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Harry Dickson, l’intégrale 8 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 8
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 8 (Tome 8 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 8
- Le temple de fer
- La chambre 113
- La pieuvre noire
- Le singulier Mr. Hingle
- Le dieu inconnu
Première page de Le temple de fer
« L’affaire du « Temple de Fer » mérite une place toute spéciale, non seulement dans les mémoires du célèbre détective Harry Dickson, qui faillit y laisser la vie, mais aussi dans les annales les plus formidables du crime.
— Rarement, devait avouer Harry Dickson, je me suis trouvé en face d’un problème plus angoissant, car l’impossible, l’invraisemblable, le fantastique, s’y côtoyaient à tout instant. Du premier au dernier jour, je me crus plongé dans un vaste cauchemar et, à certains moments, j’eus l’impression que ma raison allait sombrer. La science fut mise au défi et, si elle a éclairé certains points, elle n’a cependant pas levé tout à fait le voile du mystère.
» Si encore tout ceci s’était passé dans quelque île perdue du Pacifique, dans une jungle tropicale, dans le Sertâo brésilien, peut-être aurait-on pu admettre le côté fabuleux de l’aventure. Mais non, c’est en plein Londres qu’a eu lieu ce drame inouï. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 8. »
Harry Dickson, l’intégrale 7 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 7
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 7 (Tome 7 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 7
- Les étoiles de la mort
- La pierre de lune
- Le mystère de la forêt
- L’île de la terreur
- La maison hantée de Fulham Road
- On a volé un homme !
Première page de Les étoiles de la mort
« Une apothéose soudaine embrasa l’horizon, puis les cargos amarrés au Greenwich Ferry Pier reçurent une secousse, comme si une lame de fond les prenait au travers.
Aussitôt, la grande Fire Station de Ferry Road fut alertée de toutes parts ; huit signaux tremblotèrent à la fois sur les tableaux d’alerte.
— Réservoir deux, réservoir trois, réservoir quatre… annonça le téléphoniste, mais, je veux bien en avaler ma pipe, ce sont les Gas-works tout entiers qui flambent ! Vous parlez d’un calorifère !
Déjà, on entendait le mugissement des bateaux-pompes qui s’apprêtaient à traverser la river.
Toute la voûte céleste, noire encore tout à l’heure, avait pris une sinistre teinte orangée. De l’autre côté du fleuve, Deptford Creek se dessinait dans ses moindres détails, mieux encore qu’à l’heure de la méridienne. Mais, un peu vers sa gauche, c’était l’enfer ! »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 7. »
Harry Dickson, l’intégrale 6 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 6
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 6 (Tome 6 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 6
- Les trois cercles de l’épouvante
- La maison du scorpion
- La bande de l’araignée
- Les spectres-bourreaux
- Le mystère des sept fous
Première page de Les trois cercles de l’épouvante
« L’agent de service dans Battersea Park fut le premier à remarquer le dormeur.
En général, les bobbies londoniens ferment l’œil sur le repos à la belle étoile des sans-abri de la grande métropole, bien que la consigne y existe tout comme dans Paris : « Circulez ! Circulez ! »
Mais le dormeur était en smoking et en escarpins vernis, et une montre-bracelet en or brillait à son poignet gauche.
— Si je ne le tiens pas à l’œil, se dit le policier, cette belle montre pourrait, d’une minute à l’autre, s’évanouir comme une fumée de pipe.
Il s’approcha de lui et doucement le secoua.
— Réveillez-vous, sir, ce n’est pas une place ici pour dormir, surtout pour un gentleman qui possède une si belle montre !
Le dormeur poussa un soupir, sa tête s’inclina plus profondément sur sa poitrine et il ne bougea plus.
»
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 6. »
Harry Dickson, l’intégrale 5 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 5
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 5 (Tome 5 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 5
- Le mystère de la vallée d’argent ou Les chevaliers de la lune
- Le démon pourpre
- Les gardiens du gouffre
- La chambre hantée (Les mémoires de Harry Dickson)
- Le vampire aux yeux rouges
- La flèche fantôme
Première page de Le mystère de la vallée d’argent ou Les chevaliers de la lune
« Mayland n’est pas une ville, ce n’est même pas un village ; c’est une petite bourgade maritime, blottie au creux d’un pli de terrain sablonneux, à un mille des eaux tourmentées du North Minch.
Mayland est un joli nom, mais les rares touristes qui y vont jouir d’une brève hospitalité à l’auberge des Deux Pluviers lui en ont donné un moins beau : Parrot’s Cage, la cage aux perroquets.
Est-ce parce que les deux cents habitants de ce patelin sont bavards comme ces volatiles ?
