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Le réveil du dieu de pierre par P. J. Farmer

Fiche de Le réveil du dieu de pierre

Titre : Le réveil du dieu de pierre
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1970
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le réveil du dieu de pierre

« Il s’éveilla… Aucune idée de l’endroit où il se trouvait !…

À une quinzaine de mètres crépitait un rideau de flammes. La fumée, l’odeur de bois brûlé lui emplissaient les narines et ses yeux se noyèrent de larmes. Quelque part, on échangeait des cris, des hurlements de douleur et de rage.

À l’instant précis où ses yeux s’étaient rouverts, il avait entrevu un morceau de plastique tomber de sous ses bras tendus droits devant lui.

Il sentit un choc léger sur ses genoux et quelque chose glissa le long de ses jambes avant d’atterrir sur le disque de pierre où il était juché.

Il était assis dans un fauteuil… le fauteuil de son bureau ! Le siège reposait sur un énorme trône taillé dans le granit et planté au centre d’une plate-forme ronde en pierre également. La roche portait de larges taches brun-rougeâtre. L’objet qui venait de tomber, c’était une partie du pupitre sur lequel il se penchait précisément au moment de… sa mort ? »

Extrait de : P. J. Farmer. « Le réveil du dieu de pierre. »

La porte du temps par P. J. Farmer

Fiche de La porte du temps

Titre : La porte du temps
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1966
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir

Première page de La porte du temps

« La guerre était terminée depuis un an lorsque mon éditeur m’envoya en Norvège pour y rencontrer Roger Two Hawks. J’avais carte blanche pour négocier avec lui les termes d’un contrat particulièrement alléchant, surtout si l’on se rappelle les incroyables difficultés que rencontrait alors un auteur pour se faire publier et distribuer. C’était sur ma requête que cette mission m’avait été confiée : j’avais entendu raconter toutes sortes de fables sur Roger Two Hawks, invraisemblables pour la plupart, parfois même contradictoires. Mes informateurs m’avaient pourtant tous juré la véracité de leurs témoignages.

J’étais tellement dévoré de curiosité que si mon employeur avait repoussé ma demande, j’aurais été capable de démissionner sur-le-champ pour me rendre en Norvège de mon propre chef. Et pourtant, dans ma partie, les boulots ne couraient pas les rues, à cette époque !… Objectif primordial : rebâtir un monde, une civilisation, réduits à néant. »

Extrait de : P. J. Farmer. « La porte du temps. »

Droit de vie et de mort par R. Silverberg

Fiche de Droit de vie et de mort

Titre : Droit de vie et de mort
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1957
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir

Première page de Droit de vie et de mort

« Les bureaux du Département du Contrôle Démographique, familièrement surnommé le Condé, occupaient du vingtième au vingt-neuvième étage du Building Cullen, cette monstruosité architecturale de cent étages caractéristique du style néo-victorien du XXIIe siècle, au moment où son insupportable exubérance ornementale se trouvait à son paroxysme. Roy Walton, administrateur en second du Condé, se sentait sincèrement obligé de se présenter à lui-même toutes ses excuses en se forçant à pénétrer chaque matin dans ce qui lui semblait être un monument érigé à la gloire de la laideur.
Depuis qu’il avait pris son poste, il s’était arrangé pour redécorer entièrement son bureau au vingt-huitième étage, c’est-à-dire juste au-dessous de celui de FitzMaugham, le directeur ; mais cela ne créait qu’une minuscule oasis pour le repos des yeux, au sein de cette débauche d’horreur à laquelle il était illusoire d’espérer échapper. Car en dépit de son importance vitale, le Condé était impopulaire : aussi ce Département ne s’était-il pas vu attribuer des locaux plus attrayants que ceux des bourreaux quelques siècles plus tôt. »

Extrait de : R. Silverberg. « Droit de vie et de mort. »

Au temps pour l’espace par R. Silverberg

Fiche d’Au temps pour l’espace

Titre : Au temps pour l’espace
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1958
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir

Première page d’Au temps pour l’espace

« Les quatre impitoyables coups de gong du réveil retentirent, clairs et sonores, et dans tout le vaisseau, les membres de l’équipage débaroulèrent de leurs couchettes pour attaquer une nouvelle journée. Pendant leur sommeil, le grand astronef avait poursuivi sa course silencieuse à travers la nuit sans fin de l’espace, les rapprochant pas à pas de la planète mère : la Terre. Le Valhalla s’en revenait d’Alpha du Centaure.
Mais un homme, à bord, avait devancé la sonnerie matinale. Pour Alan Donnell, le jour avait débuté plusieurs heures auparavant. Nerveux, incapable de dormir, il s’était coulé sans bruit hors de sa cabine, située, comme celle de tous les autres célibataires, à l’avant, pour se diriger vers l’écran panoramique principal et contempler cette planète verte, droit devant lui, qui grandissait imperturbablement sous ses yeux. »

Extrait de : R. Silverberg. « Au temps pour l’espace. »

Le dernier chant des sirènes par P. Anderson

Fiche de Le dernier chant des sirènes

Titre : Le dernier chant des sirènes
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 1982
Traduction : M. Lodigiani
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le dernier chant des sirènes

« Le nouvel archidiacre qui entra en fonction auprès de l’évêque de Viborg se nommait Magnus Gregersen. Il avait étudié à Paris et jouissait d’une instruction plus étendue que la moyenne ; d’autre part, il était rigoureusement pieux et intègre. Pourtant, le peuple le trouvait trop strict et n’appréciait pas plus l’arrivée de sa grande silhouette décharnée surmontée d’un visage sévère que celle de n’importe quel autre corbeau dans les champs. L’évêque, quant à lui, le considérait comme l’homme de la situation, car les mœurs s’étaient relâchées durant les années de luttes internes qui avaient ravagé le Danemark après la mort du roi Valdemar le Victorieux.
Parcourant toute la côte du pays Jutes en tant que prévôt épiscopal, Magnus arriva au village d’Als.  »

Extrait de : P. Anderson. « Le dernier chant des sirènes. »