Étiquette : Méphista
Méphista contre Méphista par Maurice Limat

Fiche de Méphista contre Méphista
Titre : Méphista contre Méphista (Tome 2 sur 13 – Méphista)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir
Première page de Méphista contre Méphista
« Martine s’éveilla en sursaut. Tout de suite, elle frissonna. Il était plus de six heures. Elle avait dû s’endormir une heure plus tôt, après être restée éveillée une partie de la nuit.
Olga n’était toujours pas là.
Le lit, jumeau du sien, n’était pas défait. Un petit jour sale et triste frappait aux carreaux et la chambre, en dépit des efforts des deux jeunes filles, demeurait lugubre.
Jamais elles n’avaient pu obtenir la moindre réussite depuis leur arrivée à Paris, depuis que les deux camarades d’enfance avaient mis leurs espoirs en commun.
Une incroyable malchance s’acharnait sur les deux Lilloises.
Il y avait un an que cela durait.
Martine, plus prudente, plus réservée, cherchait à faire carrière dans le secrétariat, avec le secret espoir de devenir un jour public-relations de quelque grande firme. »
Extrait de : M. Limat. « Méphista Contre Méphista. »
Méphista par Maurice Limat

Fiche de Méphista
Titre : Méphista (Tome 1 sur 13 – Méphista)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir
Première page de Méphista
« L’auto était garée près des Buttes-Chaumont. Impossible de trouver une place devant les bâtiments de l’O.R.T.F. La rue Carducci, la rue des Alouettes, les artères adjacentes sont trop étroites, trop encombrées.
Teddy Verano arrivait donc à pied, jetant un regard vague et navré sur la laideur des murs de cette gigantesque usine où se brassent les milliards d’images destinées à distraire, à informer et à éduquer le peuple de France.
— Le studio 26 ?
Dans la vaste cage vitrée qui sert de loge, on lui expliqua aussi précisément que possible. Il était déjà venu, d’ailleurs, et ne se perdit qu’au minimum dans les allées immenses, sous les hauts porches sans grâce, dans les couloirs aux murs glacés.
Enfin, un ascenseur confortable et réconfortant, tiède et silencieux, l’emporta vers les étages.
Il déboucha sur le plateau, sous l’œil réprobateur d’un nombre impressionnant de personnes qui n’avaient évidemment rien à faire en un pareil lieu et dont la présence ne devait qu’importuner le metteur en scène, les cameramen et surtout les artistes astreints à vivre, à aimer, à souffrir, sous quatre-vingts paires d’yeux. »
Extrait de : M. Limat. « Méphista. »