Mais que voulez-vous qu’on fasse d’autre à Mayland ? La mer grondante l’entoure aux trois quarts, et l’hinterland est constitué par des landes et des friches où ne vivent que des lapins sauvages et des tétras.
Et puis sont-ils si bavards que cela, les gens de Mayland ? Rien ne permet de le supposer. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 5. »
Harry Dickson, l’intégrale 4 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 4
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 4 (Tome 4 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 4
- Le trésor du Manoir de Streetham
- Le fantôme des ruines rouges
- Les vengeurs du diable
- L’étrange lueur verte
- Le monstre blanc
Première page de Le trésor du Manoir de Streetham
« — Je vous affirme que chaque manoir, chaque vieux castel, dans le genre de celui de Streetham, possède son mystère ou son fantôme, laissa tomber Lord Chishourst, tandis que ses regards erraient sur le grand parc baigné de clair de lune.
Les invités frissonnèrent… Cette nuit muette, cette lueur glacée qui semblait couler sur les pentes des hautes toitures noires, ce manoir si sombre et si menaçant, bien qu’il fût situé dans la plus riche banlieue de Londres, tout cela excitait violemment les imaginations nocturnes.
Seules quelques voix protestèrent pour la forme ; quelques gentlemen sentaient qu’ils devaient rassurer les dames.
Une chouette ulula dans les halliers proches.
— Cela porte malheur ! gémit une des invitées.
Lord Chishourst leva la main comme pour demander le silence. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 4. »
Harry Dickson, l’intégrale 3 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 3
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 3 (Tome 3 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 3
- Le monstre dans la neige
- Le diable au village
- Le spectre de Mr. Biedermeyer
- L’ermite du marais du diable
- Le signe de la mort
Première page de Le monstre dans la neige
« La route s’alignait, interminable, sous la neige. Cette dernière tombait depuis trois jours, et sa molle masse blanche avait déjà effacé les lignes, estompé les contours, feutré les encoignures. Le paysage était si blanc qu’il confinait à l’irréel. L’auto qui s’avançait sur la route, à peine démarquée sur ses bords par quelques saules rabougris et des fusains grêles, peinait dans cette haute laine glacée et bourrue. Les flocons ne tombaient plus que parcimonieusement, et une légère éclaircie bleutée se dessinait à l’ouest ; mais par contre un froid brusque était intervenu.
Les deux voyageurs qui se tenaient dans le roadster se serrèrent davantage dans leurs gros manteaux, et le conducteur remit ses gants de fourrure. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 3. »
Harry Dickson, l’intégrale 2 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 2
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 2 (Tome 2 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 2
- Le mystère du moustique bleu
- La chambre orange
- L’esprit du feu
- Ce paradis de Flower Dale
- Les Blachclaver
- L’affaire du pingouin
Première page de Le mystère du moustique bleu
« Gillwell, là où la forêt d’Epping se termine en une grosse futaie carrée, est certainement la partie la plus maussade de cette région boisée. Du sous-sol, sourdent de nombreuses petites sources, qui forment marigots en de nombreux endroits, transformant les bois en de véritables closeries de moustiques et autres désagréables insectes aquatiques. Bien que les terres y soient bon marché et mises en vente depuis près d’un siècle, les amateurs ne se sont guère pressés d’y apparaître. Aussi la forêt y tourne-t-elle à la sylve, tant elle est sauvage et désolée.
Pourtant, un large domaine forestier y fut créé au début du XIXe siècle, par un certain Hammond, vieux colonial enrichi, qui se complut à y entourer de murailles un enclos de plus de cent hectares, au milieu duquel il fit construire une haute maison surmontée d’une tour grêle en casque-à-mèche qu’il baptisa du nom sonore de Hammond Manor. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 2. »
Harry Dickson, l’intégrale 1 par J. Ray
Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 1
Titre : Harry Dickson, l’intégrale 1 (Tome 1 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo
Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 1
- Dans les griffes de l’idole noire
- La statue assassinée
- Le mystère de Seven Sisters Road
- Le cas de Sir Evans
- La voiture démoniaque
- L’échiquier de la mort
- Minuit vingt
- L’Hôtel des trois pèlerins
Première page de Dans les griffes de l’idole noire
« Que le lecteur nous suive dans une rue traversière de Bow. Elle est étroite et sombre, les façades des maisons sont hautes et obscures, non dépourvues d’une certaine beauté archéologique. Mais elles ont été négligées depuis de nombreuses années.
La lèpre des pierres les ronge, de hauts perrons ont des marches branlantes, des vitres brisées ont été remplacées par des feuilles de carton.
