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Le livre d’or par C. Priest

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1980
Traduction : H.-L. Planchat, F.-M. Watkins, S. Florens, M. Mathieu
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • La tête et la main
  • Le monde du temps réel
  • L’été de l’infini
  • Le regard
  • La négation
  • Et j’erre solitaire et pâle

Première page de La tête et la main

« Ce matin-là, à Racine House, nous prenions de l’exercice au-dehors. Il avait gelé durant la nuit et l’herbe était blanche et cassante. Le ciel était pur et le soleil lançait de longues ombres bleues. Notre respiration laissait s’écouler derrière nous des nuages de vapeur. Il n’y avait pas de bruit, pas de vent, aucun mouvement. Le parc était à nous, et nous étions seuls.
Nos promenades matinales suivaient un chemin bien défini, et lorsque nous arrivâmes à la limite est du sentier, au bas de la longue pente recouverte de pelouse, je me préparai à tourner, tirant fortement sur les poignées de contrôle situées à l’arrière de la voiture. Je suis un homme grand, et musclé, mais le poids combiné de la voiture pour invalide et du maître dépassait presque la limite de ma force. »

Extrait de : C. Priest. « Le livre d’or. »

Le livre d’or par F. Leiber

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, C. Tournier, D. Riche, R. Lathière, P. Billon, P. J. Izabelle, Y. Hersant
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Le vaisseau lève l’ancre à minuit
  • La maison d’hier
  • Le jour du professeur Kometevsky
  • Une balle à son nom
  • La vieille petite miss Macbeth
  • Essayez de changer le passé
  • Nos vacances en soucoupe
  • Le matin de la damnation
  • Créativité pour les chats
  • Les lunettes du professeur Dragonet
  • Chants secrets
  • Les corridors noirs
  • La racine carrée du cerveau
  • Amérique la belle
  • Voyage de nuit

Première page de Le vaisseau lève l’ancre à minuit

« Ceci est l’histoire d’une femme qui était belle. Et d’un monstre.
C’est aussi l’histoire de quatre habitants de la planète Terre – stupides, égoïstes, enfermés dans leur contexte social. Nous quatre : Es qui était plus ou moins une artiste, Gene qui étudiait les atomes – et qui était en révolte contre le monde et contre lui-même –, Louis qui philosophait et Larry – c’est moi – qui essayait d’écrire des livres.
C’était en août – un mois d’août étrange et étouffant – que nous avions fait la connaissance d’Helen. La date est fixée dans ma mémoire car notre petite ville venait de voir sa torpeur de bourgade du Midwest troublée par une série d’accès de panique, ce genre de grandes peurs qui suscitent une vague de faits divers insolites dans les journaux ou qui en sont le produit – il est malaisé de dire où est la cause et où est l’effet. »

Extrait de : F. Leiber. « Le livre d’or. »

Demain les loups par F. Leiber

Fiche de Demain les loups

Titre : Demain les loups
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1966
Traduction : B. Jouenne
Editeur : Pocket

Première page de Demain les loups

« ALLEZ, Gussy, insista Fay d’une voix tranquille, arrête de déambuler comme un ours névrosé et propose-moi quelque chose pour mon équipe d’invention. J’aime bien venir vous voir, toi et Daisy, mais je ne peux pas rester en haut toute la nuit.
— Si ça te rend nerveux d’être en dehors des abris, tu n’as pas besoin de revenir, dit Gusterson en continuant à déambuler. Pourquoi est-ce que votre équipe d’invention ne cherche pas elle-même quoi inventer ? Et toi ? Ah ! là là…
Et ce « ah ! » résumait la condamnation éclatante d’un mode de vie tout entier.
— Mais on cherche, répondit Fay imperturbable, seulement voilà : un point de vue nouveau, ça aide quelquefois.
— Tiens donc ! Fay, tu n’es qu’un pillard ! Je parie que tu as une vingtaine de types comme moi à qui tu pompes des idées à l’œil. »

Extrait de : F. Leiber. « Demain les Loups. »

Le livre d’or par H. Harrison

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : H. Harrison
Date de parution : 1985
Traduction : G. W. Barlow
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Capitaine Schizo
  • Ta croix dans le désert des cieux
  • Sauvetage
  • Mozart assassiné
  • C’est un crime !
  • Des raisons au meurtre d’un homme
  • Défenseurs de la vie
  • Lourde tâche
  • Brigade des morts
  • Le meilleur des mondes … pour qui ?
  • Une journée bien gagnée

