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La quête de Tanelorn par M. J. Moorcock

Fiche de La quête de Tanelorn

Titre : La quête de Tanelorn (Tome 7 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1975
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de La quête de Tanelorn

« Un vieil ami au château Airain

— Perdus ?
— Si fait.
— Mais des rêves, Hawkmoon ? Rien que des rêves ? Des rêves perdus ?
Interrogation proche du pathétique.
— Je ne pense pas.
Le comte Airain détourna son grand corps de la fenêtre, si bien que la lumière tomba soudain sur le visage émacié d’Hawkmoon.
— Ah, puissé-je avoir eu deux petits-enfants. Puissé-je les avoir eus. Un jour, peut-être…
Tant de fois répétée, cette conversation s’était presque moulée dans les formes d’un rituel. Le comte Airain n’aimait pas les mystères, ni ne les respectait.
— Il y avait un garçon et une fille. (Hawkmoon restait fatigué mais en lui ne subsistait nulle trace de démence.) Manfred et Yarmila. Le garçon vous ressemblait beaucoup. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – La quête de Tanelorn. »

Le champion de Garathorm par M. J. Moorcock

Fiche de Le champion de Garathorm

Titre : Le champion de Garathorm (Tome 6 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1973
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de Le champion de Garathorm

« Reproductions et possibilités

 Dorian Hawkmoon n’était plus fou, non plus que rétabli. Si d’aucuns voyaient dans le Joyau Noir l’origine de son mal quand on le lui avait extirpé du front, d’autres tenaient que la guerre contre le Ténébreux Empire avait drainé de lui l’énergie que son existence entière aurait exigée pour être menée à son terme normal, partant qu’il ne lui en restait plus. Et pour d’autres encore, il pleurait son amour, Yisselda, fille du comte Airain et morte à Londra. Dans les cinq années de sa démence, à toute force Hawkmoon avait voulu qu’elle fût toujours vivante, qu’elle vécût avec lui au château Airain, qu’elle lui eût donné un fils et une fille.
Mais si les causes pouvaient faire l’objet de maints débats dans les tavernes et auberges d’Aigues-Mortes, la cité qui se blottissait sous le château Airain, les effets pour tous étaient manifestes.
Hawkmoon broyait du noir. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le champion de Garathorm. »

Le comte Airain par M. J. Moorcock

Fiche de Le comte Airain

Titre : Le comte Airain (Tome 5 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1976
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de Le comte Airain

« Un spectre en Kamarg

 Il n’avait pas fallu moins de cinq ans pour restaurer la terre de Kamarg, repeupler ses marais des flamants géants écarlates, des blancs taureaux sauvages et des grands chevaux cornus qui jadis y avaient pullulé avant la venue des bestiales armées du Ténébreux Empire. Cinq années pleines pour reconstruire les tours de guet sur les frontières, relever les villes et rendre au château Airain sa massive et masculine beauté. Les remparts avaient même été renforcés, les tours surélevées car, ainsi que l’avait un jour dit Dorian Hawkmoon à la reine Flana de Granbretanne, le monde était encore féroce et la justice y restait rare.
Dorian Hawkmoon, duc de Köln, et sa jeune épouse, Yisselda, comtesse Airain, fille du défunt comte Airain, étaient les deux seuls survivants de cette poignée de héros »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le comte Airain. »

Le secret des runes par M. J. Moorcock

Fiche de Le secret des runes

Titre : Le secret des runes (Tome 4 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1969
Traduction : B. Ferry
Editeur : Pocket

Première page de Le secret des runes

« Habiles stratèges, guerriers au courage féroce, peu soucieux de leurs vies, corrompus et pervers, acharnés à semer la mort et la destruction, les barons de Granbretanne détenaient le pouvoir et la force mais ignoraient la moralité et la justice. L’étendard du roi-empereur Huon, leur souverain, flottait aux vents de toutes les régions d’Europe et le continent tout entier leur était soumis ; d’ouest en est, ils avaient porté leur sinistre bannière jusqu’aux lointaines contrées qu’ils prétendaient dominer également. Aucune force au monde ne semblait exister qui pût endiguer la démence de ce flot meurtrier. À vrai dire, nul ne songeait même à leur résister. D’un orgueil insolent, glacé et implacable, ils exigeaient des nations entières pour tribut et l’obtenaient si bien que des populations entières gémissaient sous le joug sanglant de ces hordes impitoyables. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le Secret des runes. »

L’épée de l’aurore par M. J. Moorcock

Fiche de L’épée de l’aurore

Titre : L’épée de l’aurore (Tome 3 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : B. Ferry
Editeur : Pocket

