Étiquette : livre
Samuraï city par Johan Heliot et Xavier Mauméjean

Fiche de Samuraï city
Titre : Samuraï city (Tome 4 sur 4 – Bouclier du temps)
Auteur : Johan Heliot et Xavier Mauméjean
Date de parution : 2007
Editeur : Fleurus
Première page de Samuraï city
« Nipponkoku signifie “soleil levant” en japonais. Tel est le nom que s’est donné l’archipel, composé de quatre îles principales et de milliers d’autres plus petites. Aujourd’hui, le monde entier a les yeux braqués sur un pays qui n’aura bientôt plus besoin de nom, car il aura cessé d’exister. »
Le journaliste de la grande chaîne câblée américaine parlait face à la caméra. L’image tressautait, car l’équipe de reportage se tenait dans la carlingue d’un hélicoptère, minuscule insecte emporté par les vents qui grondaient au-dessus de Tokyo.
À peine quelques heures auparavant, l’archipel était parfaitement calme. Rien ne laissait envisager le terrible ouragan qui allait s’abattre sur Honshu. L’île était à présent secouée par la tempête, mais aussi par de violents tremblements de terre. Dépassés par les événements, les météorologistes avaient fini par réagir, analysant les données fournies par les stations internationales. Ils avaient hésité avant de répandre la nouvelle, aussitôt relayée par toutes les agences de presse : un raz de marée s’apprêtait à dévaster la côte est d’Honshu avant de ravager Tokyo ! »
Extrait de : J. Heliot et X. Mauméjean. « Samouraï City. »
La marque du dragon par Johan Heliot et Xavier Mauméjean

Fiche de La marque du dragon
Titre : La marque du dragon (Tome 3 sur 4 – Bouclier du temps)
Auteur : Johan Heliot et Xavier Mauméjean
Date de parution : 2007
Editeur : Fleurus
Première page de La marque du dragon
« Mon nom est James. Seulement James… Je suis au service de la famille Grendel depuis toujours.
Les Grendel ne sont pas une famille comme les autres. Chacun de ses membres possède le don de voyager à travers les époques et les univers. Pour cela, il ne suffit pas de claquer des doigts ! Il faut utiliser le Pont, unique et précieuse machine dont j’ai la garde. Le Pont est à l’abri dans les sous-sols du Manoir de Fer, la vieille demeure familiale bâtie près de Grandville.
Il y a peu, Marcus Grendel – mon employeur et néanmoins ami – a disparu en affrontant son vieil ennemi, connu sous l’identité du Magicien noir. Marcus a juste eu le temps d’adresser un message à son fils, David, lui demandant de prendre le relais dans la lutte éternelle des Grendel contre le chaos.
David ne s’attendait pas à ça ! Avant de rejoindre le Manoir, il coulait des jours heureux dans une vénérable institution britannique, où d’éminents professeurs ont tenté de lui inculquer la plus parfaite éducation – même si je me permets parfois de douter qu’ils y soient parvenus… »
Extrait de : J. Heliot et X. Mauméjean. « La marque du dragon. »
Forban ! par Johan Heliot

Fiche de Forban !
Titre : Forban ! (Tome 2 sur 2 – Alexia Dumas)
Auteur : Johan Heliot
Date de parution : 2013
Editeur : L’Atalante
Première page de Forban !
« Parce qu’il était sans pitié, on le craignait dans toute la Caraïbe. Son nom faisait trembler les marins honnêtes aussi bien que les flibustiers, ces fripouilles sans foi ni loi habituées au pillage et au rançonnage. Les gouverneurs des îles et des provinces avaient mis sa tête à prix, mille livres, non, plutôt dix mille ! Dès que paraissait à l’horizon son pavillon, la terreur s’emparait des équipages. Son drapeau était rouge comme le sang versé et s’ornait du crâne d’un squelette grimaçant, promesse d’une mort certaine en cas de résistance. Mais personne n’aurait osé engager le combat contre lui. Car il était le terrible capitaine Dumas et rien ne lui faisait peur, pas même le diable qui, disait-on, s’enfuyait en entendant prononcer son nom…
— Jonas, crénom ! Vas-tu répondre, à la fin ? Où te caches-tu, marmouset ?
Ce n’était pas la voix du diable, en l’occurrence, mais celle du vieux Touratier qui l’apostrophait depuis le pont. Allongé sur la grande hune, Jonas entrouvrit l’œil. »
Extrait de : J. Heliot. « Forban !. »
Flibustière ! par Johan Heliot