Première page de Capitaine Schizo

«  Comment est-ce, l’espace ? De quoi ont l’air les étoiles à nu ? Questions auxquelles il est difficile de répondre. »
Le capitaine Jonathan Bork parcourut du regard les visages attentifs, avides d’entendre ses paroles, puis baissa les yeux vers ses mains tannées par l’espace qui reposaient sur la table devant lui.
« Parfois on dirait que l’on tombe dans un puits d’un million de kilomètres, d’autres fois on se sent comme une mouche dans la toile d’araignée de l’éternité, nu sous les étoiles. Et les étoiles sont tellement différentes : pas de scintillement, vous savez, rien que de minuscules points de lumière pure. »
Mais, tout en leur parlant, il maudissait mille fois le menteur qu’il était : le capitaine Bork, pilote d’astronef, l’unique privilégié à avoir vu les étoiles dans l’espace entre les mondes – et, après cinq aller et retour entre la Terre et Mars, il n’avait aucune idée de ce à quoi ça ressemblait là-haut !  »

Extrait de : H. Harrison. « Le livre d’or de la science fiction. »

Le vent venu du soleil par A. C. Clarke

Fiche de Le vent venu du soleil

Titre : Le vent venu du soleil
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1972
Traduction : G. W. Barlow
Editeur : Pocket

Sommaire de Le vent venu du soleil

  • La nourriture des dieux
  • Maelström II
  • Clartés dans l’abîme
  • Le vent qui vient du soleil
  • Mystère sur la lune
  • Dernières instructions
  • Qui est à l’appareil ?
  • Retrouvailles
  • Retour sur soi
  • Lumière au coeur des ténèbres
  • La plus longue histoire de science-fiction jamais contée
  • L’honorable Herbert Heorge Morley Robert Wells
  • Amour universel
  • Croisade
  • Le ciel impitoyable
  • Marée neutronique
  • Passage de la terre
  • Face à face avec méduse

Première page de La nourriture des dieux

« En toute honnêteté, je dois vous prévenir, Monsieur le Président, qu’une bonne partie de mon témoignage sera fort peu ragoûtante : il s’agit d’aspects de la nature humaine que l’on évoque rarement en public, et sûrement jamais devant une commission parlementaire. Mais il faut bien, je le crains, les regarder en face. Il y a des cas où il faut arracher le voile de l’hypocrisie, et celui-ci en est un.
Vous et moi, Messieurs, descendons d’une longue lignée de carnivores. Je vois à votre expression que vous ignorez pour la plupart le sens de ce terme. Cela n’a rien de surprenant : il vient d’un langage qui ne se parle plus depuis deux mille ans. Peut-être ferais-je mieux d’éviter les euphémismes et d’être d’une brutale franchise, même s’il me faut utiliser des mots qu’on n’entend jamais dans la bonne société. Je présente à l’avance mes excuses à tous ceux que je pourrais offusquer.
Il y a quelques siècles encore, la nourriture favorite de tous les hommes était la viande – la chair d’animaux qui avaient été vivants. Je ne cherche pas à vous soulever le cœur : ce n’est qu’une constatation de fait, qu’on peut vérifier dans n’importe quel livre d’histoire… »

Extrait de : A. C. Clarke. « Le vent venu du soleil. »

Le livre d’or par A. C. Clarke

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1981
Traduction : G. W. Barrow
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • La lignée de David
  • Point de rupture
  • L’épaisseur des montagnes
  • Une aube nouvelle
  • L’arme du silence
  • Course aux armements
  • Ils hériteront de la terre
  • Le laboureur de la mer
  • Pour perdre sa gravité
  • Et la lumière tue
  • Des pieds et des mains
  • Flèche aux étoiles
  • Le sphinx au bord de la mer

Première page de La lignée de David

« Tomber en Afrique de deux cent cinquante mille mètres d’altitude… et se casser une cheville, ça ne fait peut-être pas très sérieux, dit David, mais ça fait mal quand même. Mais ce qui, selon lui, lui fit le plus mal, c’est que nous nous soyons tous précipités dans le désert pour voir ce qui était arrivé au A 20 alors que lui-même n’avait pas eu droit à notre visite avant des heures.
« Un peu de logique, David », objecta Jimmy Langford. « Nous savions par le message radio de l’hélicoptère qui t’avait récupéré que tu t’en étais tiré, tandis que le A 20 pouvait être une perte sèche. »
« Il n’y a qu’un seul A 20 », dis-je pour arranger les choses, « tandis que des pilotes d’essai de fusées, on en trouve tant qu’on en veut, ou du moins treize à la douzaine. »
David nous jeta un regard noir sous ses sourcils broussailleux et grommela quelque chose en gallois. »

Extrait de : A. C. Clarke. « Le livre d’or de la science fiction. »

Les yeux d’Heisenberg par F. Herbert

Fiche de Les yeux d’Heisenberg

Titre : Les yeux d’Heisenberg
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1966
Traduction : E. Carsault, E. Caron-Towins
Editeur : Pocket

