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Neverwhere par N. Gaiman

Fiche de Neverwhere

Titre : Neverwhere
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1996
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Première page de Neverwhere

« C’était le milieu du seizième siècle, et il pleuvait sur la Toscane : une méchante pluie froide qui peignait le monde en gris.

Une traînée de fumée noire montait du modeste monastère sur la colline, vers le ciel du petit matin.

Sur la colline, deux hommes assis regardaient le bâtiment brûler.

— Et ceci, monsieur Vandemar, déclara le plus petit des deux en indiquant d’une main graisseuse la colonne de fumée, va nous offrir un très beau sinistre, dès que la conflagration aura bien pris. Toutefois, le strict respect de la vérité me contraint à le confesser : je doute qu’aucun de ses habitants ne soit en position d’en savourer pleinement les charmes.

— À cause qu’y sont morts, vous voulez dire, monsieur Croup ? s’enquit son compagnon. »

Extrait de : N. Gaiman. « Neverwhere. »

Miroirs et fumée par N. Gaiman

Fiche de Miroirs et fumée

Titre : Miroirs et fumée
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1998
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Miroirs et fumée

  • Chevalerie
  • Nicholas était …
  • Le prix
  • Le troll sous le pont
  • Ne demandez rien au diable
  • Le bassin aux poissons et autres contes
  • La route blanche
  • La reine d’épées
  • Changements
  • La fille des chouettes
  • La spéciale des shoggoths à l’ancienne
  • Virus
  • Cherchez la fille
  • Une fin du monde de plus
  • Alerte : Animal à bout
  • On peut vous les faire au prix de gros
  • Une vie, meublée en Moorcock première manière
  • Couleurs froides
  • Le balayeur de rêves
  • Corps étrangers
  • Sizain vampire
  • La souris
  • Le changement de mer
  • Le jour où nous sommes allés voir la fin du monde
  • Vent du désert
  • Saveurs
  • Mignons à croquer
  • Les mystères du meurtre
  • Neige, verre et pommes

Première page de Chevalerie

« Mrs Whitaker trouva le Saint-Graal ; il gisait sous un manteau de fourrure.
Tous les jeudis après-midi, Mrs Whitaker se rendait à pied jusqu’à la poste pour percevoir sa retraite, bien qu’elle n’ait plus ses jambes d’autrefois, et sur le chemin du retour, elle s’arrêtait chez Oxfam pour s’acheter un petit quelque chose.
La boutique Oxfam vendait de vieux vêtements, des bibelots, des brimborions, des machins et des trucs, et des quantités astronomiques de vieux livres de poche, tous obtenus par donation : des rebuts de deuxième main, souvent la liquidation de l’héritage des morts. Tous les bénéfices allaient à des œuvres de charité. »

Extrait de : N. Gaiman. « Miroirs et Fumée. »

La mythologie viking par N. Gaiman

Fiche de La mythologie viking

Titre : La mythologie viking
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2017
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au Diable Vauvert

Première page de La mythologie viking

« Avant le commencement, il n’y avait rien – ni terre, ni cieux, ni étoiles, ni ciel : rien que le monde de la brume, sans forme et sans structure, et le monde du feu, toujours ardent.

Au nord s’étendait le Niflheim, le monde des ténèbres. Onze fleuves de poison fendaient la brume, chacun jaillissant de la même source au centre de tout, le maelstrom rugissant appelé Hvergelmir. Le Niflheim était plus froid que le froid et la brume obscure nappait tout d’une chape pesante. Les cieux étaient masqués par elle et le sol était couvert par le brouillard glacé.

Au sud se trouvait le Muspell. Le Muspell était le feu. Là-bas, tout brillait et brûlait. Le Muspell était la lumière, alors que le Niflheim était la grisaille ; la lave en fusion, alors que le monde de brume était gelé. Le pays flambait dans la fournaise grondante d’un feu de forgeron ; il n’y avait ni terre ferme ni ciel. Rien que des étincelles et des jaillissements de chaleur, des roches fondues et des braises ardentes. »

Extrait de : N. Gaiman. « La Mythologie Viking. »

L’océan au bout du chemin par N. Gaiman

Fiche de L’océan au bout du chemin

Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2013
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au Diable Vauvert

Première page de L’océan au bout du chemin

« Je portais un costume noir, une chemise blanche, une cravate noire et des chaussures noires, bien cirées et brillantes : des vêtements dans lesquels j’aurais été mal à l’aise, en temps ordinaire, comme si j’avais endossé un uniforme volé ou si je voulais passer pour un adulte. Aujourd’hui, ils m’apportaient une sorte de réconfort. Je portais les vêtements appropriés à une rude journée.

