Étiquette : Opta
L’interprète par B. W. Aldiss

Fiche de L’interprète
Titre : L’interprète
Auteur : B. W. Aldiss
Date de parution : 1969
Traduction : C. et L. Meistermann
Editeur : Opta
Première page de L’interprète
« La pensée. La pensée : champ de forces qu’il reste encore à analyser. La pensée : aussi inséparable d’une créature supérieure que la gravité d’une planète. Elle m’enveloppe, tandis que mes sens effectuent leur interminable œuvre de transformation du monde extérieur en symboles. Je ne puis connaître nul objet extérieur sans le toucher (peut-être sans le transformer de quelque façon inimaginable) par ma pensée.
Les vilenies que j’ai vu mon propre peuple, les nuls, infliger à la planète Terre, étaient-elles réelles ou le résultat d’une erreur d’interprétation de mon esprit ?
Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle et en ce lieu, sans le sou et loin de ma patrie, il me faut préférer les questions d’ordre pratique. Mon regard doit »
Extrait de : B. W. Aldiss. « L’interprète. »
Frères de la Terre par C. J. Cherryh

Fiche de Frères de la Terre
Titre : Frères de la Terre (Tome 1 sur 2 – La rébellion de Hanan)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1976
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta
Première page de Frères de la Terre
« L’Endymion mourut sans bruit, étoile créée de la main de l’homme pour étinceler, puis s’éteindre en un bref instant.
Kurt Morgan l’avait observé jusqu’à ce qu’il n’y eût plus rien à voir, les yeux braqués sur l’écran arrière de la capsule. Quand ce fut fini, il passa à la vision avant et se concentra sur sa propre vie.
Ils avaient été quatre-vingts hommes et femmes à bord de l’Endymion, dont à présent soixante-dix-neuf avaient été pulvérisés et vaporisés en même temps que le vaisseau avec les restes duquel ils étaient confondus. À deux minutes en direction du soleil, flottait un autre nuage qui avait été le bâtiment ennemi et une centaine d’autres personnes originaires d’une vingtaine de mondes. Maintenant, destructeurs et détruits poursuivaient, en poussière, leurs routes divergentes. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « La rébellion de Hanan – Frères de la Terre. »
Le voyageur de la nuit par C. J. Cherryh

Fiche de Le voyageur de la nuit
Titre : Le voyageur de la nuit (Tome 3 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1984
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Opta
Première page de Le voyageur de la nuit
« Trichanamarandu-kepta était le nom de <>, à la forme sujette à changement et aux configurations de conscience pareillement variables. Mais le Trichanamarandu-kepta interne se méfiait de la menace que présentaient les modifications subversives, car certains de ses hôtes à bord étaient instables de disposition et de santé mentale.
En ce qui concerne la propre stabilité mentale de <>, <> était raisonnablement assuré. <> possédait une perspective à plus longue échéance que la plupart et avait en conséquence un point de vue différent sur les événements. Les chronomètres qui pouvaient, après tant d’incidents et tant de transits dans l’espace discontinu, manifester des inexactitudes rampantes, rapportaient que le voyage avait jusqu’à présent duré plus de 100.000 années de vaisseau subjectives. Cela concordait avec la mémoire de <>. Des aberrations des deux côtés étaient possibles, mais <> était d’un autre avis. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Le voyageur de la nuit. »
Port éternité par C. J. Cherryh

Fiche de Port éternité
Titre : Port éternité (Tome 2 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1978
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta
Première page de Port éternité
« C’était une nef splendide, la Vierge d’Astolat, belle comme peuvent l’être les vaisseaux lorsque le constructeur a eu carte blanche pour dépenser sans compter – et, de fait, l’argent ne signifiait rien pour ma Dame Dela Kirn, hormis la volupté et le confort qu’il pouvait lui procurer. J’étais la seule de l’équipage – du moins depuis le jour de l’embarquement – à avoir eu la chance de contempler la Vierge de l’extérieur.
Oui, c’était une machine splendide, aux lignes élancées, dont la forme effilée, néanmoins sans grand intérêt aérodynamique, flattait l’œil et indiquait que l’on n’avait pas affaire à un navire marchand, loin de là. L’intérieur n’était que luxe et agrément, ce qui ne manquait pas de me plaire, plus encore que les subtilités de sa conception technique. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Port Éternité. »
L’ange à l’épée par C. J. Cherryh

