Étiquette : Pocket
Demain les loups par F. Leiber

Fiche de Demain les loups
Titre : Demain les loups
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1966
Traduction : B. Jouenne
Editeur : Pocket
Première page de Demain les loups
« ALLEZ, Gussy, insista Fay d’une voix tranquille, arrête de déambuler comme un ours névrosé et propose-moi quelque chose pour mon équipe d’invention. J’aime bien venir vous voir, toi et Daisy, mais je ne peux pas rester en haut toute la nuit.
— Si ça te rend nerveux d’être en dehors des abris, tu n’as pas besoin de revenir, dit Gusterson en continuant à déambuler. Pourquoi est-ce que votre équipe d’invention ne cherche pas elle-même quoi inventer ? Et toi ? Ah ! là là…
Et ce « ah ! » résumait la condamnation éclatante d’un mode de vie tout entier.
— Mais on cherche, répondit Fay imperturbable, seulement voilà : un point de vue nouveau, ça aide quelquefois.
— Tiens donc ! Fay, tu n’es qu’un pillard ! Je parie que tu as une vingtaine de types comme moi à qui tu pompes des idées à l’œil. »
Extrait de : F. Leiber. « Demain les Loups. »
Les yeux d’Heisenberg par F. Herbert

Fiche de Les yeux d’Heisenberg
Titre : Les yeux d’Heisenberg
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1966
Traduction : E. Carsault, E. Caron-Towins
Editeur : Pocket
Première page de Les yeux d’Heisenberg
« Ils ont dû programmer de la pluie pour ce matin, pensa le docteur Thei Svengaard. La pluie énerve toujours les parents… sans parler de l’effet qu’elle a sur les médecins eux-mêmes…
Une bourrasque d’humidité hivernale ébranla la fenêtre située derrière son bureau. Il se leva pour la calfeutrer, mais un silence anormal risquait d’inquiéter un peu plus les Durant, les parents qu’il devait recevoir ce matin.
Il s’approcha de la fenêtre et observa la circulation intense des passants : les équipes de jour, qui se rendaient à leur travail dans la mégalopole, croisaient les équipes de nuit aspirant à un repos bien gagné. En dépit de l’existence de troglodyte qui était la sienne, les allées et venues de cette foule dégageaient une impression de force et de puissance. La plupart de ces hommes et de ces femmes, Svengaard le savait, étaient des Stéri… Ils étaient stériles, archi-stériles. Ils s’agitaient inlassablement, tous numérotés, pourtant innombrables. »
Extrait de : F. Herbert. « Les yeux d’Heisenberg. »
Les prêtres du psi par F. Herbert

Fiche de Les prêtres du psi
Titre : Les prêtres du psi
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1985
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket
Sommaire de Les prêtres du psi
- Les prêtres du psi
- Les marrons du feu
- La course du rat
- Délicatesses de terroristes
- La drôle de maison sur la colline
- Le rien-du-tout
Première page de Les prêtres du psi
« A l’instant précis où, mettant le pied sur la rampe d’accès baignée par la chaude lumière du soleil d’Amel, Orne échappa à la protection des boucliers de l’engin de transport, il fut assailli par la puissance de l’environnement psi. Il eut l’impression d’être prisonnier d’un extraordinaire champ magnétique. Il se cramponna à la rampe comme en proie à un étourdissement et baissa les yeux sur l’étendue luisante de tribéton du spatioport, deux cents mètres plus bas. Des ondes de chaleur en faisaient vibrer la surface étincelante, transformant l’air en étuve jusqu’à sa hauteur. Il n’y avait pas un souffle alentour, mais en lui-même, c’étaient des tourbillons de champs de force psi qui se déchaînaient contre ses sens nouvellement éveillés.
Les technos qui avaient entraîné Orne à l’utilisation des détecteurs psi implantés dans sa chair lui avaient donné un petit avant-goût de cette sensation dans leur laboratoire de Marak, mais cela n’avait »
Extrait de : F. Herbert. « Les Prêtres Du Psi. »
Le preneur d’âmes par F. Herbert

