Étiquette : Pocket
La gladiatrice par M. Zimmer Bradley

Fiche de La gladiatrice
Titre : La gladiatrice
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1985
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La gladiatrice
« Explosions de feu blanc autour de moi. Coup qui me fend la tête.
Chaleur. Douleur. J’étouffe, je suffoque pendant des éternités, je meurs.
Soudain des mains brutales sur moi. Je ne suis pas morte, je le sais obscurément ; je me débats contre ces mains, sans savoir si elles veulent me secourir ou me nuire ; je suffoque encore, les mots destinés à m’apaiser n’ont pas de sens ; le temps n’existe plus ; les mains déchirent ma jupe, écartent mes cuisses, je suis nue, animal mordant, sanglotant, suffoquant, luttant pour fuir, griffer, déchirer, mordre, survivre.
Je suis tenue, forcée ; je hurle, j’étouffe, haletant pour reprendre mon souffle, ne serait-ce que pour hurler encore. Visage féroce, laid, barbu, déchirant mes derniers haillons. Je suis fendue, lacérée, sanglante ; cette agonie ne finira-t-elle jamais ? Souffrance et terreur, je lutte, griffe, saigne, suffoque. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « La gladiatrice. »
Les ruines d’Isis par M. Zimmer Bradley

Fiche de Les ruines d’Isis
Titre : Les ruines d’Isis (Tome 3 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1978
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les ruines d’Isis
« Le pilote de la navette était une femme. Cendri y était préparée – intellectuellement – mais elle éprouva un choc en présence de la réalité : petite femme musclée, cheveux courts, bandeau de tissu métallisé autour des seins, second bandeau, plus large, autour des hanches, et petit badge écarlate épinglé sur la bretelle. L’observatrice en Cendri, l’anthropologue qu’elle était, se demanda automatiquement : Uniforme ? insigne de grade ? Je ne savais pas qu’elles avaient un service spatial ; elles ont si peu de contacts avec l’Unité.
Cendri avait envie de se cramponner à la main de Dal, tout en sachant très bien qu’en cet instant de son arrivée officielle dans le Matriarcat d’Isis / Cendrillon, c’était la chose à éviter à tout prix.
Le pilote attendait, haussant les sourcils.
— Dame Savante Malocq ? »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les ruines d’isis. »
Les survivants par M. Zimmer Bradley

Fiche de Les survivants
Titre : Les survivants (Tome 2 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley et P. E. Zimmer
Date de parution : 1979
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les survivants
« — Tout un Univers à ma disposition, grommela Dane Marsh entre ses dents. Une Galaxie à mes pieds. Et où est-ce que je m’enterre ? Dans la cité de Morne-ville, sur la planète Insipide.
Tout était silencieux dans l’unité d’habitation, trop silencieux, à part le ronron de la climatisation, parfaitement réglée pour délivrer un flux d’air régulier, propre, recyclé, parfumé aux senteurs de la mer, mais qui aurait pu l’être à celles des forêts de pins ou aux délicates fragrances des fleurs s’ouvrant au soleil. Le seul autre son, qui couvrait le ronronnement de la machinerie, était le bruit lointain, presque subliminal, du ressac déferlant sur une plage… aussi artificiel que les senteurs marines, mais apaisant. Il suffisait d’effleurer un bouton pour faire varier la lumière de la pénombre d’un clair de lune à l’éblouissement d’un soleil blanc-bleu en passant par toutes les nuances intermédiaires. Et rien n’était réel. Tout était faux. Confortable, luxueux même. Mais faux quand même.
Dane regarda le grand mur du salon, et le sabre de samurai qui y était accroché. À sa vue, il eut presque honte du luxe ambiant. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les survivants. »
Les trois amazones par Marion Zimmer Bradley

Fiche de Les trois amazones
Titre : Les trois amazones (Tome 1 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : Marion Zimmer Bradley, Julian May et Andre Norton
Date de parution : 1990
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Pocket
Première page de Les trois amazones
« Extrait de la Chronique péninsulaire de Lampiar, défunt savant du Labornok
En l’an huit cents, après que le Ruwenda en fut venu à gouverner le marais sauvage appelé le Bourbier Dédaléen (jusqu’à un certain point, car ils ne maîtrisèrent jamais les Insolites), la légende et l’histoire s’éveillèrent en même temps pour enregistrer l’un de ces grands changements qui, de temps à autre, modifient l’équilibre même du monde.
Pour les nations civilisées de la Péninsule – et plus particulièrement notre Labornok qui l’avoisine –, le plateau marécageux du Ruwenda constituait une source d’irritation et de frustration, une épine dans la chair des peuples plus énergiques et plus avancés. En vérité, le Ruwenda n’était pas un royaume bien organisé, sans doute à cause de son impuissance à imposer sa suzeraineté aux aborigènes étranges résidant à l’intérieur de ses frontières déclarées. Les rois ruwendiens laissaient complaisamment persister des enclaves anarchiques, souvent au détriment de leurs sujets légitimes, de la paix générale et de l’ordre du royaume.
Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les mar- »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle du Trillium – Les 3 amazones. »
La faille entre les mondes par M. Zimmer Bradley

