Étiquette : Londreys
X comme inconnu par I. Asimov
Fiche de X comme inconnu
Titre : X comme inconnu
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1984
Traduction :
Editeur : Londreys
Première page de X comme inconnu
« LUMIERES !
J’ai décrit dans un de mes précédents livres comment Newton avait identifié en 1666 le spectre lumineux. Cependant, l’existence du spectre n’expliquait pas en lui-même la nature de la lumière. Newton pensait que la lumière consistait en une sorte de nuage de particules microscopiques qui voyageaient en ligne droite. Son raisonnement s’appuyait sur le fait que l’ombre projetée par la lumière avait des contours nets. Si la lumière était représentée par des ondes, comme le maintenait une autre théorie, alors elle devait s’incurver au bord de l’obstacle et projeter une ombre diffuse, voire pas d’ombre du tout. Après tout, les vagues d’un plan d’eau contournent les obstacles et le son, que l’on suspectait fortement d’être représenté par des ondes, fait de même.
Un contemporain de Newton, le scientifique hollandais Christian Huygens (1629-1695), qui était le principal défenseur de la notion d’onde lumineuse, soutenait que plus courte était l’onde, plus faible était sa tendance à s’incurver au contact d’un obstacle. Dans ce cas, les contours nets des ombres ne représentaient plus un argument s’opposant à la théorie ondulatoire dès lors que l’on pouvait prouver que ces ondes étaient suffisamment courtes. »
Extrait de : I. Asimov. « X, comme inconnu. »
Orbite hallucination par I. Asimov
Fiche d’Orbite hallucination
Titre : Orbite hallucination
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1983
Traduction : F. Valorbe, P. Billon, M. Bocard, M. Fichkine, C. Grégoire, M. Rivelin, J. J. M. & C. M. Bailly
Editeur : Londreys
Sommaire d’Orbite hallucination :
- C’est vraiment une bonne vie par J. Bixby
- La machine à capter les sons par R. Dahl
- Orbite hallucination par J. T. McIntosh
- Le vainqueur par D. E. Westlake
- Un autre nom pour la rose par C. Anvil
- L’homme qui n’oubliait jamais par R. Silverberg
- Cycle fermé par I. Asimov
- Absalon par H. Kuttner
- Les ailes de l’ombre par F. Saberhagen
- En cas d’incendie par R. Garrett
- Du bon usage des amis par J. Brunner
- Les conducteurs par E. W. Ludwig
Première page de C’est vraiment une bonne vie
« Sur la véranda, tante Amy se balançait dans le fauteuil à bascule à haut dossier et s’éventait, quand Bill Soames atteignit à bicyclette le haut de la route et s’arrêta devant la maison.
Tout transpirant sous le « soleil » de l’après-midi, Bill souleva la caisse de produits d’épicerie, la retira du grand panier posé sur la roue avant de la bicyclette et se dirigea vers le perron.
Le petit Anthony était assis sur la pelouse et jouait avec un rat. Il avait attrapé le rat dans la cave – il lui avait fait croire qu’il sentait du fromage, le fromage à l’odeur la plus riche, le fromage le plus délicieusement crémeux qu’un rat eût jamais cru sentir, et il était sorti de son trou, et maintenant Anthony le tenait par la pensée et lui faisait faire des tours.
Quand le rat vit venir Bill Soames, il essaya de s’enfuir, mais Anthony dirigea sa pensée sur lui, et le rat culbuta sur l’herbe et resta couché là tout tremblant, ses petits yeux noirs brillants de terreur. »
Extrait de : I. Asimov. « Orbite hallucination : nouvelles de science-fiction. »