Étiquette : Quadruppani
Le singe par S. King
Fiche de Le singe
Titre : Le singe
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1994
Traduction : M. Pressé, S. Quadruppani
Editeur : Librio
Sommaire de Le singe
- Le singe
- Le cheval
Première page de Le singe
« Lorsque Hal Shelburn le vit, lorsque son fils Dennis le sortit du carton Ralston-Purina moisi qui avait été poussé très loin sous une avancée du toit dans le grenier, il fut saisi d’un tel sentiment d’horreur et d’incré- dulité qu’un instant il crut qu’il allait pousser un hurlement. Comme pour le ravaler, il porta son poing à sa bouche… et se contenta de tousser. Terry et Den-nis ne remarquèrent rien mais Petey jeta un regard curieux autour de lui.
– Ca, c’est chouette, déclara Dennis, la voix pleine d’une admiration respectueuse.
L’enfant ne s’était pas adressé à son père sur ce ton-là depuis bien longtemps. Dennis avait douze ans.
– Qu’est-ce que c’est ? demanda Petey. (Il lança un nouveau coup d’oeil à son père avant de revenir, fas-ciné, sur ce qu’avait trouvé son grand frère.) Qu’est-ce que c’est, papa ? »
Extrait de : S. King. « Le singe. »
La ballade de la balle élastique par S. King
Fiche de La ballade de la balle élastique
Titre : La ballade de la balle élastique
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1994
Traduction : M. Pressé, S. Quadruppani
Editeur : Librio
Sommaire de La ballade de la balle élastique
- La ballade de la balle élastique
- L’homme qui refusait de serrer la main
Première page de La ballade de la balle élastique
« Le barbecue était terminé. On s’était régalé ; des boissons, des côtes de bœuf saignantes cuites au feu de bois, une salade verte assaisonnée comme Meg savait le faire. Ils avaient commencé à 5 heures. Maintenant il était 8 heures et demie et la nuit était sur le point de tomber. C’est à ce moment qu’une grande soirée commence à s’animer. Mais ce n’était pas une grande soirée. Ils étaient seulement cinq ; l’agent et sa femme, le jeune écrivain adulé et la sienne, et l’éditeur du magazine ; il avait une petite soixantaine mais paraissait plus vieux. L’éditeur restait fidèle au Fresca. Il avait eu des problèmes d’alcoolisme, avait confié l’agent au jeune écrivain, avant son arrivée. C’était du passé maintenant, mais son couple aussi… c’est pour cela qu’ils étaient cinq et non six. »
Extrait de : S. King. « La ballade de la balle élastique. »
Brume par S. King
Fiche de Brume
Titre : Brume (l’intégrale)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1985
Traduction : M. Pressé, S. Quadruppani
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de Brume
- Brume
- En ce lieu, des tigres
- Le singe
- La révolte de Caïn
- Le raccourci de Mme Todd
- L’excursion
- Le gala de noces
- Paranoïa
- Le radeau
- Machine divine à traitement de texte
- L’homme qui refusait de serrer la main
- Sables
- L’image de la faucheuse
- Nona
- Pour Owen
- Le camion de l’oncle Otto
- Livraisons matinales
- Grandes roues : où l’on lave son linge sale en famille
- Mémé
- La ballade de la balle élastique
- Le chenal
Première page de Brume
« Voici ce qui s’est passé. La nuit qui vit la fin de la pire vague de chaleur que le nord de la Nouvelle-Angleterre ait connue dans son histoire – la nuit du 19 juillet – fut aussi celle où toute la région du Maine occidental fut balayée par les plus épouvantables orages que j’aie jamais vus.
Nous habitions au bord de Long Lake et nous vîmes le premier orage s’abattre sur les eaux en progressant dans notre direction juste avant la tombée de la nuit. Tout au long de l’heure qui avait précédé, l’air était resté parfaitement immobile. Le drapeau américain que mon père avait planté sur notre hangar à bateaux en 1936 pendait mollement contre son mât. Même l’ourlet ne tressaillait pas.