J’avais accompli mon devoir, le matin, prononcé les paroles que je devais prononcer, et j’étais sincère en les disant ; et puis, une fois le service terminé, je suis monté en voiture et je suis parti au hasard, sans plan défini, avec environ une heure à tuer avant de rencontrer d’autres gens que je n’avais plus vus depuis des années, serrer d’autres mains et boire trop de tasses de thé dans le beau service en porcelaine. J’ai suivi des routes de campagne sinueuses du Sussex dont je ne me souvenais qu’à demi, jusqu’à ce que je me retrouve »

Extrait de : N. Gaiman. « L’océan au bout du chemin. »

L’intégrale 3 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 3

Titre : L’intégrale 3 (Tome 3 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël

Sommaire de L’intégrale 3 :

  • Le nid du corbeau
  • Réflexions pour l’hiver de mon âme
  • La froide lumière
  • Mirage
  • L’autre
  • La touche gothique
  • Le soleil de minuit
  • Lacunes
  • Dans les tréfonds de l’entrepôt Acme
  • Tout d’abord, juste un spectre
  • Le trésor de Lynortis
  • Dans le sillage de la nuit

Première page de L’intégrale 3

« Voici donc le troisième et dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.

Au sommaire, neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, une version alternative de « Lynortis », un extrait de roman perdu et un article du créateur sur sa créature.

Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »

Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 3. »

L’intégrale 2 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 2

Titre : L’intégrale 2 (Tome 2 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2003
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël

Sommaire de L’intégrale 2 :

  • Le château d’Outrenuit
  • L’ombre de l’ange de la mort
  • Lame de fond
  • Deux soleils au couchant
  • La muse obscure
  • Le dernier chant de Valdèse
  • Miséricorde
  • Lynortis

Première page de L’intégrale 2

« Voici donc le deuxième et avant-dernier volume Lunes d’encre de l’intégrale des aventures de Kane – le personnage le plus célèbre de l’écrivain américain Karl Edward Wagner.

Au sommaire, un roman, un poème, six nouvelles :

— « Le Château d’outrenuit » (Darkness Weaves), le dernier roman du cycle qui trouve son titre français dans la poésie d’Opyros – poète torturé, au funeste destin, que l’on rencontrera plus loin dans la nouvelle « La muse obscure »

— « L’ombre de l’ange de la mort », le poème

— « Lame de fond », la première des six nouvelles du volume

— « Deux soleils au couchant »

— « La muse obscure »

— « Le dernier chant de Valdèse »

— « Miséricorde »

— « Lynortis »

Le troisième volume bouclera la boucle avec neuf nouvelles (dont sept inédites en français), un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis : reprise ».

L’édition française de Kane se base (sommaire et texte de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories
of Kane (2003).

Puissent ne jamais disparaître les temps de grande aventure ! »

Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 2. »

L’intégrale 1 par K. E. Wagner

Fiche de L’intégrale 1

Titre : L’intégrale 1 (Tome 1 sur 3 – Kane)
Auteur : K. E. Wagner
Date de parution : 2002
Traduction : P. Marcel
Editeur : Denoël

Sommaire de L’intégrale 1 :

  • La pierre de sang
  • La croisade des ténèbres

Première page de L’intégrale 1

« Le livre que vous tenez entre les mains est le premier volume de l’édition française des aventures de Kane, barbare, sorcier et érudit à la forte crinière rousse, personnage hommage aux pulps, mais surtout à l’œuvre de Robert E. Howard, le célèbre père de Conan et de Bran Mak Morn, entre autres.

Karl Edward Wagner (1945-1994) a écrit trois romans mettant en scène Kane : La Pierre de sang (Bloodstone, 1975), La Croisade des ténèbres (Dark Crusade, 1976) et Darkness Weaves (1970 pour la version charcutée – Darkness Weaves With Many Shades – et 1978 pour la version intégrale au titre raccourci). Kane apparaît aussi dans quinze nouvelles et deux poèmes.

