Étiquette : Presses Pocket

 

Le dragon blanc par A. McCaffrey

Fiche de Le dragon blanc

Titre : Le dragon blanc (Tome 11 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1978
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de Le dragon blanc

« — S’il n’est pas propre, je me demande ce que ce mot veut dire, dit Jaxom, essuyant une dernière fois la crête de Ruth de son linge huilé.

Il s’épongea le front avec la manche de sa tunique.

— Qu’en pensez-vous, N’ton ? ajouta-t-il, soudain conscient d’avoir oublié les égards dus au Chef du Weyr de Fort.

N’ton sourit et désigna la rive herbeuse du lac. Ils s’éloignèrent en pataugeant dans la boue produite par le rinçage du petit dragon, puis se retournèrent pour admirer Ruth dont la peau humide luisait doucement aux rayons du soleil matinal.

— Je ne l’ai jamais vu plus propre, déclara N’ton après un examen attentif. Mais s’il ne sort pas bientôt de cette flaque de boue, il ne va pas le rester longtemps. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Le dragon blanc – Pern. »

Histoire de Nerilka par A. McCaffrey

Fiche de Histoire de Nerilka

Titre : Histoire de Nerilka (Tome 7 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1986
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de Histoire de Nerilka

« Je ne suis pas harpiste, n’attendez pas de moi un savant récit. Ce qui suit est mon histoire personnelle, aussi exacte que peut la raconter le souvenir, mais forcément partiale. Personne ne peut nier que j’ai vécu l’une des époques les plus importantes de Pern, qui fut aussi une époque tragique. J’ai survécu à la Grande Peste, mais mon cœur pleure encore et pleurera toujours tous ceux qu’elle a emportés.
Je me suis finalement réconciliée avec l’idée de la mort, du moins je le crois. Car les remords, si virulents soient-ils, ne pourront jamais rendre assez longtemps la vie aux morts pour qu’ils puissent absoudre les vivants. Comme bien d’autres, ce que je regrette, c’est ce que je n’ai pas fait ou pas dit à mes sœurs, qui maintenant ne peuvent plus me voir ni m’entendre ni recevoir mes adieux en ce jour qui fut le dernier où je les vis. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Histoire de Nerilka – Pern. »

La dame aux dragons par A. McCaffrey

Fiche de La dame aux dragons

Titre : La dame aux dragons (Tome 6 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1983
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de La dame aux dragons

« — Sh’gall est sorti s’occuper des affaires du Weyr, répéta Moreta à Nesso pour la troisième fois, commençant à délacer, en signe d’impatience, sa tunique souillée d’huile et de sueur.

— Les affaires du Weyr, ce devrait être de vous accompagner à la Fête de Ruatha.

Dans le meilleur des cas, la voix de Nesso avait toujours quelque chose de geignard. Pour le moment, indignée de l’insulte imaginaire infligée à sa Dame du Weyr, l’Intendante du Weyr de Fort parlait d’une voix qui grinça aux oreilles de Moreta comme une scie sur des os.

— Il a vu le Seigneur Alessan hier. Une Fête n’est pas le lieu de discuter de problèmes sérieux.

Moreta se leva, cherchant à mettre fin à une entrevue qu’elle n’avait pas désirée, et qui pouvait se prolonger aussi longtemps que Nesso parviendrait à formuler des plaintes, réelles ou imaginaires, contre Sh’gall. »

Extrait de : A. McCaffrey. « La Dame Aux Dragons – Pern. »

La dame de la haute tour par A. McCaffrey

Fiche de La dame de la haute tour

Titre : La dame de la haute tour
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1993
Traduction : E. Vonarburg
Editeur : Presses Pocket

Sommaire de La dame de la haute tour

  • La dame de la haute tour
  • La fille de sa mère
  • L’enfant des fées
  • Le temps qu’il fait sur welladay
  • Les épines de Barevi
  • L’amour suprême
  • Le bon Père Noël
  • Pomme pourrie
  • Le plus petit des dragonniers