Fiche de Flibustière !
Titre : Flibustière ! (Tome 1 sur 2 – Alexia Dumas)
Auteur : Johan Heliot
Date de parution : 2012
Editeur : L’Atalante
Première page de Flibustière !
« — J’aperçois le pavillon noir ! annonça la vigie depuis son nid haut perché au sommet du grand mât.
Ce fut aussitôt le branle-bas dans l’entrepont de La Destinée, trois-mâts barque en provenance de La Rochelle. Au son de la cloche et des cris du maître d’équipage, matelots et moussaillons, charpentiers et calfats tombèrent de leur hamac, encore ensommeillés mais déjà prêts au combat.
Sur le pont principal, les hommes de quart se rassemblèrent sous la dunette pour recevoir les ordres du capitaine. Pendant ce temps, les officiers faisaient procéder à la distribution des armes. Fusils, pistolets et grenades passaient de main en main. Ceux qui n’étaient pas servis se contenteraient de leur couteau, sinon d’un gourdin improvisé.
Le lieutenant Chassagne fit irruption dans la cabine réservée aux passagers sans avoir pris la peine de frapper, ce qui témoignait de sa nervosité.
— Il va y avoir du grabuge avec les pirates. Le capitaine m’envoie pour veiller sur vous. »
Extrait de : J. Heliot. « Flibustière. »
Yriel par Robert Alexandre

Fiche de Yriel
Titre : Yriel
Auteur : Robert Alexandre
Date de parution : 1989
Editeur : Fleuve noir
Première page de Yriel
« La fille poussa un grognement rauque, d’inquiétude et d’hostilité.
Elle était perchée à l’extrême bord du précipice, accroupie sur une sorte de dalle naturelle en surplomb, inclinée à quarante-cinq degrés. Elle se retenait d’un seul bras au tronc d’un arbuste épineux, le corps tout entier dans le vide, comme une gargouille en haut de son clocher.
Mais une gargouille qui aurait oublié d’être laide.
Elle était très jeune. Seize ou dix-sept ans, pas davantage. Nue comme au jour de sa naissance. Sa peau hâlée était grise de crasse et de poussière. Ses jambes et ses bras griffés de ronces. Sa main libre serrait un caillou aux arêtes vives. Il y avait quelque chose de primitif, d’animal, dans ses gestes comme dans ses attitudes. Mais un animal de race, fin, rayonnant de santé et de vitalité sauvage. Un corps souple et délié, tout élégance et courbes douces. De petits seins fermes, aux aréoles claires. Une taille mince et cambrée. Un ventre plat, à peine ombré de toison pâle. Des hanches lyres, d’adolescente, de femme-enfant. Des jambes longues, aux muscles fins. »
Extrait de : R. Alexandre. « Yriel. »
Sandrinhar par Robert Alexandre

Fiche de Sandrinhar
Titre : Sandrinhar
Auteur : Robert Alexandre
Date de parution : 1975
Editeur : Alsatia
Première page de Sandrinhar
« L’hiver avait couvert de neige les flancs de la montagne. Le ciel était de plomb, et les vieux pins ployaient leurs branches sombres sous leur manteau immaculé. C’était l’époque sédentaire, où les montagnards ne s’éloignent plus guère de leurs cavernes, où les femmes, les enfants et les vieillards restent tapis au fond de leur trou de rocher comme des bêtes frileuses, sous la protection redoutable du dieu Rouge, du feu aux langues claires, qu’un jour, un Oyack avait dérobé aux esprits de l’orage.
C’était l’époque sédentaire, et pourtant, les Oyacks marchaient de l’aube au soir sur la piste enneigée qui descend vers la plaine. Ils ne portaient plus, pour la plupart, ces chaudes tuniques, ces robes épaisses que les femmes cousent avant les premiers froids dans la peau des ours et des aurochs abattus par les guerriers. On les voyait à-demi vêtus, les cheveux fous emmêlés par la bise, hâves, claquant des dents, le corps marbré de plaques violettes, tituber d’épuisement au hasard des sentiers inconnus. »
Extrait de : R. Alexandre. « Sandrinhar. »
Les orphelins d’Almeray par Robert Alexandre

