Étiquette : Trône de Fer
Le chaos par G. R. R. Martin
Fiche de Le chaos
Titre : Le chaos (Tome 10 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2005
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de Le chaos
« Sous l’influence conjuguée des rancunes et des ambitions politiques, désormais compliquée de mouvements populaires et mystiques, le royaume des Sept Couronnes ne cesse de s’enliser plus avant dans la guerre civile.
Allant de soi que l’hiver approche et que les Autres et les morts-vivants ne l’en menacent que plus sûrement.
Sur le Mur, qui s’en soucie seul, l’intervention armée de Stannis Baratheon contre les sauvageons place le nouveau lord Commandant de la Garde de Nuit, Jon Snow (bâtard présumé de lord Stark), dans une situation difficilement tenable, puisque ses apparentes concessions lui donnent l’air d’être l’allié de l’un des prétendants au Trône de Fer, alors qu’il fait tout son possible pour conserver son indépendance vis-à-vis de lui, allant jusqu’à lui dérober les victimes sacrificielles de sang royal qu’exige la magie de la femme rouge.
Plus ou moins maîtres du Nord, les insulaires fer-nés sont à leur tour divisés par l’élection d’un nouveau roi qui les lance dans une »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – Le Chaos. »
La loi du régicide par G. R. R. Martin
Fiche de La loi du régicide
Titre : La loi du régicide (Tome 9 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2000
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de La loi du régicide
« JAIME
Le roi est mort, lui apprit la rumeur, sans se douter une seconde qu’il perdait en Joffrey un fils autant qu’un souverain.
« C’est le Lutin qui y a ouvert la gorge avec un couteau, claironna un marchand des quatre-saisons dans l’auberge du bord de route où l’on passait la nuit, puis qui y a bu son sang dans un calice grand comme ça d’or. » Ces ragots-là, le bonhomme les aurait sûrement gardés par-devers lui s’il avait su devant qui il les débitait, mais ni lui ni personne dans l’assistance n’avait identifié ce manchot de chevalier barbu dont le bouclier portait une grosse chauve-souris.
« Taratata, c’est le poison qu’y a fait le coup, j’ vous dis, maintint l’aubergiste. Même qu’il a viré noir comme un pruneau, le môme.
— Puisse le Père le juger avec équité, marmotta un septon.
— Oh, mais ! la femme au nain s’y est mise aussi pour l’assassiner, jura ses grands dieux un archer frappé aux armes de lord Rowan. Même que, juste après, pffft, elle a disparu de la salle dans un »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – La Loi du Régicide. »
Les noces pourpres par G. R. R. Martin
Fiche de Les noces pourpres
Titre : Les noces pourpres (Tome 8 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2000
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de Les noces pourpres
« JON
Encore détrempé par les dernières pluies, le tapis de feuilles mortes et d’aiguilles de pin qui jonchaient le sol de vert et de brun cédait sous leurs pieds avec un bruit spongieux. Des hordes de pins plantons émergeaient tout autour d’énormes chênes dénudés et de gigantesques vigiers. Au sommet d’une colline se distinguait, séculaire et vacante, une autre tour ronde que submergeait presque jusqu’aux créneaux la luxuriante crudité des mousses. « Qui c’est qu’a construit ça, demanda Ygrid, que c’est tout en pierre ? Un roi ?
— Non. Simplement les hommes qui vivaient là.
— Et il leur est arrivé quoi, qu’y en a plus ?
— De mourir ou de s’en aller. » Après avoir été cultivé durant des milliers d’années, le Don de Brandon avait, au fur et à mesure que déclinait la Garde de Nuit, tellement vu se raréfier les bras susceptibles de labourer les champs, soigner les abeilles, entretenir les vergers que la nature s’y était ressaisie de mainte terre et maint habitat. Quant aux villages et manoirs du Neufdon qui, »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – Les Noces Pourpres. »
L’épée de feu par G. R. R. Martin
Fiche de L’épée de feu
Titre : L’épée de feu (Tome 7 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2000
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de L’épée de feu
« JAIME
La faux de la destruction s’étant abattue de part et d’autre de la route royale sur deux journées de chevauchée, devant eux s’étendaient à perte de vue des champs et des vergers calcinés d’où saillaient des moignons d’arbres pathétiques. Et comme le feu n’avait pas davantage épargné les ponts, que les pluies d’automne grossissaient les cours d’eau, force était de patrouiller le long des rives en quête de gués. On ne voyait âme qui vive, mais les loups peuplaient chaque nuit de leurs hurlements.