Fiche de Le preneur d’âmes
Titre : Le preneur d’âmes
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1972
Traduction : P. Berthon
Editeur : Pocket
Première page de Le preneur d’âmes
« Quand le père du garçon arriva au camp de Six Rivers, on lui montra un certain nombre de choses que l’on eût peut-être pas exhibées pour une personnalité de moindre importance. Mais le père, on le sait, était Howard Marshall, et cela signifiait le département d’État et ses relations avec des personnages influents à Washington, D.C. ; alors on lui montra la déposition du professeur et les entretiens avec les moniteurs du camp, ce genre de chose. Marshall vit, bien entendu, le soi-disant avis d’enlèvement et les coupures de journaux que les hommes du F.B.I. avaient apportés au camp le matin même.
Marshall se montra à la hauteur de la situation. Il s’exprima avec la clarté et la mesure de quelqu’un pour qui crises et décisions forment la trame de l’existence. En réponse à une question, il déclara : »
Extrait de : F. Herbert. « Le preneur d’ames. »
Le livre d’or par F. Herbert

Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1976
Traduction : D. Abonyi, C. Meistermann, P. Billon
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Opération musikron
- Les primitifs
- Etranger au paradis
- Chant nuptial
- L’oeuf et les cendres
- Semence
- Passage pour piano
- Vous cherchez quelque chose ?
- Forces d’occupation
- L’effet M. G.
- Le syndrome de la Marie-Céleste
- La bombe mentale
Première page d’Opération Musikron
« HONOLULU est apaisée ; les morts ont été enterrés, les décombres des bâtiments, évacués. Un bateau de sauvetage se balance au gré des flots du Pacifique, au large de Diamond Head. Des plongeurs suivent une tramée de bulles au fond des eaux vertes, dans la direction de l’épave du spatiotrain de stateside. Ce sont les effets du Syndrome de Brouillage. À terre, dans des bâtiments militaires récupérés, des psychologues travaillent vainement dans les séquelles de l’aliénation. C’est là que le Syndrome de Brouillage a frappé pour la première fois : en une seconde, une cité tranquille était atteinte de folie furieuse.
Neuf villes contaminées en quarante jours.
Par la Peste Noire du XXe siècle.
SEATTLE
D’abord un tintement dans les oreilles, puis un son flûté qui se transforma en un sifflement, lequel devint le hurlement de sirène d’un train de cauchemar qui traversait son rêve en grondant et en cliquetant. »
Extrait de : F. Herbert. « Le livre d’or de la science fiction. »
Champ mental par F. Herbert

Fiche de Champ mental
Titre : Champ mental
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1987
Traduction : C. Fargeot
Editeur : Pocket
Sommaire de Champ mental
- Essayez de vous souvenir
- Meurtre vital
- Champ mental
- Martingale
- Chiens perdus
- Le comité du tout
- Selon les règles
Première page d’Essayez de vous souvenir
« TOUS les cerveaux du globe capables de comprendre le problème se concentraient sur le vaisseau spatial et l’ultimatum lancé par ses occupants. Parler ou mourir ! claironnaient les gros titres des journaux.
Le taux de suicide, déjà élevé, grimpait encore. Les cultes religieux fleurissaient. L’ouvrage d’un auteur de science-fiction, « Ce Que le Vaisseau Inter-Galactique Fatal Signifie pour Vous ! », battait tous les records de vente jamais connus. Et cette frénésie durait depuis sept mois.
Le vaisseau avait cinglé dans un ciel d’un gris métallique, au-dessus de l’Oregon. Sa forme évoquait une paramécie hideusement agrandie, et ses bords ondoyaient comme un tapis volant de la mythologie. Ses cinq occupants à peau verte, à l’allure de grenouille, avaient envoyé un exemplaire de l’ultimatum à chacun des cinq grands gouvernements. »
Extrait de : F. Herbert. « Champ mental. »
L’incident Jésus par F. Herbert et B. Ransom

Fiche de L’incident Jésus
Titre : L’incident Jésus (Tome 2 sur 4 – Programme conscience)
Auteur : F. Herbert et B. Ransom
Date de parution : 1979
Traduction : G. Abadia
Editeur : Pocket
Première page de L’incident Jésus
« Quelque chose avait fait : clic.
Il avait entendu très distinctement le bruit d’origine métallique. Puis, de nouveau, le clic avait retenti.
Il ouvrit les yeux et se trouva gratifié d’une totale obscurité, faite d’une absence absolue d’énergie rayonnante… à moins que ne fussent en cause ses propres récepteurs sensoriels.
Je suis aveugle ?
Clic.
Il était incapable d’en localiser la source, mais le bruit provenait de l’extérieur. L’extérieur de quoi, au fait ? L’air était froid au contact de sa gorge et de ses poumons. Mais le reste de son corps était au chaud. Il eut conscience d’être étendu, léger, sur quelque chose d’élastique. Il respirait. Ses narines étaient chatouillées par… une faible odeur poivrée? »
Extrait de : F. Herbert et B. Ransom. « Programme conscience – L’incident Jésus. »