Étiquette : Murail
Danse macabre par S. King
Fiche de Danse macabre
Titre : Danse macabre
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1976
Traduction : L. Murail et N. Zimmermann
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Danse macabre
- Celui qui garde le ver
- Poste de nuit
- Une sale grippe
- Comme une passerelle
- La presseuse
- Le croque-mitaine
- Matière grise
- Petits soldats
- Poids lourds
- Cours, Jimmy, cours…
- Le printemps des baies
- La corniche
- La pastorale
- Desintox, inc
- L’homme qu’il vous faut
- Les enfants du mais
- Le dernier barreau de l’échelle
- L’homme qui aimait les fleurs
- Un dernier pour la route
- Chambre 312
Première page de Celui qui garde le ver
« Cher Bones,
Comme il fut bon, en entrant dans le salon réfrigéré par les courants d’air de Chapelwaite, les os brisés par cette abominable carriole, la vessie dilatée par un besoin pressant, d’apercevoir sur l’obscène petite table de merisier, près de la porte, une enveloppe griffonnée à ta façon inimitable. Crois bien que je m’employai à déchiffrer ta lettre dès que mon corps soulagé m’en laissa le répit (en bas, dans une salle de bains plutôt sinistre, regardant mon haleine se condenser devant mes yeux).
Je suis heureux d’apprendre que tu es remis de cette fièvre miasmatique qui a longtemps rongé tes poumons, tout en compatissant avec toi au sujet du dilemme moral dont cette guérison a été l’occasion. Un abolitionniste comme toi, remis sur pied par le soleil bienfaisant de l’esclavagiste Floride ! »
Extrait de : S. King. « Danse Macabre. »
Le livre d’or par C. D. Simak
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1985
Traduction : N. Dudon, L. Murail, N. Zimmermann, R. Durand
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Le créateur
- Courtoisie
- L’immigrant
- Steve et les mi-êtres
- Le dernier gentleman
- L’épidémie
- L’ordinateur qui aimait les étoiles
Première page de Le créateur
« Ceci est écrit pendant les derniers jours, alors que la Terre tourne à la lisière de l’éternité, et se rapproche du soleil moribond où ses deux compagnons intérieurs du système solaire ont déjà plongé dans un embrasement de mort. Le Crépuscule des Dieux est déjà de l’Histoire. Et notre planète dérive vers cet oubli d’où rien n’échappe, et auquel le Temps lui-même peut être voué dans le Jugement cosmique final.
Accomplissant sa marche de mort le long des corridors des cieux, la vieille Terre tourne plus lentement sur son axe. Les jours se sont allongés tandis qu’elle se traîne tristement vers la tombe, vêtue pour tout linceul des lambeaux de son ancienne atmosphère. »
Extrait de : C. D. Simak. « Le livre d’or de la science fiction. »
Aux douze vents du monde par U. Le Guin
Fiche d’Aux douze vents du monde
Titre : Aux douze vents du monde
Auteur : U. Le Guin
Date de parution : 2018
Traduction : J. Bailhache, P.-P. Durastanti, A. Le Bussy, L. Murail, H.-L. Planchat, J. Polanis, J.-P. Pugi, C. Saunier, N. Zimmermann
Editeur : Bélial
Sommaire d’Aux douze vents du monde
- Le collier de Semlé
- Avril à Paris
- Les maîtres
- La boîte d’ombre
- Le mot de déliement
- La règle des noms
- Le roi de Nivôse
- Voyage
- Neuf existences
- Les choses
- La forêt de l’oubli
- Plus qu’un vaste empire
- Etoile des profondeurs
- Le champ de vision
- Le chêne et la mort
- Ceux qui partent d’Omelas
- A la veille de la révolution
Première page de La collier de Semlé
« Comment discerner la légende de la réalité sur des mondes dont tant d’années nous séparent ? – planètes sans nom que leurs habitants appellent le Monde, planètes sans histoire dont les mythes se nourrissent du passé, à telle enseigne qu’un explorateur revenant après quelques années d’absence s’aperçoit que ses actions antérieures sont devenues des postures divines. La déraison assombrit cette brèche creusée dans le temps et annihilée par nos vaisseaux aussi rapides que la lumière, et dans les ténèbres l’incertitude et la démesure poussent comme des herbes folles.
Raconter, avec quelques années de recul, l’histoire d’un homme, simple ethnologue de la Ligue découvrant un monde de cette sorte, anonyme et mal connu, équivaut à travailler tel l’archéologue qui, parmi les ruines millénaires, tantôt lutte contre un enchevêtrement touffu de feuilles, de fleurs, de branchages et de vigne sauvage pour tomber soudain, brillante trouvaille, sur quelque objet géométrique, roue ou pierre angulaire polie, tantôt franchit une porte ensoleillée que rien ne distingue des autres pour voir jaillir dans l’obscurité le scin- »
Extrait de : U. Le Guin. « Aux douze vents du monde. »