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Paul Preuss
Présentation de Paul Preuss :
Paul Preuss est un auteur américain de science-fiction, né en 1942 à Los Angeles et décédé en 2018. Il a étudié l’astronomie à l’université de Californie à Berkeley et a travaillé comme scientifique pour la NASA pendant plusieurs années avant de se consacrer entièrement à l’écriture.
Il a publié plusieurs romans de science-fiction, dont « La Guerre de l’éther », « Le Labyrinthe de fer » et « La Planète rouge ». Son travail a été salué pour sa précision scientifique et sa réflexion sur des thèmes tels que l’intelligence artificielle, l’exploration spatiale et les implications sociales de la technologie.
En plus de son travail de romancier, Preuss a également écrit des articles scientifiques pour des revues telles que « Sky & Telescope » et « Analog Science Fiction and Fact ». Il a également été membre de la National Space Society et a participé à des discussions sur l’exploration spatiale.
Preuss a reçu de nombreux prix pour son travail de science-fiction, dont le prix Nebula en 1986 pour « Le Labyrinthe de fer » et le prix Hugo en 1995 pour « La Planète rouge ». Il était également membre de la prestigieuse organisation des auteurs de science-fiction SFWA (Science Fiction and Fantasy Writers of America).
Paul Preuss a marqué le genre de la science-fiction avec son approche réaliste et scientifiquement précise de l’exploration spatiale, influençant d’autres auteurs de science-fiction et même des scientifiques travaillant dans le domaine de l’astronomie et de l’exploration spatiale.
Livres de Paul Preuss :
Base Vénus :
- Point de rupture (1987)
- Maelström (1988)
- Cache-cache (1989)
- Méduse (1990)
- La lune de diamant (1990)
- Les lumineux (1991)
Pour en savoir plus sur Paul Preuss :
La page Wikipédia de P. Preuss
La page Noosfere de P. Preuss
La page isfdb de P. Preuss
Les lumineux par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de Les lumineux
Titre : Les lumineux (Tome 6 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1991
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Les lumineux
« Klaus Muller battait la semelle sur la terrasse du chalet de location dans l’espoir de réchauffer ses orteils engourdis. Les neiges de la Jungfrau ne fondaient jamais et, bien que ce fût le début de l’été, une cascade d’air froid s’était déversée dans le col au coucher du soleil. Klaus n’en avait cure, il lui semblait avoir remonté le temps d’un siècle et demi, ou plus, jusqu’à une époque où de telles nuits étaient banales… aussi belles mais bien moins rares.
Dans la vallée visible en contrebas les lumières du village scindé par la bande noire d’un torrent communiquaient un peu de leur chaleur aux alpages perdus dans l’obscurité. La fragrance estivale de l’herbe se mêlait aux senteurs balsamiques des pins et à celle minérale et subtile de l’eau glacée qui coulait sur le granite. Le ciel nocturne était aussi limpide que du cristal, un dôme bleu foncé scintillant d’étoiles argentées semblable à une boule de sapin de Noël observée de très près.
La voix d’un petit garçon interrompit ses rêveries, lourde de mépris :
— Tu n’y arriveras jamais. Laisse-moi faire.
— Non ! Je viens de le rater par ta faute ! »
Extrait de: A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – Les Lumineux. »
La lune de diamant par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de La lune de diamant
Titre : La lune de diamant (Tome 5 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1990
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de La lune de diamant
« Il pleuvait sur l’hémisphère Nord de la Terre.
Quarante minutes avant la diffusion du dernier volet de la série Overmind sur toutes les chaînes non codées du système solaire, sir Randolph Mays surgit de la nuit et se présenta à la maison de la Télédiffusion de Londres, l’imperméable ruisselant, pour exiger que le prégénérique de cette émission fût réenregistré.
Le responsable des programmes, un type dépenaillé et agité qui avait dû interrompre son dîner au club, deux rues plus loin, se porta à la rencontre de la célébrité interplanétaire.
— Vous ne parlez pas sérieusement, sir Randolph. Nous avons déjà chargé la puce pour une transmission automatique.
Mays sortit une chemise en carton bleu de sa grande sacoche en cuir et la brandit sous le nez de son interlocuteur.
— Dois-je vous rappeler ce que stipule le deuxième alinéa du paragraphe trente-trois de notre contrat ? demanda-t-il en scandant les mots importants, comme à son habitude. Y sont précisées les pénalités qui devront m’être versées par la British »
Extrait de : A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – La Lune de Diamant. »
Méduse par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de Méduse
Titre : Méduse (Tome 4 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1990
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Méduse
« Elle était allongée sur la table du bloc opératoire, offerte aux hommes et aux femmes ensachés dans des combinaisons de plastique stérile qui se penchaient vers elle avec des instruments chirurgicaux. Une odeur âcre proche de celle des oignons menaçait de la suffoquer. Dans son esprit défilait la formule complexe du soufre et à l’aplomb de son corps le cercle des projecteurs dorés entamait une ronde.