Fiche de Les orphelins d’Almeray
Titre : Les orphelins d’Almeray (Tome 5 sur 5 – Mykir)
Auteur : Robert Alexandre
Date de parution : 1981
Editeur : Alsatia
Première page de Les orphelins d’Almeray
« Ce n’était pas un astronef. Ce que les créatures qui l’avaient conçue appelaient leur Unité Mobile était en fait un univers dans l’Univers, un lieu étrange, presque magique, pareil au pays au-delà du miroir d’Alice, où le temps et l’espace perdaient toute valeur, où toutes les lois physiques étaient abolies. L’unité Mobile pouvait tout faire : Parcourir en une fraction de seconde les infinités du Cosmos, remonter le temps ou le descendre, se matérialiser à l’intérieur d’un champ de force ou derrière un blindage de plomb, s’étirer au-delà des galaxies pour permettre à ses maîtres d’observer l’agonie d’une étoile comme on examine un fruit talé que l’on tient dans la main, ou se faire minuscule, invisible, pour leur faire surprendre la vie des créatures qui peuplaient les mondes les plus inhospitaliers. L’Unité Mobile était en fait l’instrument le plus parfait qui se puisse concevoir pour des explorateurs de l’Univers. »
Extrait de : R. Alexandre. « Mykir – Les orphelins d’Almeray. »
Escale sur Mytilia par Robert Alexandre

Fiche de Escale sur Mytilia
Titre : Escale sur Mytilia (Tome 4 sur 5 – Mykir)
Auteur : Robert Alexandre
Date de parution : 1976
Editeur : Alsatia
Première page de Escale sur Mytilia
« C’était, sur le fond sombre d’un ciel piqueté d’étoiles innombrables, une sphère d’un bleu verdâtre, rugueuse comme une orange, frileusement drapée du voile vaporeux, délicatement ajouré, de ses nuages… Mykir détaillait la planète inconnue qui emplissait presque, maintenant, l’écran de vision extérieure. La main forte de son père se posa, amicale, sur son épaule.
— Eh bien, mon garçon, tu ne dis rien ? Qu’en penses-tu ?
Mykir se borna à émettre un soupir indifférent. Un pli de contrariété dessina une petite ride verticale entre les sourcils de Rolf. À vrai dire, le géant était assez inquiet : Mykir ne s’était jamais vraiment remis de la perte brutale de Céryl{1}. Il n’arrivait toujours pas à la considérer autrement que comme un être vivant. Il ne voulait penser à elle que comme une amie sincère et dévouée au point de se sacrifier pour lui. Il rejetait obstinément la trop prosaïque réalité. »
Extrait de : R. Alexandre. « Mykir – Escale sur Mytilia. »
Les gardiens de l’Univers par Robert Alexandre

Fiche de Les gardiens de l’Univers
Titre : Les gardiens de l’Univers (Tome 3 sur 5 – Mykir)
Auteur : Robert Alexandre
Date de parution : 1976
Editeur : Alsatia
Première page de Les gardiens de l’Univers
« C’était un coin secret de verdure et d’ombrages. Une rivière limpide promenait son indolence aimable entre des rives luxuriantes frangées parfois de sable blond, et reflétait en taches dansantes de lumière un bon soleil paisible, ardent sans cruauté. La brise se jouait en froissant les feuillages, et mêlait des parfums de fleurs à des senteurs de terre mouillée. Les oiseaux célébraient en parfaite harmonie la splendeur du ciel bleu et la tiédeur du jour. Une bête passa, furtive, et disparut, élégante en manteau de fourrure précieuse, vers quelque rendez-vous sous les feuillages.
Nu et sain comme un jeune animal, Kwan s’ébattait dans le courant avec l’insouciante bonne humeur d’un dauphin, s’abandonnant avec délices à la caresse de l’eau fraîche sur son corps, profitant pleinement de cet instant de félicité magique, dans la sagesse d’une simplicité qui valait tous les trésors du monde. »
Extrait de : R. Alexandre. « Mykir – Les gardiens de l’Univers. »