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Les hommes du cauchemar par G. J. Arnaud

Fiche de Les hommes du cauchemar

Titre : Les hommes du cauchemar (Tome 4 sur 24 – Nouvelle époque – La compagnie des glaces)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 2001
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les hommes du cauchemar

« Le cadavre gigantesque de la baleine solina obstruait le Chenal au kilomètre quatre mille deux cent cinquante-trois, en venant du nord. Ce fut Liensun et le technicien géomètre qui le découvrirent lors de leur patrouille matinale d’exploration. Le petit écran radar de leur glisseur signala cinq kilomètres avant la présence d’un obstacle considérable en travers du Chenal Noir, mais les deux hommes pensèrent à une avalanche plus importante que toutes celles déjà rencontrées et que les niveleuses rasaient en quelques heures. Alors qu’un vent du nord furieux et glacial s’engouffrait dans le canyon du Chenal et y atteignait souvent les deux cents kilomètres-heure, des courants aériens venus du sud, surtout de la Ceinture de Feu, soufflaient en haut des parois de glace et les étêtaient, projetant dans l’abîme des centaines de tonnes de névés.

Et puis la silhouette sur le petit écran apparut différente de celle des avalanches, et peu avant de parvenir devant l’obstacle, Liensun savait ce qu’ils allaient trouver. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Les hommes du cauchemar – Nouvelle époque – La compagnie des glaces. »

Le réseau de l’éternelle nuit par G. J. Arnaud

Fiche de Le réseau de l’éternelle nuit

Titre : Le réseau de l’éternelle nuit (Tome 3 sur 24 – Nouvelle époque – La compagnie des glaces)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 2001
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le réseau de l’éternelle nuit

« Du port de Djougrad, proche du 60e parallèle, la vigie aperçut une longue jetée en bois passablement dégradée, sur laquelle quelques personnes ayant repéré le baleinier attendaient. Liensun redécouvrait la capitale du pays de Djoug où l’idée de construire une ville sur pilotis, peut-être plus, lui était venue. Lors du réchauffement, les anciens fleuves de la Sibérie orientale avaient inondé tout le pays s’étendant de la mer d’Okhotsk jusqu’en Sibérie centrale, et dans le sens sud-nord de la Mongolie à l’océan Arctique. Très vite le Conservatoire du Moratoire, autrement dit le gouvernement central de la Sibérienne, ne fut plus représenté dans cette partie de la Compagnie et les habitants s’organisèrent pour lutter contre l’invasion des eaux. D’énormes quantités de bois libérées par la fonte des glaces et de la banquise leur permirent d’établir un pays lacustre doté de routes, de cités, de ports. Avec un savoir-faire étonnant, ils utilisèrent toutes les ressources et créèrent comme moyen de transports des glisseurs fonctionnant au gaz naturel grâce aux nombreux puits voisins. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Le Réseau de l’éternelle nuit – Nouvelle époque – La compagnie des glaces. »

Le chenal noir par G. J. Arnaud

Fiche de Le chenal noir

Titre : Le chenal noir (Tome 2 sur 24 – Nouvelle époque – La compagnie des glaces)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 2001
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le chenal noir

« Des tribus avaient traversé en quelques journées de marche ininterrompue tout le continent antarctique pour assister au retour de Jdrien, de Jdrou et de Jdrièle dans leurs tombeaux. Par dizaines de milliers, les Roux s’étaient regroupés en une immense couronne autour du sanctuaire où l’on procédait à la fabrication des cercueils en glace cristalline. On avait utilisé la glace la plus pure, faite d’eau douce congelée et les trois défunts apparaissaient nettement à l’intérieur de ces sarcophages.

Jdriège se tenait accroupi, appuyé sur son harpon en os de baleine, les yeux fixés sur ses parents. Il était là depuis deux jours, n’avait avalé qu’une boulette de graisse de phoque pour toute nourriture.

Lorsqu’il avait ramené les corps jusque-là, il ne s’attendait pas à de telles funérailles. Les Roux n’entretenaient pas le culte des morts, estimant que ces derniers continuaient à vivre, invisibles mais présents, protégeant ceux qui restaient contre les cauchemars, au nombre desquels ils redoutaient surtout les Hommes du Chaud. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Le chenal noir – Nouvelle époque – La compagnie des glaces. »

La ceinture de feu par G. J. Arnaud

Fiche de La ceinture de feu

Titre : La ceinture de feu (Tome 1 sur 24 – Nouvelle époque – La compagnie des glaces)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 2001
Editeur : Fleuve noir

Première page de La ceinture de feu

« Le navigateur Parkos avait annoncé depuis deux heures que le voilier débordait le Capricorne en direction du nord et qu’on approchait dangereusement de la Ceinture de Feu. Kurty, debout derrière le timonier de quart, n’avait pas réagi et les deux hommes échangeaient des regards inquiets. Sur le pont de la Salamandre les gabiers tournaient vers la passerelle des visages interrogateurs. Le vent forcissait à l’approche de l’énorme dépression de la Ceinture. Désormais les vents dominants soufflaient du sud. L’atmosphère était laiteuse sous un ciel boursouflé.

— On affale tout, lança enfin le capitaine dans son mégaphone, et les gabiers se précipitèrent, soulagés.

— Trois degrés de plus qu’au cours de la dernière campagne, annonça Parkos sans grand enthousiasme. Dans les cent huit milles. Ou deux cents kilomètres si vous préférez.

— Les cachalots émergent de plus en plus près de la Ceinture, expliqua sèchement Kurty. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « La ceinture de feu – Nouvelle époque – La compagnie des glaces. »