Étiquette : Lourbet

 

Eterna par C. D. Simak

Fiche d’Eterna

Titre : Eterna
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1967
Traduction : F. Lourbet
Editeur : Albin Michel

Première page d’Eterna

« Le « jury » cliquetait allègrement en dactylographiant à toute allure le verdict. La feuille de papier se couvrait de lettres qui formaient des mots. Ils devenaient à leur tour des phrases.
La machine s’arrêta et le juge fit un signe de tête au greffier. Celui-ci s’avança vers le jury, dégagea la feuille de papier portant la sentence, la prit à deux mains et se tourna vers le magistrat :
— Accusé, levez-vous, dit celui-ci.
Franklin Chapman se dressa sur ses pieds. Ann Harrison, assise à ses côtés, l’imita et lui posa la main sur le bras. À travers le mince tissu de la chemise, elle sentait les muscles de l’homme se contracter. »

Extrait de : C. D. Simak. « Eterna. »

Manque de pot ! par P. K. Dick

Fiche de Manque de pot !

Titre : Manque de pot !
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1969
Traduction : F. A. Lourbet
Editeur : Champ Libre

Première page de Manque de pot !

« SON père avait soigné les poteries avant lui. Aussi, guérissait-il les céramiques, n’importe quelle céramique réchappée du passé, le temps d’avant la guerre où les objets n’étaient pas encore tous faits de plastique. Une porcelaine était une chose merveilleuse, et chacune devenait un objet d’amour, un souvenir inoubliable, après qu’elle était repartie de chez lui, guérie. Sa forme, sa texture, son éclat restaient en lui à jamais.
Malheureusement, plus personne n’avait besoin de ses services. Il ne restait que trop peu de pièces en céramique et ceux qui les possédaient prenaient grand soin de ne pas les briser.
Je m’appelle Joe Fernwright, commença-t-il à soliloquer. Je suis le meilleur guérisseur de poteries de la Terre. Moi, Joe Fernwright, je ne suis pas comme les autres hommes.
Dans son atelier, des tas de caisses vides s’empilaient. Des récipients d’acier dans lesquels il retournait les poteries guéries. Mais à l’endroit où arrivaient les colis, il n’y avait pratiquement rien. Son établi était vide depuis sept mois. »

Extrait de : P. K. Dick. « Manque de pot !. »

Rocket vers la lune par R. Marsten

Fiche de Rocket vers la lune

Titre : Rocket vers la lune
Auteur : R. Marsten
Date de parution : 1953
Traduction : F. Lourbet
Editeur : Daniber

Première page de Rocket vers la lune

« Derniers préparatifs

Ted Baker s’adossa à la tour radar dont les antennes exploraient l’horizon en tous sens au-dessus de sa tête et il examina le spectacle de l’Astrodrome en pleine activité. Le ciel d’un bleu intense semblait ignorer la menace de la fusée dressée orgueilleusement vers lui, là-bas, au centre du terrain.
Des chariots rouge vif se pressaient autour de l’astronef. Des tracteurs et des jeeps sillonnaient les pistes et le personnel de la base s’affairait auprès des postes de radio et de radar, des réservoirs de carburant, des ateliers, du laboratoire d’astronomie, de la station météo et de tours de contrôle.
Des techniciens en salopette, couverts de sueur et de graisse, couraient de droite et de gauche comme des fourmis. »

Extrait de : R. Marsten. « Rocket vers la Lune. »

Deathworld – l’intégrale par H. Harrison

Fiche de Deathworld – l’intégrale

Titre : Deathworld – l’intégrale (Monde de la mort)
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 2006
Traduction : F. Lourbet, I. Tate, F. Le Berre
Editeur : Bragelonne

Sommaire de Deathworld – l’intégrale

  • Le monde de la mort
  • Appsala
  • Les cavaliers barbares
  • Le vaisseau en sommeil

Première page de Le monde de la mort

« Comme à regret, avec un chuintement à peine perceptible, la capsule tomba dans le panier de réception. La sonnette retentit une fois et se tut. Jason dinAlt fixa cette capsule inoffensive, comme s’il s’était agi d’une bombe à retardement.
Quelque chose ne collait pas. Il sentit une boule dure se former dans son estomac. C’était non pas un mémo interservices courant ou un message de l’hôtel, mais un pli personnel, scellé. Il ne connaissait pourtant personne sur cette planète, y étant arrivé moins de huit heures auparavant. Puisque son nom même était nouveau – remontant à son dernier changement de vaisseau –, il était impossible qu’il reçût un message personnel. Pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence.
Cassant le sceau avec son ongle, il enleva le couvercle. L’enregistreur placé dans la capsule grosse comme un crayon donnait à la voix enregistrée un  »

Extrait de : H. Harrison. « Deathworld – intégrale. »

Le monde de la mort par H. Harrison

Fiche de Le monde de la mort

Titre : Le monde de la mort (Tome 1 sur 4 – Monde de la mort)
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 1960
Traduction : F. Lourbet
Editeur : J’ai lu

Première page de Le monde de la mort

« Comme à regret, avec un chuintement à peine perceptible, la capsule tomba dans le panier de réception. La sonnette retentit une fois et se tut. Jason dinAlt fixa cette capsule inoffensive, comme s’il s’était agi d’une bombe à retardement.
Quelque chose ne collait pas. Il sentit une boule dure se former dans son estomac. Ce n’était pas un mémo interservice courant ni un message de l’hôtel, mais un pli personnel, scellé. Il ne connaissait pourtant personne sur cette planète, y étant arrivé moins de huit heures auparavant. Puisque son nom même était nouveau – remontant à son dernier changement de vaisseau – il était impossible qu’il reçût un message personnel. Pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence.
Cassant le sceau avec son ongle, il enleva le couvercle. L’enregistreur placé dans la capsule grosse comme un crayon donnait à la voix enregistrée un  »

Extrait de : H. Harrison. « Monde de la mort – Le monde de la mort. »