Étiquette : McCaffrey
L’orgueil des Lyon par A. McCaffrey
Fiche de L’orgueil des Lyon
Titre : L’orgueil des Lyon (Tome 6 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1994
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de L’orgueil des Lyon
« La première incursion des entités de la Ruche survient à Deneb, où Jeff Raven et les Doués de sa planète repoussent l’attaque de trois astronefs éclaireurs en orbite autour de Deneb IV. Demandant du secours au Méta de la Terre des Télépathes et Téléporteurs Fédérés, Peter Reidinger, Jeff Raven rencontre la Rowane, Méta de Callisto. Au cours d’une fusion mentale, deux des trois envahisseurs sont détruits, et le troisième renvoyé d’où il vient en guise d’avertissement.
Trois ans plus tard, la Ruche Mère apparaît à l’héliopause de Deneb. Les Doués fusionnent une fois de plus pour défendre la planète : la Rowane, enceinte de Cera, son deuxième enfant, est le point focal de la fusion mentale des femmes qui immobilise l’Esprit Multiple féminin de la Ruche. Puis la fusion mentale masculine, avec Jeff Raven pour point focal, téléporte la Ruche dans le primaire de Deneb. »
Extrait de : A. McCaffrey. « L’orgueil des Lyon – Le vol de Pégase. »
Les enfants de Damia par A. McCaffrey
Fiche de Les enfants de Damia
Titre : Les enfants de Damia (Tome 5 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1993
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les enfants de Damia
« Laria ralentit Saki dans le tournant, pour donner à Tlp et Hgf le temps de la rattraper. Retenant sa monture qui aurait monté au galop la dernière colline avant la maison, elle ne regarda pas en arrière, sachant que les ‘Dinis s’étaient mis à quatre pattes pour gravir la pente. Tlp et Hgf n’aimaient pas qu’on les surprenne dans cette posture. Comme les Humains, les ‘Dinis assumaient la position debout dès que leurs muscles dorsaux étaient assez développés pour supporter leur long buste. D’après son père, les ‘Dinis avaient été soulagés de savoir que les enfants humains devaient aussi apprendre à marcher en position verticale.
Quand les oreilles frémissantes de Saki et une odeur de cuir musqué apportée par la brise lui annoncèrent leur approche, elle les salua d’un clic sifflé. Elle n’émettait pas ce son aussi bien que ses frères Thian et Rojer, mais bien mieux que Zara qui n’y arrivait pas du tout. Kaltia, elle, n’essayait même pas, tout en étant capable de communiquer assez bien par gestes pour se faire comprendre des ‘Dinis, comme Morag. »
Extrait de : A. McCaffrey. « Les enfants de Damia – Le vol de Pégase. »
Damia par A. McCaffrey
Fiche de Damia
Titre : Damia (Tome 4 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1992
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Damia
« Afra sentit le toucher mental de sa sœur et dit à sa mère que Goswina venait de rentrer de Capella. Cheswina regarda son fils, six ans, avec son ineffable sérénité.
— Merci, Afra. Tu as toujours entendu Goswina mieux et de plus loin que nous. Mais pas d’intrusion mentale, s’il te plaît, ajouta-t-elle, voyant Afra tout fébrile dans son impatience d’entrer en contact avec sa sœur bien-aimée. La Méta de Capella voudra la débriefer après son stage de formation à la Tour d’Altaïr. Tu peux continuer tes exercices.
— Mais Goswina est tout excitée au sujet de quelque chose. De quelque chose qui me concerne, moi ! insista Afra, car il voulait être sûr que sa mère l’entendait.
— N’oublie pas, Afra, que tu as une langue et une voix, dit sa mère, brandissant un index sévère. Sers-t’en. Personne ne pourra reprocher à ta famille d’avoir élevé un Doué grossier et malappris. Tu as tes leçons à étudier et tu ne dois pas communiquer par empathie avec ta sœur avant qu’elle ne franchisse cette porte.
