Étiquette : Trilogie climatique

 

60 jours et après par K. S. Robinson

Fiche de 60 jours et après

Titre : 60 jours et après (Tome 3 sur 3 – Trilogie climatique)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 2007
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Première page de 60 jours et après

« Pourquoi fais-tu ce que tu fais ?

Je suppose que c’est parce qu’on croit encore plus ou moins que le monde peut être sauvé.

« On » ? Les gens avec qui tu travailles ?

Oui. Pas tous. Mais la plupart. Les scientifiques sont comme ça. Je veux dire, certains indices semblent indiquer qu’on serait au début d’un événement d’extinction de masse.

Qu’est-ce que c’est ?

Un moment où de nombreuses espèces disparaissent, par suite d’une modification de leur environnement. Comme quand ce météore s’est écrasé sur Terre, provoquant l’extinction des dinosaures…

Alors les gens heurtent la Terre comme un météore.

Oui. C’est ce qui attend de nombreuses espèces. Des gros mammifères, surtout. Beaucoup d’entre eux vivent déjà leurs derniers moments.

Plus de tigres. »

Extrait de : K. S. Robinson. « 60 jours et après – Trilogie climatique. »

50° au-dessous de zéro par K. S. Robinson

Fiche de 50° au-dessous de zéro

Titre : 50° au-dessous de zéro (Tome 2 sur 3 – Trilogie climatique)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 2005
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Première page de 50° au-dessous de zéro

« Personne n’aime Washington. Même ceux qui l’adorent ne l’aiment pas. Climat atroce, circulation impossible : une ville américaine ordinaire, de taille moyenne, perpétuellement embouteillée, où les gros bâtiments fédéraux blancs n’arrangent rien. Au contraire : ils attirent tous les politiciens, les touristes, les lobbyistes, les diplomates, les réfugiés et tous ces gens venus du monde entier, souvent pour des raisons suspectes, qui ne font qu’encombrer les rues, monopoliser la scène et parler interminablement de leurs non-villes sur une colline en ignorant la vraie ville qui les entoure. Tous les mets et boissons servis par un million de restaurants formidables ne sauraient faire oublier cette hypocrisie de mauvais goût. Non, décidément, personne ne peut aimer ce salmigondis de bastion du gouvernement mondial, de crypte inviolable de la Banque mondiale, de forteresse et de quartier général des gendarmes du monde – Rome à l’ère du pain et des jeux. »

Extrait de : K. S. Robinson. « 50° au-dessous de zéro – Trilogie climatique. »

Les 40 signes de la pluie par K. S. Robinson

Fiche de Les 40 signes de la pluie

Titre : Les 40 signes de la pluie (Tome 1 sur 3 – Trilogie climatique)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 2004
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Première page de Les 40 signes de la pluie

« La Terre baigne dans un déluge de lumière : un torrent impétueux de photons – une moyenne de 342 joules à la seconde par mètre carré. Il faut 4 185 joules pour élever d’un degré la température d’un kilogramme d’eau. Si l’atmosphère de la Terre captait toute cette énergie, la température du globe s’élèverait de dix degrés en une journée.

Par bonheur, une forte proportion de cette énergie est renvoyée dans l’espace, en fonction de l’albédo – ou réflexivité – et de la composition chimique de l’atmosphère, qui sont eux-mêmes variables.

Une bonne partie de l’albédo de la Terre est fournie par les calottes polaires. Si la glace et la neige des pôles devaient se restreindre de façon significative, une partie plus importante de l’énergie solaire resterait piégée sur Terre. Le soleil pénétrerait dans des océans jusque-là recouverts de glace et réchaufferait l’eau. Ce qui – amorçant une boucle de rétroaction positive – aurait pour effet d’élever encore la température et de faire fondre encore davantage de glace. »

Extrait de : K. S. Robinson. « Les 40 signes de la pluie – Trilogie climatique. »