Première page de La dame de la haute tour

« Quand elle arriva en trombe à la station, le personnel courba le dos, au propre et au figuré. Au figuré, parce que la Rowane avait tendance à oublier son écran psychique. Au propre, parce qu’elle faisait volontiers valser bureaux et classeurs quand elle était irritée. Aujourd’hui, cependant, sa maîtrise d’elle-même était satisfaisante et elle gravit simplement d’un pas ferme l’escalier de la tour. Un brouhaha de pensées bruyantes traversa pendant quelques minutes le rez-de-chaussée de la station, mais les hommes qui travaillaient aux ordinateurs et aux machines analogiques en négligèrent les effets déprimants avec la gratitude de ceux qui viennent d’échapper à un désastre plus grave.
Une rémanence, après son passage, communiqua à Brian Ackerman, le chef de la station, une impression de frustration intense colorée de violet. »

Extrait de : A. McCaffrey. « La dame de la haute tour. »

Le masque vide par P. J. Farmer

Fiche de Le masque vide

Titre : Le masque vide
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1981
Traduction : D. Haas
Editeur : Presses Pocket

Première page de Le masque vide

«  Le Bolg les tue tous, sauf un ! »

C’était à peine un murmure ; un souffle, un chuintement. Une ombre sous-marine dotée d’une voix aurait pu avoir ce timbre.

Puis la voix se mit à tonitruer, telle celle d’un géant hurlant dans le ciel, ou comme une fusée qui aurait détoné à son oreille. Une fusée qui l’aurait propulsé loin, très loin dans la grisaille. Il était précipité dans les profondeurs d’un puits dont les parois miroitantes fuyaient obliquement, loin de lui, sans pour autant disparaître à sa vue.

Ramstan n’avait jamais connu pareille épouvante.

Il s’abîmait dans une lumière crépusculaire, bousculant au passage deux géants nus, deux corps masculins mais asexués, pendus la tête en bas à des chaînes fixées à leurs chevilles par des bracelets. Harut et Marut ? Les anges déchus, ainsi condamnés au supplice éternel pour n’avoir pas eu pitié des enfants d’Adam et Ève ? »

Extrait de : P. J. Farmer. « Le masque vide. »

L’odyssée verth par P. J. Farmer

Fiche de L’odyssée verth

Titre : L’odyssée verth
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1957
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : Presses Pocket

Première page de L’odyssée verth

« Depuis deux ans, Alan Green vivait sans connaître l’espoir. Du jour où sa capsule de sauvetage s’était échouée sur ce monde inconnu, il s’était résigné et avait accepté le destin que lui imposaient cet accident et les probabilités. Les chances pour qu’un autre appareil vînt se poser sur cette planète au cours des cent prochaines années étaient de une contre un million. En conséquence, il eût été inutile de rester assis à attendre des secours. Il haïssait cette idée, mais il savait qu’il devrait passer le reste de sa vie en ce lieu et tenter de tirer tout le sang de ce navet de la taille d’une planète. Cependant, ce monde était exsangue et il lui semblait que c’était lui qui se vidait de son sang. En fait, peu après son naufrage, Green avait été réduit en esclavage.

Cependant, le Terrien venait brusquement de retrouver des raisons d’espérer. »

Extrait de : P. J. Farmer. « L’Odyssée Verth. »

L’homme qui trahit la vie par P. J. Farmer

Fiche de L’homme qui trahit la vie

Titre : L’homme qui trahit la vie (Tome 3 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1973
Traduction : A. Garsault
Editeur : Presses Pocket

Première page de L’homme qui trahit la vie

« GORDON Carfax gémit. Il s’assit dans son lit et, de la main, chercha Frances. L’aube teintait déjà les persiennes de gris. Frances était partie avec la nuit. Un coq avait chanté, il en aurait juré. Pourtant, on n’entendait que l’aboiement des chiens du voisinage. Il tenta de trouver une explication : la veille au soir, il avait lu trop longtemps et, comme pour Hamlet, un fantôme… Sa raison eut tôt fait de balayer cette hypothèse ridicule.