Fiche de La faille entre les mondes
Titre : La faille entre les mondes (Tome 2 sur 2 – Les pouvoirs perdus)
Auteur : M. Zimmer Bradley et H. Lisle
Date de parution : 1998
Traduction : I. Troin
Editeur : Pocket
Première page de La faille entre les mondes
« Les derniers sauveteurs avaient abandonné les recherches depuis des mois. Quand l’Américaine sortit sur sa bicyclette d’une petite passe de montagne peu fréquentée, au cœur des Alpes italiennes, son mari avait déjà reçu un avis l’informant qu’elle était présumée morte. La ville où elle habitait avait fait son deuil, ses amis lui ayant présenté leurs respects. Pour elle, son absence n’avait duré que trente jours. Dans le monde qu’elle avait laissé et qu’elle rejoignait enfin, six mois étaient passés.
L’Américaine et son guide entrèrent dans la ville de Bardonecchia, où leur arrivée fit sensation. Le guide traînait un cadavre attaché à un brancard fixé au cadre de sa bicyclette. Dans sa poche, la femme cachait un livre.
Le cadavre et le livre n’étaient pas ce qu’ils semblaient être…
La morte ressemblait à la meilleure amie de l’Américaine, également portée disparue. En réalité, c’était une copie magique créée pour lui fournir un alibi, alors que la jeune femme, bien vivante, restait en Glenravenne, où elle officiait comme Maîtresse de la Garde de ce royaume affligé. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley et H. Lisle. « Les pouvoirs perdus – La faille entre les mondes. »
Glenravenne par M. Zimmer Bradley

Fiche de Glenravenne
Titre : Glenravenne (Tome 1 sur 2 – Les pouvoirs perdus)
Auteur : M. Zimmer Bradley et H. Lisle
Date de parution : 1995
Traduction : E. Vonarburg
Editeur : Pocket
Première page de Glenravenne
« Jay Bennington ne voulait plus penser au désastre. Elle tira le rebord de son bonnet de pluie plus bas sur sa nuque, mais cela ne servait à rien : l’eau continuait à dégoutter sous son imperméable et le long de son dos. Elle était froide : l’orage d’été qui sévissait sur toute la Côte Est avait peut-être une origine tropicale, mais la pluie qu’il faisait dégringoler sur Jay n’était pas particulièrement chaude.
Il faut que je m’en aille. Quelque part où personne ne me connaît, où personne ne peut me retrouver. Là où je peux marcher la tête haute, et j’ai intérêt à y aller vite fait, avant que la nouvelle se répande. Un million de kilomètres, ce ne serait pas trop loin. Vraiment dommage qu’aucun endroit de cette planète ne se trouve à un million de kilomètres de ce trou à rats.
Jay arpentait d’un pas maniaque la rue McDuffie, les chaussures pleines d’eau. Elle marchait depuis des heures, depuis que la discussion avec »
Extrait de : M. Zimmer Bradley et H. Lisle. « Les pouvoirs perdus – Glenravenne. »
Sara par M. Zimmer Bradley

Fiche de Sara
Titre : Sara (Tome 3 sur 3 – Claire Moffat)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1990
Traduction : H. Tézenas
Editeur : Pocket
Première page de Sara
« À la rue
La pluie commença à tomber à l’instant même où la limousine des pompes funèbres quittait le cimetière. Pendant tout le trajet du retour, son clapotis sur le pare-brise, le gémissement des essuie-glaces entretinrent un triste contrepoint à mon désespoir.
Une semaine plus tôt, nous, les Latimer, étions encore quatre personnes en vie : ma mère, Janet, fragile, souvent malade, mais combien vivante, combien précieuse pour nous tous… (J’avais dû temporairement renoncer à mes activités artistiques pour venir veiller sur elle, et lui éviter les soucis qui risquaient à chaque instant de briser son cœur défaillant) ; mon père, Paul, resté svelte et droit comme un i, malgré sa chevelure grisonnante, l’œil toujours aussi vif, la voix ferme et posée ; mon frère, Brad, enfin, dix-neuf ans à peine, le visage rieur, tout fringant dans son uniforme, lorsqu’il partait rejoindre sa caserne à Parris Island. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Claire Moffat – Sara. »