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Forteresse des étoiles 2 par C. J. Cherryh

Fiche de Forteresse des étoiles 2

Titre : Forteresse des étoiles 2 (Tome 3 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1981
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta

Première page de Forteresse des étoiles 2

« PRÈS DE PELL ; 4/10/52 5 1145 HEURES.

Pell.
Le Norvège était dans la Flotte, dont la masse apparut d’un seul coup dans l’espace réel. Les coms et le scan entrèrent aussitôt en action, cherchant le point qui était le géant, le Thibet, qui avait sauté en éclaireur, dans cette retraite.
«  Affirmatif, » indiquèrent les coms au poste de commandement, avec une rapidité réconfortante. Le Thibet était à l’endroit prévu, intact, sonde qu’aucune activité hostile n’avait endommagée. Il y avait des vaisseaux dans tout le Système, commerce, sommations rapidement étouffées de la part de certains éléments d’une soi-disant milice. Un vaisseau de transport, pris de panique, avait sauté à l’arrivée du Thibet, et c’était une mauvaise nouvelle. L’Union n’avait pas besoin de savoir ce qui se passait ; mais on pouvait espérer que telle n’était pas actuellement la destination préférée des commerçants.
Et, quelques instants plus tard, la confirmation fut transmise par l’Europe, le quartier général du vaisseau amiral : ils étaient en sécurité et aucune action n’était envisagée. »

Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – Forteresse des étoiles T.2. »

Forteresse des étoiles 1 par C. J. Cherryh

Fiche de Forteresse des étoiles 1

Titre : Forteresse des étoiles 1 (Tome 3 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1981
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta

Première page de Forteresse des étoiles 1

« TERRE ET ESPACE : 2005-2352.
  
Les étoiles, comme toutes les conquêtes de l’homme, étaient une impossibilité manifeste, une ambition aussi téméraire et irréalisable que la conquête des immenses océans de la Terre, de l’air ou de l’espace. La Station Sol fonctionnait depuis plusieurs années ; les premières mines, fabriques et centrales énergétiques de l’espace commençaient à rapporter. La Terre les assimila aussi rapidement qu’elle avait absorbé les autres éléments de son confort. Des missions parties de la station explorèrent le Système, programme que le public n’était absolument pas en mesure de comprendre mais qui ne se heurta à aucune opposition du fait qu’il ne mettait pas en péril le confort dont jouissait la Terre. »

Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – Forteresse des étoiles T1. »

Les dissidents d’Azraël par J. Brunner

Fiche de Les dissidents d’Azraël

Titre : Les dissidents d’Azraël
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1982
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta

Première page de Les dissidents d’Azraël

« Il y a des machines qui déplacent – qui déplacent bel et bien – un demi-million de personnes par jour d’un monde à l’autre, de façon aussi expéditive que des colis postaux, et un million de tonnes de marchandises en même temps, comme des écritures dans un livre de comptes, pour balancer.
Et moi, Jorgen Thorkild, je marche. Sur mes deux jambes, à l’ancienne mode. Le long d’un couloir que ne foule jamais un pied humain. Qui peut dire combien de temps s’est écoulé depuis que quelqu’un l’a emprunté ? Bien sûr, il n’y a pas de poussière ; des machines efficaces et silencieuses veillent à cela, chaque fois que c’est nécessaire. Celui qui a conçu le Centre des Ponts travaillait à une époque où nos créations n’étaient pas aussi fiables qu’à pré- »

Extrait de : J. Brunner. « Les dissidents d’Azraël. »

Le traqueur d’étoiles par J. Brunner

Fiche de Le traqueur d’étoiles

Titre : Le traqueur d’étoiles
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1968
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta

Première page de Le traqueur d’étoiles

« Craignant désespérément que le caprice qui avait amené l’homme vêtu d’or à accepter son invitation inspirée et partiellement sincère ne s’évapore face au mépris dans lequel ses pareils tenaient le présent, Creohan maudit intérieurement l’entrée de sa maison, qui lui parut mettre trop longtemps à leur ouvrir un passage. La haie protectrice d’épines empoisonnées parut s’écarter à contrecœur, comme si la maison eût souffert de sénilité.
Mais c’était peut-être à cause de la terreur installée dans son esprit, conséquence du savoir qu’il détenait, que les secondes lui paraissaient des heures, les minutes des avant-goûts d’éternité.
Dès que l’espace fut assez large pour leur permettre de passer, il prit son compagnon par le bras et l’entraîna. Automatiquement, l’homme vêtu d’or  »

Extrait de : J. Brunner. « Le traqueur d’étoiles. »

La toile d’araignée – La tangence des parallèles par J. Brunner

Fiche de La toile d’araignée – La tangence des parallèles

Titre : La toile d’araignée
Titre : La tangence des parallèles
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1982
Traduction : F. Maillet
Editeur : Opta