Première page de Les yeux d’Heisenberg

« Ils ont dû programmer de la pluie pour ce matin, pensa le docteur Thei Svengaard. La pluie énerve toujours les parents… sans parler de l’effet qu’elle a sur les médecins eux-mêmes…
Une bourrasque d’humidité hivernale ébranla la fenêtre située derrière son bureau. Il se leva pour la calfeutrer, mais un silence anormal risquait d’inquiéter un peu plus les Durant, les parents qu’il devait recevoir ce matin.
Il s’approcha de la fenêtre et observa la circulation intense des passants : les équipes de jour, qui se rendaient à leur travail dans la mégalopole, croisaient les équipes de nuit aspirant à un repos bien gagné. En dépit de l’existence de troglodyte qui était la sienne, les allées et venues de cette foule dégageaient une impression de force et de puissance. La plupart de ces hommes et de ces femmes, Svengaard le savait, étaient des Stéri… Ils étaient stériles, archi-stériles. Ils s’agitaient inlassablement, tous numérotés, pourtant innombrables. »

Extrait de : F. Herbert. « Les yeux d’Heisenberg. »

Les prêtres du psi par F. Herbert

Fiche de Les prêtres du psi

Titre : Les prêtres du psi
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1985
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Sommaire de Les prêtres du psi

  • Les prêtres du psi
  • Les marrons du feu
  • La course du rat
  • Délicatesses de terroristes
  • La drôle de maison sur la colline
  • Le rien-du-tout

Première page de Les prêtres du psi

« A l’instant précis où, mettant le pied sur la rampe d’accès baignée par la chaude lumière du soleil d’Amel, Orne échappa à la protection des boucliers de l’engin de transport, il fut assailli par la puissance de l’environnement psi. Il eut l’impression d’être prisonnier d’un extraordinaire champ magnétique. Il se cramponna à la rampe comme en proie à un étourdissement et baissa les yeux sur l’étendue luisante de tribéton du spatioport, deux cents mètres plus bas. Des ondes de chaleur en faisaient vibrer la surface étincelante, transformant l’air en étuve jusqu’à sa hauteur. Il n’y avait pas un souffle alentour, mais en lui-même, c’étaient des tourbillons de champs de force psi qui se déchaînaient contre ses sens nouvellement éveillés.
Les technos qui avaient entraîné Orne à l’utilisation des détecteurs psi implantés dans sa chair lui avaient donné un petit avant-goût de cette sensation dans leur laboratoire de Marak, mais cela n’avait  »

Extrait de : F. Herbert. « Les Prêtres Du Psi. »

Le preneur d’âmes par F. Herbert

Fiche de Le preneur d’âmes

Titre : Le preneur d’âmes
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1972
Traduction : P. Berthon
Editeur : Pocket

Première page de Le preneur d’âmes

« Quand le père du garçon arriva au camp de Six Rivers, on lui montra un certain nombre de choses que l’on eût peut-être pas exhibées pour une personnalité de moindre importance. Mais le père, on le sait, était Howard Marshall, et cela signifiait le département d’État et ses relations avec des personnages influents à Washington, D.C. ; alors on lui montra la déposition du professeur et les entretiens avec les moniteurs du camp, ce genre de chose. Marshall vit, bien entendu, le soi-disant avis d’enlèvement et les coupures de journaux que les hommes du F.B.I. avaient apportés au camp le matin même.
Marshall se montra à la hauteur de la situation. Il s’exprima avec la clarté et la mesure de quelqu’un pour qui crises et décisions forment la trame de l’existence. En réponse à une question, il déclara : »

Extrait de : F. Herbert. « Le preneur d’ames. »

Le livre d’or par F. Herbert

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1976
Traduction : D. Abonyi, C. Meistermann, P. Billon
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Opération musikron
  • Les primitifs
  • Etranger au paradis
  • Chant nuptial
  • L’oeuf et les cendres
  • Semence
  • Passage pour piano
  • Vous cherchez quelque chose ?
  • Forces d’occupation
  • L’effet M. G.
  • Le syndrome de la Marie-Céleste
  • La bombe mentale

Première page d’Opération Musikron

« HONOLULU est apaisée ; les morts ont été enterrés, les décombres des bâtiments, évacués. Un bateau de sauvetage se balance au gré des flots du Pacifique, au large de Diamond Head. Des plongeurs suivent une tramée de bulles au fond des eaux vertes, dans la direction de l’épave du spatiotrain de stateside. Ce sont les effets du Syndrome de Brouillage. À terre, dans des bâtiments militaires récupérés, des psychologues travaillent vainement dans les séquelles de l’aliénation. C’est là que le Syndrome de Brouillage a frappé pour la première fois : en une seconde, une cité tranquille était atteinte de folie furieuse.
Neuf villes contaminées en quarante jours.
Par la Peste Noire du XXe siècle.
 
SEATTLE
 
D’abord un tintement dans les oreilles, puis un son flûté qui se transforma en un sifflement, lequel devint le hurlement de sirène d’un train de cauchemar qui traversait son rêve en grondant et en cliquetant. »

Extrait de : F. Herbert. « Le livre d’or de la science fiction. »