Brassé par un tourbillon mystérieux, les ténèbres s’étaient agglutinées en une forme humaine. Un ectoplasme s’était matérialisé devant ses yeux hagards. Frances ! Les bras tendus dans sa direction, elle avait glissé vers lui à pas lents et silencieux. Belle, telle qu’elle était restée dans son souvenir. Et elle avait souri. Un sourire qui trahissait la colère mêlée à une souffrance indéfinissable. »

Extrait de : P. J. Farmer. « L’homme qui trahit la vie – Un exorcisme. »

Gare à la bête par P. J. Farmer

Fiche de Gare à la bête

Titre : Gare à la bête (Tome 2 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1968
Traduction : M. Pétris
Editeur : Presses Pocket

Première page de Gare à la bête

« La pluie semblait ne jamais devoir cesser.

Ce six au soir, dans une ville évoquant la planète Vénus vue par un auteur de science-fiction des années trente, Harald Childe suivait Vivienne Mabcrough.

Quelques instants plus tôt, il s’était arrêté à un feu rouge derrière une grosse Rolls-Royce noire, à l’intersection de Santa Monica Boulevard et de Canon Drive, à Beverly Hills.

Grâce à l’essuie-glace qui balayait la lunette arrière du véhicule, il avait pu apercevoir Vivienne Mabcrough. Assis à l’arrière avec un homme, elle avait tourné la tête au moment où le feu passait au vert, révélant un profil à jamais gravé dans la mémoire de Childe. Certes c’était le plus parfait qu’il lui ait été donné de voir. Et vu, pour la dernière fois, dans de telles circonstances que, malgré tous ses efforts, il lui était bien impossible de l’oublier. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Gare à la bête – Un exorcisme. »

Comme une bête par P. J. Farmer

Fiche de Comme une bête

Titre : Comme une bête (Tome 1 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1968
Traduction : F. Lasquin
Editeur : Presses Pocket

Première page de Comme une bête

« Du lait. Vert. En train de tourner.

La fumée montait vers la lumière, la fumée et la lumière se mêlaient, se muaient en lait vert. Le lait se décomposait en millions de particules verdâtres, montait, recouvrait le plafond d’une fumée opaque.

Le smog était partout. En haut. En bas. Dans la salle. Dehors.

Vert, aigre.

L’aigreur n’émanait pas seulement du smog qui s’était insinué à travers les climatiseurs et de la fumée des cigarettes qui formait d’épaisses volutes. Harald Childe avait encore à l’esprit les images qu’il avait vues ce matin-là, et il savait qu’il allait les revoir bientôt.

Childe n’avait jamais vu la salle de projection du commissariat central de Los Angeles plongée dans une telle obscurité. En temps ordinaire, le rayon lumineux qui sortait de la cabine de projection éclairait un peu la pénombre. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Comme une bête – Un exorcisme. »

La rage d’Orc le Rouge par P. J. Farmer

Fiche de La rage d’Orc le Rouge

Titre : La rage d’Orc le Rouge (Tome 7 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1993
Traduction : A. Mousnier-Lompré
Editeur : Presses Pocket

Première page de La rage d’Orc le Rouge

« Jim Grimson n’avait jamais eu l’intention de manger les couilles de son père.

Il ne s’était pas attendu à faire l’amour à vingt de ses sœurs. Il ne pouvait pas prévoir que, monté sur un blanc Destrier, il sauverait sa mère de la prison et d’un meurtrier.

Comment pouvait-il, lui qui n’avait que dix-sept ans depuis le mois d’octobre de cette année 1979, savoir qu’il avait créé l’univers où il vivait et qui était apparemment âgé de dix milliards d’années ?

Son père avait beau le traiter souvent d’imbécile et ses professeurs le penser manifestement, Jim lisait beaucoup. Il connaissait la théorie prévalente sur la naissance de l’univers. Au tout début, avant le commencement du Temps, il n’existait que la Boule Originelle. »

Extrait de : P. J. Farmer. « La rage d’Orc le Rouge – Saga des Hommes Dieux. »