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Le monde Narnia par C. S. Lewis

Fiche de Le monde Narnia

Titre : Le monde Narnia
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1998
Traduction : C. Dutheil de la Rochère, A.-M. Dalmais, P. Morgaut
Editeur : Gallimard

Sommaire de Le monde Narnia

  • Le neveu du magicien
  • Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique
  • Le cheval et son écuyer
  • Le Prince Caspian
  • L’odyssée du Passeur d’Aurore
  • Le fauteuil d’argent
  • La dernière bataille

Première page de Le monde de Narnia

« C’est une histoire qui s’est passée il y a très longtemps, à l’époque où votre grand-père était un petit garçon. Une histoire très importante, car c’est elle qui permet de comprendre comment les échanges entre notre monde et le pays de Narnia ont commencé.

A cette époque, Sherlock Holmes vivait encore à Baker Street. A cette époque, si vous aviez été un petit garçon, vous auriez porté un uniforme de collégien au col empesé tous les jours, et les écoles étaient souvent plus strictes qu’aujourd’hui. En revanche, les repas étaient meilleurs. Quant aux bonbons, je ne vous dirai pas à quel point ils étaient exquis et bon marché, sinon je vous mettrais l’eau à la bouche pour rien. Onûn, à cette époque vivait à Londres une petite fille qui s’appelait Polly Plummer. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Le Monde de Narnia – L’intégrale. »

La dernière bataille par C. S. Lewis

Fiche de La dernière bataille

Titre : La dernière bataille (Tome 7 sur 7 – Les chroniques de Narnia)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1956
Traduction : P. Morgaut
Editeur : Gallimard

Première page de La dernière bataille

« LE LAC DU CHAUDRON

Aux derniers temps de Narnia, au-delà de la lande du Réverbère et tout près de la grande chute d’eau, loin vers l’ouest, vivait un singe. Il était si vieux que personne ne pouvait se rappeler quand il était venu vivre dans ces parages, et c’était le singe le plus intelligent, le plus laid, le plus ridé qu’on puisse imaginer. Il s’appelait Shift et vivait dans une petite maison de bois, avec un toit de feuilles, perchée dans la fourche d’un grand arbre. Dans cette partie de la forêt, il n’y avait que très peu d’animaux parlants, d’hommes, de nains ou d’autres gens, mais Shift avait pour ami et unique voisin un âne qui se nommait Puzzle. Enfin, ils disaient tous deux qu’ils étaient amis, mais à voir la façon dont se passaient les choses, on aurait pu penser que Puzzle était pour Shift une sorte de valet, plutôt que son ami.
C’était lui qui faisait tout le travail. Quand ils se rendaient ensemble au bord de la rivière, c’était Shift qui emplissait d’eau les grandes outres de peau, mais c’était Puzzle qui les rapportait. »

Extrait de : C. S. Lewis. « La dernière bataille – Les chroniques de Narnia. »

Le fauteuil d’argent par C. S. Lewis

Fiche de Le fauteuil d’argent

Titre : Le fauteuil d’argent (Tome 6 sur 7 – Les chroniques de Narnia)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1953
Traduction : P. Morgaut
Editeur : Gallimard

Première page de Le fauteuil d’argent

« DERRIÈRE LE GYMNASE

C’était un morne jour d’automne et Jill Pôle pleurait derrière le gymnase.

Elle pleurait parce qu’on l’avait brutalisée. Ce livre ne raconte pas une histoire d’école, j’en dirai donc le moins possible sur celle de Jill, qui n’est pas un sujet agréable à évoquer. C’était un établissement pour garçons et filles, ce que l’on appelle d’habitude une école mixte. Certains disaient que, en fait, ce qu’il y avait de plus mixte, et de loin, ce n’étaient pas les élèves, mais les idées de ceux qui étaient chargés de leur éducation. Ces gens-là s’étaient mis en tête qu’on devrait laisser les enfants faire ce qui leur plaisait. Et ce qui plaisait à une dizaine ou une quinzaine d’entre eux, les plus costauds, c’était malheureusement de persécuter les autres, il se passait sans cesse dans cette école toutes sortes de choses horribles, auxquelles, dans un établissement ordinaire, on aurait mis bon ordre en moins d’un trimestre. Mais pas dans cette école-là. Les coupables n’étaient ni renvoyés ni punis. Le proviseur disait que c’étaient des cas psychologiques intéressants, les convoquait et leur parlait pendant des heures. Et, si on savait bien quel genre de choses il fallait lui dire, on ne tardait pas à devenir un de ses chouchous, plutôt que l’inverse. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Le fauteuil d’argent – Les chroniques de Narnia. »

L’odyssée du passeur d’aurore par C. S. Lewis

Fiche de L’odyssée du passeur d’aurore

Titre : L’odyssée du passeur d’aurore (Tome 5 sur 7 – Les chroniques de Narnia)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1952
Traduction : P. Morgaut
Editeur : Gallimard

Première page de L’odyssée du passeur d’aurore

« UN TABLEAU SUR LE MUR

Il était une fois un garçon qui s’appelait Eustache Clarence Scrubb et l’on est tenté de dire qu’il le méritait bien. Pour ses parents, il était Eustache Clarence, pour ses professeurs, Scrubb. Je serais bien incapable de vous dire comment l’appelaient ses amis, car il n’en avait aucun. A ses parents, il ne disait pas « papa » et « maman », mais Harold et Alberta. C’étaient des gens très évolués. Végétariens, non fumeurs et ne buvant pas d’alcool, ils portaient. des sous-vêtements d’un genre particulier. Chez eux, il y avait très peu de meubles, très peu de couvertures sur les lits, et les fenêtres restaient ouvertes en permanence.

Eustache Clarence aimait les animaux, surtout les scarabées, quand ils étaient morts et épinglés sur un carton. Il aimait les livres, mais seulement les livres documentaires, avec des photos de silos à grain ou d’enfants étrangers bien en chair faisant de la gymnastique dans des écoles modèles. »

Extrait de : C. S. Lewis. « L’odyssée du passeur d’aurore – Les chroniques de Narnia. »

Le cheval et son écuyer par C. S. Lewis

Fiche de Le cheval et son écuyer

Titre : Le cheval et son écuyer (Tome 3 sur 7 – Les chroniques de Narnia)
Auteur : C. S. Lewis
Date de parution : 1954
Traduction : P. Morgaut
Editeur : Gallimard

Première page de Le cheval et son écuyer

« COMMENT SHASTA SE MIT EN ROUTE

Voici le récit d’une aventure qui s’est déroulée à Narnia, à Calormen et dans les contrées qui les séparent, durant l’Âge d’Or où Peter était roi suprême de Narnia, son frère et ses deux sœurs roi et reines en dessous de lui.

En ce temps-là vivaient dans une petite crique marine, à l’extrême sud de Calormen, un pauvre pêcheur nommé Arsheesh, et à ses côtés un jeune garçon qui l’appelait « père ». Le nom du jeune garçon était Shasta.

La plupart du temps, Arsheesh partait sur son bateau le matin pour aller pêcher et, l’après-midi, il attelait son âne à une charrette dans laquelle il chargeait le poisson pour aller le vendre au village, à environ deux kilomètres au sud. »

Extrait de : C. S. Lewis. « Le Cheval et son écuyer – Les chroniques de Narnia. »