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Le jeu des forces par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le jeu des forces

Titre : Le jeu des forces (Tome 3 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1995
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le jeu des forces

« Yanaba Maddock et Sean Shongili se tenaient par la main dans une nuit que seuls éclairaient les yeux luisants de centaines d’animaux et les flammes de centaines de chandelles. Le tambourinage avait cessé, remplacé par le doux glissement de l’eau sur les parois, les battements de tous les cœurs, le souffle de toutes les créatures. Un pouls battait plus fort que les tambours, un souffle, comme une brise, faisait vaciller les flammes à chaque inspiration.
— Alors, comment ça se passe maintenant ? chuchota nerveusement Yana au père de son futur enfant. C’est la planète qui t’accorde ma main ?
Sean lui sourit, avec un clin d’œil.
— Tu es seule à pouvoir le faire, mon amour. Disons que la planète est là en tant que témoin et demoiselle d’honneur honoraire.
… demoiselle d’honneur, renvoya l’écho… demoiselle d’honneur…
Sean s’immobilisa, Yana près de lui. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle se mariait, style Effem. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le Jeu des forces – Trilogie des forces. »

Lignes de forces par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Lignes de forces

Titre : Lignes de forces (Tome 2 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1994
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Lignes de forces

« De temps en temps, le sol de la Base Spatiale tremblait encore, comme pour rappeler à tous que la planète Effem n’était aucunement apaisée. Les cavaliers du village de Kilcoole ne s’étaient pas écartés des sentiers forestiers, restant le plus loin possible de la rivière récemment dégelée aux berges simplement ourlées de givre, tel un glaçage au sel au bord d’un verre. Pendant le trajet, la planète avait plusieurs fois remué et tremblé, comme pour leur rappeler l’urgence de leur mission, mais maintenant, les Effémiens acceptaient la nouvelle humeur de leur monde.
Le Commandant Yanaba Maddock, du Corps d’Armée d’Intergal, retraitée – enfin, retraitée la plupart du temps –, regarda son amant, ses amis et voisins assemblés autour d’elle. Démontant devant le Q.G. de la Base Spatiale, ils étaient d’humeur joyeuse et pleins d’espoir. Clodagh Senungatuk, guérisseuse et à elle seule centre d’information de Kilcoole, secoua ses jupes tandis que son cheval à l’épaisse fourrure contemplait, impassible, les poils qui s’envolaient de sa robe à cause de la température incroyablement chaude pour la saison. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Lignes de forces – Trilogie des forces. »

Les forces majeures par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Les forces majeures

Titre : Les forces majeures (Tome 1 sur 3 – Trilogie des forces)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1993
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Les forces majeures

« À l’astroport d’Effem, suffoquant dans la salle des arrivées en attendant les formalités de débarquement, Yanaba Maddock lorgna la porte latérale, comme un noyé le ferait d’une planche de salut. Elle s’en approcha discrètement, espérant qu’elle n’était pas fermée à clé. Elle l’était, mais la serrure n’était pas de force à résister aux techniques qu’elle avait apprises au service de la Compagnie, où elle avait été tour à tour soldat, détective, explorateur, officier instructeur et, très récemment, résidente prolongée d’un service médical. Vérifiant machinalement qu’elle n’était pas observée, Yana entrouvrit la porte juste assez pour y glisser sa mince silhouette. Elle s’arrêta pour enfiler ses gants, car elle prenait toujours les briefings très au sérieux, et elle n’avait pas envie que ses doigts restent collés par le froid aux surfaces métalliques. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Les Forces Majeures – Trilogie des forces. »

Le monde d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le monde d’Acorna

Titre : Le monde d’Acorna (Tome 4 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 2000
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le monde d’Acorna

« Environ six semaines après avoir rejoint l’équipage du Condor, vaisseau amiral des Entreprises Interplanétaires de Recyclage et Récupération Becker, Acorna, de « quart de récupération », était à la barre, entourée par les voyants lumineux de la console du cockpit et par les milliards d’étoiles extérieures. Elle se sentait bien, un peu comme si elle avait retrouvé le foyer de son enfance – le seul qu’elle se rappelait, le vaisseau minier qu’elle partageait avec ses oncles adoptifs. Pour le moment, elle laissait derrière elle les complexités de la société et de la culture linyaari. À la place, se déployaient devant elle les complexités de l’univers telles qu’elles étaient consignées dans les notes, cassettes et fichiers du Capitaine Becker et de son illustre parent, l’astrophysicien et magnat de la récupération Theophilius Becker. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le monde d’Acorna – Acorna. »

Le peuple d’Acorna par A. McCaffrey et E. A. Scarborough

Fiche de Le peuple d’Acorna

Titre : Le peuple d’Acorna (Tome 3 sur 4 – Acorna)
Auteur : Anne McCaffrey et E. A. Scarborough
Date de parution : 1999
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le peuple d’Acorna

« Sur la planète Laboue, dans l’opulente résidence principale d’Hafiz Harakamian, à l’intérieur de l’une des centaines de vitrines amoureusement faites à la main dans des bois rares et satinés, et dans lesquelles il conservait ses collections les plus précieuses, Acorna avait vu un jour une série d’œufs incrustés de pierreries. Créés des siècles auparavant par un homme du nom de Carl Fabergé pour le tsar de Russie, dont la richesse était loin d’égaler celle de leur présent propriétaire, les œufs avaient ébloui la fillette, avec leurs émaux éclatants, leurs dorures, leurs guirlandes et nœuds de diamants et de gemmes scintillantes, et leurs minuscules pièces mobiles – scènes délicatement ouvragées qui se dépliaient quand on les ouvrait.
Maintenant, à une distance inconcevable de la maison d’Oncle Hafiz et de nombreuses années plus tard, Acorna eut l’impression que les œufs étaient magiquement devenus gigantesques et s’étaient projetés dans l’espace, où leurs couleurs brillaient de façon encore plus éclatante sur le noir de l’infini que dans les souvenirs de son enfance. »

Extrait de : A. McCaffrey et E. A. Scarborough. « Le peuple d’Acorna – Acorna. »