Étiquette : Les flammes de la nuit

 

Les flammes de la nuit par M. Pagel

Fiche de Les flammes de la nuit

Titre : Les flammes de la nuit – l’intégrale
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 2014
Editeur : Les moutons électriques

Sommaire de Les flammes de la nuit

  • La sorcière
  • Le fou
  • Les cavaliers dorés
  • L’enchanteur

Première page de Les flammes de la nuit

« Princesse et sorcière, Rowena naquit quelques minutes après que le soleil fût devenu vert.

Dans le royaume de Fuinör, tout n’est que coutumes immuables, rituels éternellement répétés et rôles rigidement définis. Mais tout va changer : lorsque sept fées se sont penchées sur le ber­ceau pour honorer l’enfant, un présent est fait qui n’a jamais été destiné aux femmes du royaume : l’intelligence. Une femme intelligente ! Étrange et complexe cadeau de l’enchanteur, qui a décidé que les choses devaient chan­ger. Le destin de Rowena sera celui de l’insoumission, bouleversant les carcans de ce monde étrange. »

Extrait de M. Pagel. « Les Flammes de la nuit. »

Soleil pourpre, soleil noir par M. Pagel

Fiche de Soleil pourpre, soleil noir

Titre : Soleil pourpre, soleil noir (Tome 4 sur 4 – Les flammes de la nuit)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1987
Editeur : Fleuve noir

Première page de Soleil pourpre, soleil noir

« Les neiges recouvraient Fuinör. Dans la contrée des semailles, de flocon en flocon, de gelée en gelée, le sol s’était vêtu d’une couche de glace interdisant tout travail de la terre. Serrés autour d’une cheminée où se consumaient quelques maigres tisons, les serfs attendaient au sein de leur chaumière le début de la saison des fleurs. Pour eux, cette période de cent jours où rien ne poussait était la pire. Leurs maigres réserves de grain, ce qu’avaient bien voulu leur laisser les nobles, permettaient à peine de cuire un pain par jour. Et les haillons qu’animait aux beaux jours un vent chaud ne semblaient aujourd’hui adhérer à leur corps que pour mieux les serrer dans un étau glacé. Bien sûr, pendant la saison des neiges ils ne s’épuisaient pas au travail. Mais il se trouvait parfois un chevalier pour venir le leur reprocher et, fort de ce prétexte, distribuer horions et coups d’épée. »

Extrait de : M. Pagel. « Soleil Pourpre, Soleil Noir – Les flammes de la nuit. »

Les cavaliers dorés par M. Pagel

Fiche de Les cavaliers dorés

Titre : Les cavaliers dorés (Tome 3 sur 4 – Les flammes de la nuit)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1987
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les cavaliers dorés

« Le soleil violet brillait au-dessus du miroir, illuminant tout le pays de Fuinör – immense île circulaire, perdue au sein d’un océan sans limites aux eaux vermillon. C’était la saison des fleurs. Une multitude de bourgeons naissaient, gonflaient, explosaient pour libérer les feuilles rosées qui ne tarderaient pas à adopter le pourpre de leurs aînées, le pourpre de la grande forêt. Dans la contrée des semailles, les serfs s’activaient, creusant un sol à peine dégelé pour y planter les semences des prochaines récoltes. Déjà des chevaliers envoyés du château du roi étaient venus s’assurer qu’ils ne restaient pas inactifs. Lorsque l’ardeur du travail ne leur avait pas semblé suffisante, ils avaient distribué gaillardement horions et coups du plat de l’épée ; certains serfs prétendaient même avoir été frappés sans raison, pour le plaisir, mais nul ne les écoutait. Avec des discours comme ceux-là on finissait sur la roue. Après tout les nobles avaient droit de vie ou de mort sur le bas-peuple. Bien heureux ceux qui les offensaient et ne récoltaient que quelques bosses. »

Extrait de : M. Pagel. « Les Cavaliers Dorés – Les flammes de la nuit. »

Le fou par M. Pagel

Fiche de Le fou

Titre : Le fou (Tome 2 sur 4 – Les flammes de la nuit)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le fou

« Le vent s’était levé dès l’aube, chassant du ciel pourpre quelques inoffensifs nuages. C’était la saison des fruits, dans la dixième année du soleil indigo ; au bord de la mer il pleuvait rarement.

Les vagues se dressaient au gré du souffle tiède, hautes murailles grenat, frangées d’écume, semblant vouloir conquérir la terre pour s’y briser l’instant d’après. Guerrières impuissantes et obstinées, elles s’abattaient avec fracas sur le sable de la crique puis s’en venaient y mourir dans un dernier sanglot.

Debout à la frontière du sable sec et du sable mouillé, un jeune homme brun immobile regardait la mer. Chaque jour que faisaient les Dieux, il venait ici. Chaque jour il était venu, depuis qu’il avait appris à marcher  – ou peu s’en fallait. Parfois il ne s’attardait guère, mais sa contemplation pouvait tout aussi bien durer des heures, surtout si la marée montait. Et quand, plus forte ou plus hardie que ses sœurs, une vague menaçait de reculer les limites du domaine marin, il faisait un pas en arrière, voire un petit saut assez comique si par extraordinaire il se trouvait surpris. »

Extrait de : M. Pagel. « Le Fou – Les flammes de la nuit. »

Rowena par M. Pagel

Fiche de Rowena

Titre : Première époque : Rowena (Tome 1 sur 4 – Les flammes de la nuit)
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 1986
Editeur : Fleuve noir

Première page de Rowena

« Dix années le soleil jaune avait brillé sur le pays de Fuinör.

Dix années de rêve le bleu du ciel s’était reflété dans l’océan, dont déferlaient les vagues sur des plages aux sables dorés. Dix années d’espoir le cœur des forêts avait été marqué d’un vert profond. Dix années d’amour, au château du roi, le teint des gentes dames s’était orné de rose.

Dix années de haine le sang des blessés avait coulé rouge vif.

Lorsque parut la dernière aube de la décennie, l’enchanteur arriva au seuil de la contrée du miroir.

Il avait quitté son domaine forestier depuis de longues journées pour accomplir ce pèlerinage à la nature, au miroir, comme il le faisait tous les dix ans, chaque fois que changeait le soleil. »

Extrait de : M. Pagel. « Rowena – Les flammes de la nuit. »