L’un de ces immeubles qui, aux siècles derniers, devait être une splendide maison de maître, exhibe entre deux fenêtres du rez-de-chaussée une plaque en tôle peinte, couverte d’une écriture barbare :
« Pension de Famille tenue par Mrs. Chullingham. Dîners à prix réduits. Soupers après les spectacles. Cuisine soignée. Cave renommée. La maison n’accepte des pensionnaires que sur référence. »
Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 1. »
Jean Ray
Présentation de Jean Ray :
Raymond Jean Marie De Kremer, né le 8 juillet 1887 à Gand et décédé le 17 septembre 1964 dans la même ville, est plus connu sous son pseudonyme littéraire, Jean Ray (et John Flanders quand il écrit en néerlandais). Cet écrivain belge bilingue a laissé une œuvre considérable, marquée par une imagination débordante et une fascination pour le mystère, le macabre et l’étrange.
Une vie entre deux mondes
Jean Ray a mené une vie riche en rebondissements, mêlant réalité et fiction. Il a notamment prétendu avoir vécu des aventures rocambolesques aux États-Unis pendant la Prohibition, expériences qui ont largement alimenté son écriture.
Une œuvre foisonnante
Son œuvre, aussi prolifique que variée, s’étend du roman à la nouvelle, en passant par le conte fantastique et le récit policier. Parmi ses romans les plus célèbres, on peut citer :
- Malpertuis : Une demeure hantée, véritable labyrinthe aux secrets obscurs, qui est devenue une référence incontournable de la littérature fantastique.
- La Cité de l’indicible peur : Un récit d’aventures surnaturelles dans une ville mystérieuse.
- Les Contes du whisky : Un recueil de nouvelles où l’auteur explore des thèmes chers à son cœur : l’alcool, le crime, le fantastique.
Un style unique
Le style de Jean Ray est caractérisé par une atmosphère sombre et pesante, une langue riche et imagée, et une capacité à créer des personnages complexes et attachants. Il excelle dans l’art de susciter la peur et la fascination chez le lecteur, en brouillant les frontières entre le réel et l’irréel.
Une influence durable
L’œuvre de Jean Ray a profondément marqué la littérature fantastique francophone et a inspiré de nombreux auteurs. Ses romans ont également fait l’objet d’adaptations cinématographiques, notamment Malpertuis réalisé par Harry Kümel.
En résumé, Jean Ray est un écrivain majeur de la littérature fantastique, dont l’œuvre continue de fasciner les lecteurs par son originalité et sa profondeur.
Livres de Jean Ray :
Harry Dickson :
- Intégrale 1 (1984)
- Intégrale 2 (1984)
- Intégrale 3 (1984)
- Intégrale 4 (1985)
- Intégrale 5 (1985)
- Intégrale 6 (1985)
- Intégrale 7 (1985)
- Intégrale 8 (1985)
- Intégrale 9 (1985)
- Intégrale 10 (1985)
- Intégrale 11 (1985)
- Intégrale 12 (1985)
- Intégrale 13 (1985)
- Intégrale 14 (1986)
- Intégrale 15 (1986)
- Intégrale 16 (1986)
- Intégrale 17 (1986)
- Intégrale 18 (1986)
- Intégrale 19 (1986)
- Intégrale 20 (1986)
- Intégrale 21 (1986)
Contes d’horreur et d’aventures (1972)
En fuite vers Bradford (2017)
Geierstein (1949)
Jack de Minuit (1932)
L’hirondelle de nuit (????)
L’île noire (1948)
La brume verte (1948)
La cité de l’indicible peur (1943)
La croisière des ombres (1932)
La gerbe noire (1947)
La griffe du diable (1966)
La malédiction de Machrood (1946)
La nef des bourreaux (1987)
La neuvaine d’épouvante (1946)
Le carrousel des maléfices (1964)
Le grand nocturne (1984)
Le livre des fantômes (1943)
Le monstre de Borough (1974)
Le nouveau bestiaire fantastique (2017)
Les 25 meilleures histoires noires et fantastiques (1961)
Les cercles de l’épouvante (1943)
Les contes du Fulmar (1986)
Les contes du whisky (1925)
Les contes noirs du golf (1964)
Les deniers contes de Canterbury (1944)
Les histoires étranges de la Biloque (1996)
Malpertuis (1943)
Saint Judas de la nuit (1964)
Visages et choses crépusculaires (1982)
Visions nocturnes (1984)
Pour en savoir plus sur Jean Ray :
La page Wikipédia de J. Ray
La page Noosfere de J. Ray
La page isfdb de J. Ray