Fiche de L’ange à l’épée
Titre : L’ange à l’épée (Tome 1 sur 1 – Les nuits mérovingiennes)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1985
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de L’ange à l’épée
« À présent, dans le monde, il y avait plus de cent villes ; de sorte que le monde était bien meilleur que celui que les Ancêtres avaient laissé. Il y avait l’heptapole de Chattalen, s’étendant le long de la Mer Noire comme une rangée de perles sombres ; et il y avait les terres fluviales prospères de Nev Hettek, dont les bateaux descendaient le large Det jusqu’à la Mer Ensoleillée. Il y avait des colonies près des ruines étranges de Nex. Partout où l’entêtement humain trouvait à s’accrocher, le commerce se développait ; et le monde, qui s’appelait Merovin sur les cartes, allait son petit bonhomme de chemin, convaincu que l’humanité des autres planètes ne s’intéressait pas à lui et espérant continuellement que les Sharrh inhumains n’auraient pas besoin de lui, dans le présent ou dans l’avenir. Les Sharrh n’avaient certainement pas l’intention de chasser les habitants dispersés de Merovin dans l’espace.
Ainsi le monde – que les habitants appelaient Merovin exclusivement dans un contexte religieux – se débrouillait, ces cent villes étant issues d’êtres humains trop entêtés pour abandonner le monde lorsque le traité signé entre l’humanité et les Sharrh »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les nuits mérovingiennes – L’ange à l’épée. »
Soleil mort Kutath par C. J. Cherryh

Fiche de Soleil mort Kutath
Titre : Soleil mort Kutath (Tome 3 sur 3 – Les guerres Mri)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1979
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Soleil mort Kutath
« Le chaos régnait dans le dock ; Galey le constata en approchant, l’entendit, murmure d’instructions dans son oreille, lui demandant de se tenir à distance. Il maintint la navette légèrement à l’écart du vaisseau de guerre, vit trois petits appareils jaillir de l’Éperon, vaisseau d’un kilomètre de long. Des points apparurent sur l’écran de contrôle, image transmise par les coms de l’Éperon, indiquant la situation telle que l’Éperon la voyait. Le premier point le représentait ; le deuxième, bleu et également humain, devait être le Santiago – l’Éperon avait posté son unité portée entre lui-même et le point rouge symbolisant le Shirrug.
Les points qui s’éloignaient étaient également rouges : des navettes régul en formation serrée. Galey, mal à l’aise, comprit ce qui se passait, sans quitter des yeux le flot régulier d’informations qui défilaient sur l’écran. Il fallait se débarrasser d’un régul mort : c’était vraisemblablement ce qui arri- »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres Mri – Kutath. »
Soleil mort Shon’jir par C. J. Cherryh

Fiche de Soleil mort Shon’jir
Titre : Soleil mort Shon’jir (Tome 2 sur 3 – Les guerres Mri)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1978
Traduction : R. Lathière
Editeur : Opta
Première page de Soleil mort Shon’jir
« Les deux mri se trouvaient encore sous sédatif. On les maintenait hébétés, pratiquement inconscients, dans un local où des voix humaines et d’étranges machines bourdonnantes multipliaient leurs échos.
Sten Duncan était là, comme chaque jour, ainsi qu’un gardien veillant derrière la cloison vitrée des alcôves contiguës. Il voulait voir Niun. On ne l’en empêchait certes pas, d’autant moins qu’il était le seul occupant de la base à bien connaître les rescapés. Cette fois, les yeux aux prunelles d’ambre semblaient vivre, mais il crut y lire une détresse profonde.
Niun avait perdu du poids. Son épiderme montrait des blessures mal refermées, preuves d’un combat farouche livré dans les sables de Kesrith, combat auquel avait fait suite un deuxième, soutenu contre la mort, combat qu’il aurait abandonné s’il eût été à même de penser. Car Niun n’avait plus la notion des choses, ignorant les chercheurs qui joignaient leurs efforts à ceux des médecins et des »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres Mri – Shon’Jir. »
Soleil mort Kesrith par C. J. Cherryh