Afra fronça les sourcils, parce que, quand sa sœur franchirait la porte, il n’aurait plus besoin de l’empathie. »
Extrait de : A. McCaffrey. « Damia. »
La Rowane par A. McCaffrey
Fiche de La Rowane
Titre : La Rowane (Tome 3 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1990
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket
Première page de La Rowane
« Le flanc ouest de la Tranh, l’épine dorsale d’Altaïr, disparaissait sous un lacis de torrents boueux dévalant des pentes déjà saturées par neuf jours de pluies ininterrompues. Les robustes mintas en étaient tout gonflés et leurs racines saillaient en surface, mêlant la bave de leur sève au ruissellement pour extirper les rares buissons qui avaient réussi à prospérer sur ce sol rocailleux. Ruisseaux qui se faisaient rivières, cascades qui croissaient en volume et en violence, comblant de leurs dépôts des ravines qui à leur tour débordaient. Et la sève des mintas semblait huiler toutes ces voies liquides.
Sept personnes glissèrent, se rompant les os, sur la grand-rue du petit village de la Compagnie Rowane ; alors le directeur donna l’ordre aux mineurs et à leurs familles d’écourter toute activité extérieure et organisa un service de livraisons à domicile en utilisant les puces de la Compagnie. On avait déjà suspendu l’extraction dans plusieurs puits quand ceux-ci commencèrent de se remplir. Puis le déluge affecta les transmissions et la population claquemurée dans la promiscuité détrempée des quartiers d’habitation n’eut plus même la possibilité de s’installer devant un programme de variétés pour se distraire. »
Extrait de : A. McCaffrey. « La Rowane – Le vol de Pégase. »
Le bond vers l’infini par A. McCaffrey
Fiche de Le bond vers l’infini
Titre : Le bond vers l’infini (Tome 2 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1990
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le bond vers l’infini
« L’exploration spatiale de la fin du vingtième siècle permit une percée capitale dans la reconnaissance et l’enregistrement des perceptions extra-sensorielles, qui, sous le nom de facultés paranormales ou psioniques, furent longtemps considérées comme relevant de la superstition. Une application inattendue de la Bulle, cet encéphalographe ultra-sensible mis au point pour étudier les ondes cérébrales des astronautes souffrant sporadiquement de « taches lumineuses », temporairement cataloguées comme des disfonctions cérébrales ou rétiniennes, fut découverte par inadvertance lorsqu’on utilisa cet appareil pour monitorer une blessure à la tête dans un service de réanimation de Jerhattan. Le patient, Henry Darrow, était un clairvoyant amateur dont les prédictions se vérifiaient dans des proportions étonnantes. »
Extrait de : A. McCaffrey. « Le bond vers l’infini – Le vol de Pégase. »
Le galop d’essai par A. McCaffrey
Fiche de Le galop d’essai
Titre : Le galop d’essai (Tome 1 sur 7 – Le vol de Pégase)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1973
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le galop d’essai
« La pluie, plus l’huile lourde dégouttant des centaines de véhicules mal entretenus, rendaient la chaussée glissante et provoquèrent l’accident sur la grande artère nord-sud donnant accès à Jerhattan. Henry Darrow n’avait pas excédé la limite de vitesse quand il doubla le vieux coupé. Mais il avait rendez-vous avec le destin. Et il arriva à l’heure.
S’il n’avait pas plu ce jour-là, ou si la voie avait été fermée pour réfection du revêtement, ou si le vieux coupé avait roulé à la vitesse minimale dans la voie de gauche, Henry Darrow n’aurait pas été assez exaspéré pour doubler, il n’aurait pas dérapé sur la chaussée glissante, il ne serait pas rentré dans le garde-fou, et il ne se serait pas fracturé le crâne au point qu’un morceau d’os compressait le cerveau; et l’accident n’eût-il eu lieu qu’un demi-mille plus loin, Henry Darrow n’aurait pas été envoyé dans le seul hôpital de la région disposant d’un électroencéphalographe spécial. »
Extrait de : A. McCaffrey. « Le galop d’essai – Le vol de Pégase. »
Le jeu des forces par A. McCaffrey et E. A. Scarborough
Fiche de Le jeu des forces
Titre : Le jeu des forces (Tome 3 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1995
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Le jeu des forces
« Yanaba Maddock et Sean Shongili se tenaient par la main dans une nuit que seuls éclairaient les yeux luisants de centaines d’animaux et les flammes de centaines de chandelles. Le tambourinage avait cessé, remplacé par le doux glissement de l’eau sur les parois, les battements de tous les cœurs, le souffle de toutes les créatures. Un pouls battait plus fort que les tambours, un souffle, comme une brise, faisait vaciller les flammes à chaque inspiration.
— Alors, comment ça se passe maintenant ? chuchota nerveusement Yana au père de son futur enfant. C’est la planète qui t’accorde ma main ?