La chaleur était comme un objet massif, et elle semblait aussi profonde que les trous d’eau glauque qu’on trouve dans les carrières à l’abandon. »
Extrait de : S. King. « Brume. »
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? par P. K. Dick
Fiche de Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Titre : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1968
Traduction : S. Quadruppani
Edition : J. C. Lattès
Première page de Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
« Le déclic de l’orgue d’humeur situé près de son lit réveilla Rick Deckard. Agréablement surpris, comme chaque jour, par la qualité de son éveil, il se dressa dans son lit puis, debout dans son pyjama multicolore, il étira ses membres. Dans le lit jumeau, sa femme Iran ouvrit des yeux gris sans joie, cligna deux ou trois fois des paupières en grognant puis referma les yeux.
— Tu n’as pas réglé ton Penfield assez haut, lui fit-il observer. Je vais t’arranger ça, et tu te sentiras bien réveillée…
— Touche pas mon orgue ! (Sa voix était pleine de rancœur.) Je ne veux pas me réveiller.
Il s’assit à côté d’elle, se pencha et lui expliqua doucement :
— Si tu règles la décharge de manière à ce qu’elle soit assez forte, tu seras heureuse de te réveiller. C’est tout l’intérêt de la chose ! Tu mets le bouton sur C et tu atteins d’un seul coup à la conscience éveillée. Comme moi. »
Extrait de : P. K. Dick. « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. »
Blade Runner par P. K. Dick
Fiche de Blade Runner
Titre : Blade Runner (Tome 1 sur 3 – Blade Runner)
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1968
Traduction : S. Quadrupanni
Editeur : J’ai lu
Première page de Blade Runner
« Le déclic de l’orgue d’humeur situé près de son lit réveilla Rick Deckard. Agréablement surpris, comme chaque jour, par la qualité de son éveil, il se dressa dans son lit puis, debout dans son pyjama multicolore, il étira ses membres. Dans le lit jumeau, sa femme Iran ouvrit des yeux gris sans joie, cligna deux ou trois fois des paupières en grognant puis referma les yeux.
— Tu n’as pas réglé ton Penfield assez haut, lui fit-il observer. Je vais t’arranger ça, et tu te sentiras bien réveillée…
— Touche pas mon orgue ! (Sa voix était pleine de rancœur.) Je ne veux pas me réveiller.
Il s’assit à côté d’elle, se pencha et lui expliqua doucement :
— Si tu règles la décharge de manière à ce qu’elle soit assez forte, tu seras heureuse de te réveiller. C’est tout l’intérêt de la chose ! Tu mets le bouton sur C et tu atteins d’un seul coup à la conscience éveillée. Comme moi. »
Extrait de : P. K. Dick. « Blade Runner. »
A l’est de la vie par B. W. Aldiss
Fiche d’A l’est de la vie
Titre : A l’est de la vie
Auteur : B. W. Aldiss
Date de parution : 1994
Traduction : S. Quadruppani
Editeur : Le livre de poche
Première page d’A l’est de la vie
« DES AMIS EN DES LIEUX DÉROBÉS
Il paraissait approprié d’apporter des fleurs. Un geste s’imposait. Une infirmière les reçut des mains de Burnell et les plaça dans un vase de verre. Burnell alla s’asseoir au chevet de son ami.
Peter Remenyi était toujours dans le coma. Appuyé sur ses oreillers, peau bronzée, mâchoire ferme, il semblait respirer la santé. Il gisait ainsi depuis deux semaines, nourri sous perfusion, complètement inconscient du monde extérieur. Les fleurs de la veille s’affaissaient sur une table de nuit.
Burnell s’était tiré de l’accident de voiture avec, en tout et pour tout, un bras meurtri. Chaque jour, il venait à l’hôpital. Il avait entrepris de faire la lecture »
Extrait de : B. W. Aldiss. « A l’est de la vie. »