Au sommaire de ce volume : les deux premiers romans du cycle. Darkness Weaves figurera dans le deuxième tome, en compagnie d’un poème « Death »

« Angel’s Shadow » et de six nouvelles (« Undertow », « Two suns setting », « The Dark
Muse », « Sing a last song of Valdese », « Misericorde », « Lynortis reprise »). Le troisième tome bouclera la boucle avec neuf nouvelles, un poème, un fragment du quatrième roman resté à l’état de projet et une version alternative de « Lynortis reprise ».

L’édition française de Kane (en trois volumes Lunes d’encre) se base (sommaire et textes de référence) sur les deux volumes Night Shade Books : Gods in Darkness, the Complete Novels of Kane (2002) et Midnight Sun, the Complete Stories of Kane (2003).

Préparez-vous à des temps de grande aventure… »

Extrait de : K. E. Wagner. « Kane – L’intégrale 1. »

Le peuple du tapis par T. Pratchett

Fiche de Le peuple du tapis

Titre : Le peuple du tapis
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1992
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Première page de Le peuple du tapis

« Ils s’étaient baptisés les Munrungues. Cela signifiait le Peuple, ou les Vrais Hommes.

C’est un titre dont tout le monde se gratifie, au départ. Et puis, un jour, une tribu en rencontre une autre et lui donne un nom : l’Autre Peuple, par exemple, ou, si la journée ne s’est pas bien passée, les Ennemis. Si seulement ils pouvaient avoir l’idée d’inventer un nom comme D’Autres Vrais Hommes, ils éviteraient bien des problèmes par la suite.

Non que les Munrungues soient en aucune façon primitifs. Forficule répétait toujours qu’ils possédaient un riche héritage culturel autochtone. Des histoires, il voulait dire.

Forficule connaissait toutes les vieilles légendes et un grand nombre de nouvelles, et il les leur contait, tandis que la tribu entière l’écoutait, captivée, et que les feux de camp croulaient en cendres dans la nuit. »

Extrait de : T. Pratchett. « Le peuple du tapis. »

Le grand livre des gnomes par T. Pratchett

Fiche de Le grand livre des gnomes

Titre : Le grand livre des gnomes
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1990
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Première page de Le grand livre des gnomes

« Une brève histoire du Temps et des gnomes

Les gnomes sont tout petits. En général, les créatures de petite taille vivent peu. Mais peut-être vivent-elles vite.

Je m’explique.

Sur la planète Terre, l’éphémère adulte est un des êtres qui vit le moins longtemps. Son existence dure un seul jour. Les créatures bénéficiant de la plus grande longévité sont les pins bristlecone, qui frisent les 4 700 ans, et encore : le résultat n’est pas définitif.

Dans l’affaire, les éphémères paraissent avoir tiré le mauvais numéro. Mais l’envergure effective de votre vie compte moins que sa durée subjective.

Et si, du point de vue d’un éphémère, une heure semblait être un siècle entier ? Peut-être les vieux éphémères, assis dans un coin, ronchonnent-ils en déplorant que la vie à la minute actuelle n’arrive pas à la cheville des bonnes vieilles minutes d’antan, quand le monde était jeune et frais, que le soleil brillait plus fort et que les larves avaient encore du respect pour leurs aînés. »

Extrait de : T. Pratchett. « Le Grand livre des gnomes. »

De bons présages par T. Pratchett et N. Gaiman

Fiche de De bons présages

Titre : De bons présages
Auteur : T. Pratchett et N. Gaiman
Date de parution : 1990
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Première page de De bons présages

« Au commencement :

C’était un beau jour, comme tous les précédents. Il s’en était déjà écoulé largement plus de sept, et la pluie n’était pas encore inventée. Mais un amoncellement de nuages à l’est d’Éden laissait entendre que le premier orage était en route et qu’il serait costaud.
L’ange à la Poterne d’Orient leva ses ailes au-dessus de sa tête pour s’abriter des premières gouttes.
« Pardon, fit-il poliment. Tu disais ?
— Je disais : ce n’est pas ce que j’appellerais un franc succès, répéta le serpent.
— Oh, en effet ! » admit l’ange, qui s’appelait Aziraphale.
« Franchement, je trouve Sa réaction disproportionnée. Enfin, quoi : c’est la première fois. D’ailleurs, qu’y a-t-il de si terrible à connaître la différence entre le Bien et le Mal ? Ça m’échappe. »

Extrait de : T. Pratchett et N. Gaiman. « De bons présages. »