Fiche de Soleil mort Kesrith
Titre : Soleil mort Kesrith (Tome 1 sur 3 – Les guerres Mri)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1978
Traduction : R. Lathière
Editeur : Opta
Première page de Soleil mort Kesrith
« Nées du soleil, du vent qui gronde,
Que sont les Kath ?
Source de joie, mères fécondes,
Voici les Kath.
Ils jouaient au shon’ai – le Jeu du Passage – réunis dans le clair-obscur de la grande salle, dans la Tour des Kel, neuf hommes et une femme en robes noires, faisant cercle. Tous guerriers, ils ne jouaient pas comme les petits, avec deux pierres. Eux, ils lançaient les as’ei, les lames qui tournoyaient, qui pouvaient blesser ou tuer. Chaque fois qu’un claquement de doigts marquait le temps fort, les as’ei fendaient l’air à hauteur de poitrine, mais d’autres mains happaient prestement les lames et les tenaient brandies jusqu’au prochain temps fort.
Nés du feu, nés d’astres lointains,
Que sont les Kel ?
Jongleurs d’épées et de quatrains,
Voici les Kel.
Ils jouaient d’ailleurs sans prononcer le moindre mot. Ils suivaient simplement le rythme des doigts, la brève trajectoire des lames, communion de la chair et du métal. En eux, le Jeu signifiait plus que l’acte, plus que la naïveté des strophes. Ils l’appelaient : le Jeu du Peuple. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres Mri – Kesrith. »
Les oubliés de Gehenna par C. J. Cherryh

Fiche de Les oubliés de Gehenna
Titre : Les oubliés de Gehenna (Tome 2 sur 3 – L’ère du rapprochement)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1983
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Les oubliés de Gehenna
« DÉPART
H – 190 heures.
Message du Ministère de la Défense de l’Union
au US Venture,
Station de Cyteen.
ORIG : CYTQG/MINDEF/CODE111A/USVENTURE
DEST : Mary Engles, capt. US VENTURE
Ci-joint enveloppes codées ; instructions de navigation à l’intérieur. US CAPABLE et US SWIFT feront partie du convoi. Code de la mission : WISE. Citoyens embarqueront sur liste non-citoyens identifiables par absence de tatouage d’identification. Les séparer des non-citoyens après embarquement »
Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère du rapprochement – Les oubliés de Gehenna. »
L’opéra de l’espace par C. J. Cherryh

Fiche de L’opéra de l’espace
Titre : L’opéra de l’espace (Tome 4 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1982
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de L’opéra de l’espace
« Ils se prénommaient Sandor et Allison… Leurs patronymes respectifs étaient Kreja et Reilly. Celui de Reilly était connu dans les bureaux et les bars de la station Viking : ceux qui le portaient appartenaient tous à l’équipage du Dublin Again. Cet énorme vaisseau, dont le port d’attache était Fargone, se livrait à un négoce des plus régulier sur la boucle des étoiles de l’Union : Mariner et Russell, Espérance et Paradise, Wyatt et Cyteen, Fargone, Voyager et Viking. Reilly était un Nom avec une majuscule parmi les marchands, une puissance dont il fallait tenir compte en tous lieux.
Le nom de Kreja, lui, n’évoquait rien sur Viking. Du temps de sa splendeur, il n’avait navigué qu’entre les lointaines Espérance et Pan-Paris. Plus tard, sur Mariner et Russell, l’épithète « débiteur » avait été accolée à son pseudonyme. Le vaisseau de Kreja s’appelait la Lucy… officiellement ; sa base était censée être Wyatt, c’est-à-dire le plus loin possible – et même à une distance déraisonnable pour un navire de sa taille et de son âge –, et son capitaine prétendait transporter des excédents de marchandises pour le compte d’un cartel de cette station. Les douanes recherchaient perpétuellement la Lucy bien qu’elle leur rendît visite[…] »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – L’opéra de l’espace. »