Première page de L’épée de l’aurore

« Quand Dorian Hawkmoon, dernier duc de Köln, eut arraché l’Amulette Rouge à la gorge du Dieu Fou pour s’approprier ce puissant talisman, il retourna en compagnie de Huillam d’Averc et d’Oladahn des Montagnes vers la Kamarg où le comte Airain, sa fille Yisselda, son compagnon Noblegent le philosophe et tout leur peuple étaient assiégés par les hordes du Ténébreux Empire conduites par le vieil ennemi d’Hawkmoon, le baron Meliadus de Kroiden.
La puissance du Ténébreux Empire était devenue telle qu’il menaçait désormais de détruire jusqu’à cette province de Kamarg pourtant bien défendue. La victoire semblait à la portée de Meliadus qui l’eût mise à profit pour s’emparer de Yisselda et faire périr à petit feu tous les autres, transformant la province en un champ de ruines et de cendres. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – L’Épée de l’Aurore. »

Le dieu fou par M. J. Moorcock

Fiche de Le dieu fou

Titre : Le dieu fou (Tome 2 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : J. Guiod
Editeur : Pocket

Première page de Le dieu fou

« Nous savons à présent comment Dorian Hawkmoon, dernier duc de Köln, est parvenu à se débarrasser du puissant Joyau Noir et à empêcher la cité d’Hamadan d’être conquise par le Ténébreux Empire de Granbretanne. Après avoir défait son ennemi juré, le baron Meliadus, Hawkmoon repartit vers l’Ouest et la Kamarg où l’attendait sa promise Yisselda, fille du comte Airain. Escorté de son fidèle compagnon Oladahn, homme sauvage venu des Montagnes Bulgares, Hawkmoon quitta la Perse et se dirigea vers la mer de Chypre et le port de Tarabulus où ils espéraient trouver un navire capable de les ramener en Kamarg. Mais ils se perdirent dans le désert de Syrie et furent bien près de mourir de soif et d’épuisement ; ce fut alors qu’ils virent les ruines paisibles de Soryandum s’étendre au pied d’une rangée de collines sur les flancs desquelles paissaient des troupeaux de moutons sauvages… »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le Dieu fou. »

Le joyau noir par M. J. Moorcock

Fiche de Le joyau noir

Titre : Le joyau noir (Tome 1 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1967
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon
Editeur : Pocket

Première page de Le joyau noir

« Le comte Airain

Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
À chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le Joyau Noir. »

La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket

Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

  • Le joyau noir
  • Le dieu fou
  • L’épée de l’aurore
  • Le secret des runes
  • Le comte Airain
  • Le champion de Garathorm
  • La quête de Tanelorn

Première page de Le joyau noir

« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »

Gloriana 2 par M. J. Moorcock

Fiche de Gloriana 2

Titre : Gloriana ou la reine inassouvie 2
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1978
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante

Première page de Gloriana 2

« Où Lord Montfallcon commence à redouter un retour de la terreur et la reine à contester la valeur du mythe de la vertu
 
« CELA fait treize ans que je n’ai pas vu autant de sang », dit Lord Montfallcon avec froideur.
Il abaissa les yeux sur la tête de Lady Mary Perrott, à demi détachée du tronc, et sur l’épée de Sir Tancred, l’arme du crime. Il était triste, non pour la jeune femme qui avait trouvé une mort horrible ni pour l’infâme Sir Tancred, mais pour l’avenir de son grand rêve. On découvrait le vice sous le heaume de la chevalerie. Il en voulait à la fois au meurtrier et à la victime qui mettaient si dangereusement en péril l’harmonie qu’il avait maintenue avec tant de constance depuis l’accession de Gloriana sur le trône.
Lord Ingleborough suffoquait dans sa tenue d’apparat ; son casque et son plastron lui comprimaient la gorge et la poitrine, et le menaçaient d’une nouvelle attaque cardiaque ; il se demandait encore ce qui s’était passé »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Gloriana 2. »

Gloriana 1 par M. J. Moorcock

Fiche de Gloriana 1

Titre : Gloriana ou la reine inassouvie 1
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1978
Traduction : P. Couton
Editeur : L’Atalante

Première page de Gloriana 1

« LE palais est aussi grand qu’une ville moyenne, car au cours des siècles les communs, les pavillons, les hôtelleries, les manoirs des seigneurs et dames d’honneur ont été reliés par des ambulatoires, ambulatoires recouverts les uns après les autres d’un toit ; ainsi çà et là trouve-t-on des corridors à l’intérieur d’autres corridors, tels des conduits dans un tunnel, des maisons dans des salles, ces salles dans des châteaux, ces châteaux dans des cavernes artificielles, le tout à nouveau coiffé de toits de tuiles d’or, de platine, d’argent, de marbre et de nacre ; si bien que le palais s’embrase de mille couleurs à la lumière du soleil tandis qu’il chatoie sous la lune. La masse ondoyante des murs et des toits semble portée par des flots majestueux d’où émergent tours et minarets, pareils aux mâts et aux coques de navires en perdition. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Gloriana 1. »