Ce n’est qu’une enfant, William.
Les ténèbres envahissaient son champ de vision et elle serra avec plus de force la main qu’elle agrippait pour se raccrocher à la vie.
S’opposer à nous, c’est s’opposer à la Connaissance.
La spirale lumineuse l’aspirait, et elle se sentit partir à la dérive. Ses doigts lâchèrent prise. Autour d’elle, les silhouettes essaimèrent dans le tourbillon. Les formes jusqu’alors indistinctes devinrent des signes, des symboles…
Leur signification la terrassa. Elle voulut crier, lancer un avertissement. Mais elle se retrouvait enchâssée dans une gangue d’obscurité où ne subsistait qu’une seule image : celle de nuages rouges, »
Extrait de : A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – Méduse. »
Cache-cache par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de Cache-cache
Titre : Cache-cache (Tome 3 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1989
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Cache-cache
« Dare Chin n’avait pas un tempérament inquiet, mais ce soir-là il était nerveux. À cause de la plaque, cette maudite plaque martienne découverte une décennie plus tôt quelque part dans le Nord, à proximité de la calotte glacière. Nul ne savait où, car l’auteur de cette découverte s’était refusé à en parler et un accident de forage lui avait coûté la vie avant qu’il n’ait pu revenir sur sa décision.
La plaque en question n’était en fait qu’un morceau de métal poli tel un miroir et gros comme une assiette, sur lequel avaient été gravées de nombreuses lignes de symboles indéchiffrables. La mise au jour et l’authentification de cet objet apportaient la preuve que des êtres sachant écrire – car tous les experts s’accordaient à dire que ces inscriptions devaient avoir un sens, même s’ils ne pouvaient le trouver – avaient vécu sur Mars un milliard d’années avant que le processus d’évolution de l’espèce humaine n’eût débuté sur Terre.
La précieuse relique était exposée au rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville depuis une dizaine d’années ; pas une copie comme l’eût voulu le bon sens, mais l’original. Ce vestige d’un lointain passé était pour l’instant unique dans tout l’univers et cela lui »
Extrait de : A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – Cache-cache. »
Maelström par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de Maelström
Titre : Maelström (Tome 2 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1988
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Maelström
« Le vent balayait l’immense étendue désertique en sifflant et arrachait au sable des aiguilles de glace que des tourbillons de poussière se chargeaient d’emporter au loin. Perchées au sommet de hautes falaises, des gargouilles d’eau gelée semblaient contempler tristement cette morne plaine polaire.
Si l’air était trop ténu pour assurer la sustentation d’une créature vivante, la violence de ses déplacements lui permettait de charrier les petites particules abrasives qui érodaient la roche, de déplacer le sable et de l’entasser en petites dunes, de façonner la glace et la pierre en arches, en contreforts et en buttes. Ce vent avait une vocation de sculpteur.
La cavité qu’il était occupé à creuser dans le sol contenait un objet de métal brillant. Si ce dernier avait été brisé – nul n’aurait pu dire à quelle époque ou en quelles circonstances – rien n’était parvenu à ternir sa surface, lisse comme celle d’un miroir.
Et si des sillons y apparaissaient, ils n’étaient pas attribuables à des causes naturelles. Aucune de ces entailles ne ressemblait à une autre, même si toutes avaient une largeur et une profondeur identiques. Leur tracé était en outre parfaitement recti- »
Extrait de : A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – Maelstrom. »
Point de rupture par A. C. Clarke et P. Preuss
Fiche de Point de rupture
Titre : Point de rupture (Tome 1 sur 6 – Base Vénus)
Auteur : A. C. Clarke et P. Preuss
Date de parution : 1987
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Point de rupture
« — Le mot Sparta évoque-t-il quelque chose de particulier, pour vous ?
La jeune femme assise sur une chaise de pin verni regardait par la haute fenêtre et la clarté blafarde réverbérée par le paysage hivernal dépouillait son visage de toutes ses couleurs.
En attendant une réponse, l’homme qui l’interrogeait tiraillait sa courte barbe poivre et sel et la lorgnait par-dessus ses lunettes. Ce personnage débonnaire installé derrière un bureau de chêne plus que centenaire ne manifestait pas la moindre hâte et semblait avoir l’éternité devant lui.
— Évidemment.
La fille avait un visage ovale, avec des sourcils bien marqués et des yeux bruns. Sous son nez retroussé, l’absence de fard apportait de l’innocence à ses lèvres pleines. Sa chevelure brune qui tombait en mèches raides sur ses joues et sa robe de chambre informe ne parvenait pas à atténuer sa beauté.
— Que signifie-t-il ?
— Quoi ?
— Le mot Sparta. Que représente-t-il pour vous ?
— C’est mon nom. »
Extrait de : A. C. Clarke et P. Preuss. « Base Vénus – Point de rupture. »