Première page de La toile d’araignée

«  Prenez garde ! »
À peine eut-il proféré ces mots – avec un frisson dû en parties égales à la brusque transition de l’excitation à l’inquiétude et à leur passage d’un climat subtropical à un climat subarctique – qu’il se rendit compte de leur absurdité, adressés à un aveugle. Mais Mustapha était habitué à son infirmité, au bout de… combien de temps ? Quinze ans, cinquante ? Ce n’était pas une question à poser.
Il obéit cependant, se raidit et entra dans cet étrange état de totale attention qui, avait parfois imaginé Hans Dykstra, pouvait réellement arrêter pour lui le passage du temps, lui permettre de se distancier du monde des gens ordinaires pour en dresser, sans le voir, un inventaire exhaustif.
Cela provoqua chez Hans un nouveau frisson, malgré sa combinaison climatisée.
Puis il comprit : bien sûr ! Des toiles d’araignée ! »

Extrait de : J. Brunner. « La toile d’araignée. »

Première page de La tangence des parallèles

«  Je serais beaucoup plus rassuré, » grommela l’ambassadeur, « si je comprenais comment fonctionnent ces maudits expéditeurs. »
Dans leurs habits de cérémonie de couleur sombre, lui et sa compagne, la première secrétaire, vêtue de façon presque identique, avaient l’air d’intrus dans ce réduit en béton armé, enfoui très loin sous terre, qui se dissimulait sous l’ambassade. Toutes les autres personnes présentes portaient des combinaisons dont les couleurs correspondaient à un code, même l’homme qui, se faisant passer pour un attaché commercial, était le responsable local du service de renseignements.
Comme l’amitié entre nations n’existe pas dans cet univers paranoïaque habité par les espions, c’est lui qui aurait dû, normalement, diriger toute opération de cette nature. Mais celle qui allait se dérouler était sans précédent. »

Extrait de : J. Brunner. « La tangence des parallèles. »

L’empire interstellaire 2 par J. Brunner

Fiche de L’empire interstellaire 2

Titre : L’empire interstellaire 2
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1976
Traduction : J. Schmitt
Editeur : Opta

Première page de L’empire interstellaire 2

« L’Evadé des ténèbres – PROLOGUE
 
Le vaisseau fuyait les Ténèbres comme si tous les diables des dix mille enfers de dix mille planètes étaient aux trousses de son pilote. Le commandant d’un gros cargo poussif repéra sa trace sur ses détecteurs, dont l’infaillibilité sujette à caution l’incita à vérifier les circuits pour s’assurer que ses instruments avaient réellement signalé un vaisseau spatial lancé à une vitesse aussi folle, et il eut juste le temps de souhaiter n’avoir pas pris le risque d’une traversée directe entre Batyra Dap et les Marches de Klareth au lieu de suivre la route surveillée passant par Mallimameddy, avant que l’autre pilote, d’une dédaigneuse secousse imprimée à ses commandes, n’expédie son appareil à l’autre bout de l’espace.
Les Ténèbres  — ce fossé de cent années-lumière qu’une monstrueuse pluie d’étoiles avait creusé entre les Marches de Klareth et le bras de la galaxie  — ne vomissaient habituellement qu’une seule sorte d’appareils : ceux des pirates. »

Extrait de : J. Brunner. « L’empire interstellaire 2. »

L’empire interstellaire 1 par J. Brunner

Fiche de L’empire interstellaire 1

Titre : L’empire interstellaire 1
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1976
Traduction : J. Schmitt
Editeur : Opta

Première page de L’empire interstellaire 1

« L’AUTEL D’ASCONEL

Au terme de presque dix années, le moment était enfin arrivé. Il se sentait prêt à affronter la tâche qu’il avait à accomplir.
Spartak d’Asconel ferma le dernier des livres qu’il avait consultés par centaines, respira profondément et jeta un regard circulaire autour de sa cellule. D’autres livres s’entassaient sur toutes les étagères, à côté d’enregistrements sur bandes, sur cristaux et sur disques, de bobines de microfilms et de piles de manuscrits  – autant de résultats du tri qu’il s’était efforcé, durant une décennie, d’opérer parmi la somme inouïe des connaissances emmagasinées sur la planète Annanmonde.
Pour transmuter ce savoir en enseignement, il lui suffirait de saisir le micro de son magnétophone et de se mettre à parler. Pourtant les choses n’étaient pas aussi simples, car ce seul instant allait bouleverser son existence  – non dans son aspect matériel comme le jour où il avait définitivement quitté Asconel, mais subjectivement. Cette prise de conscience lui laissa une impression de flottement  – comme s’il était resté suspendu dans l’espace, entre deux planètes. »

Extrait de : J. Brunner. « L’empire interstellaire 1. »

A perte de temps par J. Brunner

Fiche d’A perte de temps

Titre : A perte de temps
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1969
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta

