Étiquette : Reichert
Cauchemar cathodique par R. Matheson
Fiche de Cauchemar cathodique
Titre : Cauchemar cathodique
Auteur : Richard Matheson
Date de parution : 1993
Traduction : F. Reichert
Editeur : Denoël
Première page de Cauchemar cathodique
« — Alors, est-ce que ça va marcher ?
Alan sourit. Peut-être était-elle réellement incroyable, comme tout le monde s’accordait à le dire. Il n’était pas assis à côté d’elle depuis cinq minutes que déjà c’était parti comme en 14 : le grand numéro, haute voltige et chapeau claque.
— Votre nouveau pilote ? On va voir.
Alan afficha un visage crispé. Ça frôlait le film d’horreur, les séances avec cette bonne femme. Rien que sa façon de s’asseoir, les yeux écarquillés.
Scrutant.
À coup sûr, le décor n’était pas vraiment grandiose. Jamais qu’un petit appart’ clés en main dans un quartier couci-couça de la ville. Le boudoir tout entier avait un petit côté appartement de rencontres pour partouzes d’échangistes, style Vegas éclaté, et velours omniprésent. »
Extrait de : R. Matheson. « Cauchemar cathodique. »
La grande secousse par R. Laymon
Fiche de La grande secousse
Titre : La grande secousse
Auteur : R. Laymon
Traduction : F. Reichert
Date de parution : 1995
Editeur : Rivages
Première page de La grande secousse
« Vingt minutes avant que le séisme ne frappe, Stanley Banks était planté devant la fenêtre du salon. Bien qu’il tînt les pages de sport du L.A. Times à la hauteur de sa poitrine, il feignait seulement de les lire. Tous les matins ouvrés de la semaine, il faisait semblant de les lire.
Au cas où Mère surgirait inopinément dans la pièce dans son fauteuil à roulettes et le surprendrait devant la fenêtre.
D’ordinaire, elle se cantonnait dans la cuisine, à siroter du café en tétant des cigarettes et en écoutant la radio.
Mais elle faisait parfois des irruptions éclair, et le journal fournissait une excellente diversion.
Dorénavant, elle était sûre que Stanley avait pris l’habitude de s’installer devant la fenêtre pour profiter de l’ensoleillement de la matinée tout en potassant la première page de la rubrique sportive.
Il le lui avait assez souvent répété.
Bien entendu, ce n’était pas la vérité.
En réalité, s’il s’installait là, c’était pour observer le trottoir. »
Extrait de : R. Laymon. « La grande secousse. »
Oméga par J. McDevitt
Fiche de Oméga
Titre : Oméga (Tome 4 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2003
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Oméga
« Automne 2230.
C’était le plus majestueux assemblage d’édifices qu’eût jamais vu David Collingdale. Flèches, dômes et polygones jaillissaient de la neige et de la glace. Des passerelles s’élançaient entre les tours ou du moins leurs décombres. Nombre d’entre elles s’étaient effondrées. On apercevait des pyramides et des places dégagées qui, sans doute, étaient jadis des cours ou des parcs. Un obélisque marquait le centre de la ville. C’était un lieu hors du temps, pétrifié, préservé par les siècles, un paysage qui aurait pu être dessiné par Montelet. Une ville de verre et de cristal et, à une époque plus douce, d’arbres en fleur, de haies ciselées et de bois accueillants. Débarquez là au bon moment, quand sa lune géante, grosse une fois et demie comme Luna, figurait encore dans le ciel, et vous auriez pu vous imaginer que s’y dressait de nuit la cité céleste de Walhalla, d’Argolis ou d’El Dorado. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Oméga. »
Chindi par J. McDevitt
Fiche de Chindi
Titre : Chindi (Tome 3 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2002
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Chindi
« Juin 2220
Le Benjamin L. Martin – le Benny pour son capitaine et ses passagers – orbitait autour d’une étoile à neutrons (no VV651107 du catalogue), à la limite de son territoire de surveillance, lorsqu’il entra dans les manuels d’histoire.
Son capitaine était Michael Langley, six fois marié et père de trois enfants, ex-drogué réhabilité, étudiant en théologie, comédien et musicien amateur, avocat radié du barreau. Langley semblait avoir vécu une demi-douzaine d’existences différentes au bas mot, ce qui, bien entendu, n’était pas trop difficile dans la mesure où une remarquable vitalité n’était pas rare au cours du second, voire du troisième siècle.
L’équipe de reconnaissance du vaisseau se composait de onze spécialistes de diverses branches, physiciens, géologues, planétologues, climatologues et autres experts en quelques domaines ésotériques. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Chindi. »
Deepsix par J. McDevitt
Fiche de Deepsix
Titre : Deepsix (Tome 2 sur 4 – Les machines de Dieu)
Auteur : J. McDevitt
Date de parution : 2001
Traduction : F. Reichert
Editeur : L’atalante
Première page de Deepsix
« 1er octobre 2204
« Ils sont entrés par là. » Sherry pointa du doigt.
L’après-midi était mortellement calme et silencieuse. Le soleil roulait dans un ciel sans nuages. Ce n’était pas, bien sûr, un soleil très brillant. Le poudreux Nuage de Quiveras, au sein duquel ce système stellaire avait dérivé pendant trois mille ans, le lui interdisait. Randall Nightingale observa les arbres qui l’entouraient, le fleuve et la plaine qui s’étiraient derrière lui et médita sur la rareté des jours d’été à l’équateur.
Il se repassa les cris dans sa tête. Et le staccato des déflagrations du pulseur.
Cookie, son pilote, était en train de vérifier son arme. Tatia secouait la tête en se demandant comment Cappy avait pu se montrer assez stupide pour s’éloigner. Elle était rousse, jeune et taciturne. Son expression habituellement affable avait viré au maussade. »
Extrait de : J. McDevitt. « Les machines de Dieu – Deepsix. »