « Le Sang du Jal – Les enfants de Ji. »

Le patriarche par P. Grimbert

Fiche de Le patriarche

Titre : Le patriarche (Tome 4 sur 5 – Les enfants de Ji)
Auteur : Pierre Grimbert
Date de parution : 2005
Editeur : J’ai lu

Première page de Le patriarche

« Je suis SOMBRE. CELUI-QUI-VAINC. Ainsi en sera-t-il, à jamais. Quels que soient les noms que me donneront les hommes dans les siècles à venir, je resterai toujours « Sombre ». Au fond de moi-même, et devant les autres dieux. Ce simple mot est définitivement rattaché à mon existence. Enraciné dans l’éternité.
Et cette idée entretient ma rage.
Contrairement à la plupart de mes semblables, ce nom si important n’a été choisi que par un seul mortel. Une créature misérable, qui m’était inférieure en tout, et qui a pourtant posé les bornes de mon destin sans que je puisse y changer quoi que ce soit. Cet humain appelé Saat, a modelé mon esprit, m’a doté de pouvoirs, m’a donné une identité…
Je le hais, pour tout cela. »

Extrait de : P. Grimbert. « Le patriarche – Les enfants de Ji. »

La voix des aînés par P. Grimbert

Fiche de La voix des aînés

Titre : La voix des aînés (Tome 3 sur 5 – Les enfants de Ji)
Auteur : Pierre Grimbert
Date de parution : 2005
Editeur : Editions Octobre

Première page de La voix des aînés

« MON NOM EST CONNU à travers tous les Hauts-Royaumes, et même au-delà. Je suis l’Archiduchesse Agénor de Lorelia. Sœur cadette de son altesse Bondrian V, dit le Prudent, quatorzième souverain de la branche des Jarodiens… et probablement le dernier mâle de notre lignée à monter sur le trône.
Je voyage entre mes palais, de saison en saison, depuis déjà sept décennies. Toute une vie, trop vite passée, à œuvrer à la grandeur de notre nation… Un pays que j’ai toujours considéré comme le mien, mais dont les mémoires, les historiens et jusqu’aux faces de nos terces d’or ne retiendront qu’un seul visage : celui de mon frère.
Ce benêt sans envergure n’a pourtant que le mérite d’être né quelques années avant moi. Il serait bien incapable de régner sans son armée de ministres, de conseillers et autres consuls ! Ceux-là ne valent pas mieux que les courtisans qui rôdent sans cesse dans nos couloirs, en quête de nouveaux privilèges ou de calomnies à relayer sur leurs semblables. »

Extrait de : P. Grimbert. « La voix des ainés – Les enfants de Ji. »

La veuve barbare par P. Grimbert

Fiche de La veuve barbare

Titre : La veuve barbare (Tome 2 sur 5 – Les enfants de Ji)
Auteur : Pierre Grimbert
Date de parution : 2004
Editeur : Editions Octobre

Première page de La veuve barbare

« JE SUIS LA REINE CHE’B’REE LU WALLOS, fille de Tol’b’ree Lu Wallos. La vingt-sixième souveraine de la lignée des B’ree, dont le territoire s’étend depuis les monts de Gull jusqu’aux rives de la Miroise, au nord et à l’est, et jusque dans les vallées des sablantes, au sud.
Il y a une vingtaine d’années encore, mon royaume était deux fois plus grand… Et les pays wallattes dans leur ensemble s’étalaient sur au moins dix fois cette surface. Mais un jour est venu Saat, le maudit sorcier, et nous l’avons suivi dans une guerre qui s’est achevée par un massacre. Le nôtre. Ma race paye toujours le prix de son ambition…
Les Solenes et les Thalittes ont rongé nos frontières, jusqu’à nous coincer contre la montagne. Nos anciens esclaves sont devenus nos geôliers. Il faut nous battre constamment pour qu’ils ne deviennent pas aussi nos exterminateurs… »

Extrait de : P. Grimbert. « La veuve barbare – Les enfants de Ji. »

Le testament oublié par P. Grimbert

Fiche de Le testament oublié

Titre : Le testament oublié (Tome 1 sur 5 – Les enfants de Ji)
Auteur : Pierre Grimbert
Date de parution : 2004
Editeur : J’ai lu

Première page de Le testament oublié

« MON NOM EST CORENN. Je ne suis pas encore assez usée par le temps pour me considérer comme une vieille femme… mais la sincérité m’oblige à avouer mes soixante-deux ans.

Depuis pratiquement deux décennies, je suis Mère chargée des Relations mondiales, au Conseil permanent du Matriarcat de Kaul. Ma fonction me place souvent devant des choix difficiles. Tous les royaumes du monde connu, malgré une paix relative, ont des intérêts contraires. L’art diplomatique est le seul moyen de maintenir une certaine stabilité entre les nations. Pour autant, on ne peut rien recevoir sans donner, et Kaul est parfois forcé de faire des sacrifices pour conserver son indépendance…

Quelques-unes de ces pertes sont des vies humaines. Mes agents hors des frontières, souvent ambassadeurs, et plus rarement… espions. Bien qu’ils connaissent les risques de leurs missions, la disparition de ces volontaires est toujours une tragédie dont j’endosse seule la responsabilité. Ce sont mes choix qui ont conduit des diplomates à se faire décapiter par un chef de tribu jez, ou lyncher par des rebelles jérusniens. »

Extrait de : P. Grimbert. « Le Testament Oublié – Les enfants de Ji. »