Première page d’A perte de temps

« Don Miguel Navarro, Licencié de la Société du Temps et loyal sujet de sa Très Catholique Majesté, Philip IX, Rey y Imperador, se réfugia dans une antichambre tranquille à l’écart du grand salon et poussa un soupir de soulagement. Arrivé à la réception depuis moins d’une heure, il cherchait déjà un moyen de s’éclipser sans se faire remarquer.
Il ressentait bien plus qu’un légitime agacement : la nette impression d’avoir été roulé.
Quelques jours plus tôt, il avait le choix entre plusieurs emplois du temps et n’arrivait pas à se décider.
Évidemment cette année 1988 n’était qu’une longue suite de célébrations. Depuis janvier, bals, soirées et festivités diverses se succédaient à un rythme effréné pour commémorer le quatre centième anniversaire de la conquête de l’Angleterre par la puissante Armada Espagnole – cet événement clé de l’Histoire qui empêcha la disparition de l’Em »

Extrait de : J. Brunner. « À perte de temps. »

Ceux de nulle part – Les robinsons du cosmos par F. Carsac

Fiche de Ceux de nulle part – Les robinsons du cosmos

Titre : Ceux de nulle part (Tome 1 sur 2 – Ligue des mondes humains)
Titre : Les robinsons du cosmos
Auteur : F. Carsac
Date de parution : 1970
Editeur : Opta

Première page de Ceux de nulle part

« Les Visiteurs – PROLOGUE

Je sonnai, ce matin de mars 197. à la porte de mon vieil ami le docteur Clair, ne me doutant certes pas que j’allais bientôt entendre un fantastique et incroyable récit. Je dis « mon vieil ami », bien que nous ayons, lui et moi-même, à peine dépassé la trentaine, car nous nous connaissions depuis l’enfance, et ne nous étions perdus de vue que depuis quatre ans.
La porte fut ouverte – ou plutôt entrouverte – par une vieille femme habillée de noir, comme toutes les vieilles femmes de ce pays. Elle bougonna :
« Si c’est pour une visite, le docteur ne reçoit pas aujourd’hui. Il fait ses « espériences ». »
Excellent médecin, Clair n’exerçait pourtant pas régulièrement. Grâce à une solide fortune il pouvait consacrer presque tout son temps à de délicates  »

Extrait de : F. Carsac. « Ligue des mondes humains – Ceux de nulle part. »

Première page de Les robinsons du cosmos

« Le Cataclysme – LES SIGNES PRÉCURSEURS

Qui je suis, d’abord. Pour vous, mes descendants immédiats, les précisions sont inutiles. Mais bientôt vos enfants, puis les enfants de vos enfants oublieront même que j’ai un jour existé. Combien peu de chose je sais sur mon propre grand-père !
Ce mois de juillet 1985, j’achevais ma première année comme assistant au laboratoire de Géologie de la Faculté des sciences de Bordeaux, une ville de la Terre. J’avais alors vingt-trois ans, et, sans être beau, j’étais un jeune homme bien planté. Si ma taille, réduite par l’âge, fait piètre figure dans ce monde de jeunes géants, sur Terre mes 1 m 83 et ma carrure en imposaient. Pour vous, 1 m 83 n’est qu’une taille moyenne ! Si vous voulez connaître mon aspect, regardez mon premier petit-fils, Jean. Comme lui, j’étais brun, avec un grand nez, de grandes mains et des yeux verts. »

Extrait de : F. Carsac. « Les robinsons du Cosmos. »

Toxicofuturis par M. Demuth

Fiche de Toxicofuturis

Titre : Toxicofuturis
Auteur : M. Demuth
Date de parution : 1977
Editeur : Opta

Sommaire de Toxicofuturis

  • Mens sana in corpore sano par J. de Fast
  • Les merveilles de la nature par D. Klein
  • L’écheveau embrouillé par G. W. Barlow
  • Pipi caca bobo par Y. Frémion
  • Et je lui donnerai pour nom : Emmanuel ! par J.-P. Fontana
  • L’adieu aux lucioles par K. Alexandre et M. Jeury
  • Tango : nécrose lente par D. Walther
  • Cinq cent milligrammes d’enfer par J. Houssin
  • Rond et lisse comme le désespoir par B. Mathon
  • A la place de Grèves par Y. Dermèze
  • Journal volé à une jeune fille par P. Curval
  • Soyez patients par M. Leriche

Première page de Mens sana in corpore sano

« Suivant l’usage immémorial, c’est toujours au petit matin qu’ils sonnent à la porte – l’heure où l’esprit est encore engourdi, les réflexes déficients et la vulnérabilité à son maximum. Le père de famille est en train de se raser avant de partir à son travail, son épouse, en robe de chambre délavée et le visage trop nu que le maquillage ne protège pas encore, court éperdument entre ses fourneaux et les lits défaits, les enfants mal débarbouillés se disputent autour de la table du petit déjeuner, avides de remplir leur estomac et talonnés par la peur d’arriver en retard à l’école. Le timbre n’avait pas fini de vibrer que déjà le battant s’ouvrait – dans sa grande sagesse, la Loi interdisait l’usage de verrous qui auraient pu gêner  »

Extrait de : M. Demuth. « Toxicofuturis. »