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La ferme aux organes par J. Boyd

Fiche de La ferme aux organes

Titre : La ferme aux organes
Auteur : J. Boyd
Date de parution : 1970
Traduction : C. Poole
Editeur : Denoël

Première page de La ferme aux organes

« Le cataclysme mondial que l’humanité redoutait depuis Hiroshima et attendait depuis Eniwetok débuta de façon ridicule par des rhumes, des maux de tête, et une légère augmentation de l’absentéisme. « Encore ce fichu microbe ! » disait-on. « Une légère grippe virale », diagnostiquaient les docteurs. Mais déjà, même au départ, il y avait une différence, car l’aspirine était impuissante à combattre les maux de tête.
Prise à trop forte dose, l’aspirine fit même plus de ravages au début que la grippe.
Au cours du premier hiver dans les régions septentrionales, on ne compta que quelques centaines de milliers de victimes – assez pour parler de faible épidémie. La maladie parut prendre de l’ampleur durant l’hiver austral et, au retour de la mauvaise saison dans l’hémisphère boréal, le nombre des morts s’éleva à quelques millions. On considéra alors l’épidémie comme grave, mais ces décès n’étaient que des affaires familiales qui n’affectaient guère l’espèce humaine sur la planète. »

Extrait de : J. Boyd. « La ferme aux organes. »

L’oeil de Saturne par J. Blish

Fiche de L’oeil de Saturne

Titre : L’oeil de Saturne
Auteur : J. Blish
Date de parution : 1970
Traduction : C. Poole
Editeur : Denoël

Sommaire de L’oeil de Saturne

  • De la trahison considérée comme l’un des beaux-arts
  • L’écriture du rat
  • Mais qui étaient les sauvages ?
  • Le crépuscule des dieux
  • Pas si aveugle que ça
  • Pas de quoi rire sur Mars
  • Belle sous les bannières …

Première page De la trahison considérée comme l’un des beaux-arts

« Le Karas, un frêle transbordeur – ce n’était guère plus qu’un ferry, méritant à peine un nom – flotta… de l’espace interplanétaire pour pénétrer, avec un jour de retard, dans le système de Flos Campi, auréolé d’arcs-en-ciel et suivi de ses deux traînées voyantes de faux photons, telle un chrysalide incapable de se débarrasser de son cocon. Le calendrier de la fusée indiquait comme date Joni 23594, mais il devait se tromper au moins d’une dizaine d’années. Seul, du reste, un expert habitué à ce style de computation eût pu se montrer précis sur ce chapitre. Donc, le Karas était arrivé avec un jour de retard : savoir au juste lequel n’était qu’une convention locale. »

Extrait de : J. Blish. « L’oeil de Saturne. »