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Le livre d’or par C. Priest

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1980
Traduction : H.-L. Planchat, F.-M. Watkins, S. Florens, M. Mathieu
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • La tête et la main
  • Le monde du temps réel
  • L’été de l’infini
  • Le regard
  • La négation
  • Et j’erre solitaire et pâle

Première page de La tête et la main

« Ce matin-là, à Racine House, nous prenions de l’exercice au-dehors. Il avait gelé durant la nuit et l’herbe était blanche et cassante. Le ciel était pur et le soleil lançait de longues ombres bleues. Notre respiration laissait s’écouler derrière nous des nuages de vapeur. Il n’y avait pas de bruit, pas de vent, aucun mouvement. Le parc était à nous, et nous étions seuls.
Nos promenades matinales suivaient un chemin bien défini, et lorsque nous arrivâmes à la limite est du sentier, au bas de la longue pente recouverte de pelouse, je me préparai à tourner, tirant fortement sur les poignées de contrôle situées à l’arrière de la voiture. Je suis un homme grand, et musclé, mais le poids combiné de la voiture pour invalide et du maître dépassait presque la limite de ma force. »

Extrait de : C. Priest. « Le livre d’or. »

L’été de l’infini par C. Priest

Fiche de L’été de l’infini

Titre : L’été de l’infini
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1970
Traduction : H.-L. Planchat, M. Leconte, M. Charrier, F.-M. Watkins, M. Mathieu, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Sommaire de L’été de l’infini

  • L’été de l’infini
  • La tête et la main
  • La femme dénudée
  • Rien de l’éclat du soleil
  • Finale
  • La cage de chrome
  • Le monde du temps réel
  • Transplantation
  • Haruspice
  • Le baron
  • Les effets du deuil
  • Errant solitaire et pâle
  • Magie, histoire d’un film

Première page de L’été de l’infini

« Août 1940

La guerre faisait rage et Thomas James Lloyd n’en avait cure. Si elle constituait une gêne et restreignait sa liberté de mouvement, elle représentait somme toute le cadet de ses soucis. La malchance l’avait amené en cette époque violente dont il refusait les crises. Il se tenait donc à l’écart – dans un coin d’ombre.
Debout sur le pont qui enjambait la Tamise à Richmond, les mains sur le parapet, il regardait vers le sud, en aval du fleuve. Le soleil se reflétait sur l’eau ; il tira ses lunettes de soleil de l’étui métallique dans sa poche et les chaussa.
Seule la nuit adoucissait les tableaux de temps gelé ; les lunettes noires offraient l’approximation de ce soulagement. »

Extrait de : C. Priest. « L’été de l’infini. »