Sean lui sourit, avec un clin d’œil.
— Tu es seule à pouvoir le faire, mon amour. Disons que la planète est là en tant que témoin et demoiselle d’honneur honoraire.
… demoiselle d’honneur, renvoya l’écho… demoiselle d’honneur…
Sean s’immobilisa, Yana près de lui. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle se mariait, style Effem. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le Jeu des forces – Trilogie des forces. »
Lignes de forces par A. McCaffrey et E. A. Scarborough
Fiche de Lignes de forces
Titre : Lignes de forces (Tome 2 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1994
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Lignes de forces
« De temps en temps, le sol de la Base Spatiale tremblait encore, comme pour rappeler à tous que la planète Effem n’était aucunement apaisée. Les cavaliers du village de Kilcoole ne s’étaient pas écartés des sentiers forestiers, restant le plus loin possible de la rivière récemment dégelée aux berges simplement ourlées de givre, tel un glaçage au sel au bord d’un verre. Pendant le trajet, la planète avait plusieurs fois remué et tremblé, comme pour leur rappeler l’urgence de leur mission, mais maintenant, les Effémiens acceptaient la nouvelle humeur de leur monde.
Le Commandant Yanaba Maddock, du Corps d’Armée d’Intergal, retraitée – enfin, retraitée la plupart du temps –, regarda son amant, ses amis et voisins assemblés autour d’elle. Démontant devant le Q.G. de la Base Spatiale, ils étaient d’humeur joyeuse et pleins d’espoir. Clodagh Senungatuk, guérisseuse et à elle seule centre d’information de Kilcoole, secoua ses jupes tandis que son cheval à l’épaisse fourrure contemplait, impassible, les poils qui s’envolaient de sa robe à cause de la température incroyablement chaude pour la saison. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Lignes de forces – Trilogie des forces. »
Les forces majeures par A. McCaffrey et E. A. Scarborough
Fiche de Les forces majeures
Titre : Les forces majeures (Tome 1 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1993
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les forces majeures
« À l’astroport d’Effem, suffoquant dans la salle des arrivées en attendant les formalités de débarquement, Yanaba Maddock lorgna la porte latérale, comme un noyé le ferait d’une planche de salut. Elle s’en approcha discrètement, espérant qu’elle n’était pas fermée à clé. Elle l’était, mais la serrure n’était pas de force à résister aux techniques qu’elle avait apprises au service de la Compagnie, où elle avait été tour à tour soldat, détective, explorateur, officier instructeur et, très récemment, résidente prolongée d’un service médical. Vérifiant machinalement qu’elle n’était pas observée, Yana entrouvrit la porte juste assez pour y glisser sa mince silhouette. Elle s’arrêta pour enfiler ses gants, car elle prenait toujours les briefings très au sérieux, et elle n’avait pas envie que ses doigts restent collés par le froid aux surfaces métalliques. »
Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Les Forces Majeures – Trilogie des forces. »
La mémoire du crystal par A. McCaffrey
Fiche de La mémoire du crystal
Titre : La mémoire du crystal (Tome 3 sur 3 – Transe du crystal)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1992
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La mémoire du crystal
« — Et cingler vers une étoile ! hurla Killashandra Ree pour le plaisir d’exprimer son exaltation.
Car Lars Dahl ne pouvait pas l’entendre par-dessus le rugissement de la mer déferlant contre l’étrave de l’Ange, et le ronflement du vent dans les voiles et les haubans.
Elle mit le cap sur la première étoile se levant dans le ciel qui s’assombrissait à l’est, et regarda en arrière pour voir s’il la regardait. Il la regardait et l’approuva de la tête en souriant, découvrant des dents d’un blanc éclatant dans son visage hâlé. Elle était presque aussi bronzée que lui après leur circumnavigation du continent principal de Ballybran. Mais c’était Lars qui avait toujours le look parfait du capitaine, surtout dans son attitude actuelle – son long corps mince et musclé bien campé sur le pont, pieds nus et jambes écartées pour absorber le roulis et le tangage, les mains fermement refermées sur la roue du gouvernail, et naviguant, tribord amures et voiles carguées. La bonne brise qui soufflait avait redressé ses cheveux blonds et encroûtés de sel en une sorte de crête, comparable à la coiffure rituelle de quelque religion primitive. »
Extrait de : A. McCaffrey. « La mémoire du crystal – Transe du crystal. »