A Viergétang, le saumon rouge de lord Mouton flottait toujours sur le château mais, au bas de la butte, les murs de la ville étaient déserts, les portes enfoncées, la moitié des demeures et des échoppes incendiée ou pillée. Ils n’y distinguèrent aucun signe de vie, sauf que leur approche fit détaler quelques chiens errants. Tant de cadavres en putréfaction embourbaient l’étang, dont la place tirait son nom et où, selon la légende, Florian le Fol »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – L’Epée de Feu. »
Les brigands par G. R. R. Martin
Fiche de Les brigands
Titre : Les brigands (Tome 6 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2000
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de Les brigands
« Il faisait gris et un froid mordant, et les chiens refusaient de suivre la piste.
Après n’avoir concédé qu’un reniflement aux traces de l’ours, la grande lice noire avait battu en retraite et, la queue entre les jambes, rallié piteusement la meute qui se pelotonnait d’un air misérable sur la berge où la harcelait la bise. Celle-ci n’épargnait pas davantage Chett et plantait ses crocs au travers des lainages noirs et des cuirs bouillis. Putain de froid, trop dur pour les bêtes comme pour les hommes, mais il fallait bien le subir puisqu’on était là. Sa bouche se tordait, et il sentait presque les pustules qui lui tapissaient les joues et le cou s’empourprer de rage. Je devrais être bien peinard au Mur, à soigner ces putains de corbeaux et à faire de bonnes flambées pour le vieux mestre Aemon. Et c’était à ce bâtard de Jon Snow qu’il devait d’en être privé, à lui et à son gros porc de copain, Sam Tarly. C’était leur faute, s’il était là, à se geler ses »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – Les Brigands. »
L’invincible forteresse par G. R. R. Martin
Fiche de L’invincible forteresse
Titre : L’invincible forteresse (Tome 5 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1998
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de L’invincible forteresse
« CATELYN
« En lui annonçant mon départ, dis-lui qu’il s’enorgueillira de m’avoir pour fils. » Un bond le mit en selle, seigneurial en diable avec sa maille étincelante sous l’ocre et bleu de son vaste manteau. Identique à celle de son bouclier, une truite d’argent lui faîtait le heaume.
« Père a toujours été fier de toi, Edmure. Et il t’aime passionnément. Sache-le.
— J’entends fournir à son affection des motifs supérieurs à ceux de la simple naissance. » Il fît volter son destrier, leva une main, les trompettes sonnèrent, un tambour se mit à battre, le pont-levis s’abaissa par à-coups et, finalement, ser Edmure Tully sortit de Vivesaigues à la tête de ses hommes, lances au clair, bannières déployées.
Ton ost est peu de chose auprès du mien, frère, se dit-elle en le regardant s’éloigner.Un ost formidable de doutes et de peurs…
A ses côtés, presque palpable était la détresse de Brienne. Catelyn avait eu beau lui faire tailler des vêtements sur mesure et l’atourner de robes aussi séantes à son sexe qu’à sa naissance, la »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – L’Invincible Forteresse. »
L’ombre maléfique par G. R. R. Martin
Fiche de L’ombre maléfique
Titre : L’ombre maléfique (Tome 4 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1998
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de L’ombre maléfique
« CATELYN
Parmi la houle des prairies qui cernaient les songes de Catelyn, Bran gambadait comme auparavant ; Arya et Sansa se tenaient par la main ; Rickon n’était encore qu’un nourrisson ; Robb, nu-tête, s’amusait avec une épée de bois. Et, quand ils se furent tous assoupis, paisibles, à ses côtés reposait Ned, un sourire aux lèvres.
Douceur des songes, douceur, hélas, trop vite enfuie, cruauté de l’aube qui, tel un poignard lumineux, l’éveilla douloureuse et solitaire et lasse ; lasse de chevauchées, lasse de souffrances et lasse de ses devoirs. J’aimerais tant pleurer, songea-t-elle. J’aimerais tant qu’on me réconforte. Je suis tellement éreintée d’être forte. J’aimerais tant, pour une fois, me montrer frivole et froussarde. Pas longtemps, juste un brin…, un jour…, une heure…
On s’affairait, autour de sa tente. Les chevaux piaffaient, Shadd se plaignait de courbatures, ser Wendel réclamait son arc. Elle les aurait volontiers envoyés au diable, eux et les autres. De braves types, certes, et loyaux, tous, mais elle avait autant »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – L’Ombre Maléfique. »
La bataille des rois par G. R. R. Martin
Fiche de La bataille des rois
Titre : La bataille des rois (Tome 3 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1998
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de La bataille des rois
« La comète étalait sa queue, telle une balafre sanguinolente, en travers de l’aube mauve et rose qui se levait sur les falaises de Peyredragon.
Cinglé par tous les vents, le mestre la lorgnait du balcon de ses appartements. Là aboutissaient, au terme de leurs longues courses, les corbeaux. Leurs fientes maculaient les deux statues-gargouilles – un cerbère et une vouivre – qui, hautes de douze pieds, le flanquaient, deux des mille dont se hérissaient les antiques murailles de la forteresse. A son arrivée, jadis, cette armée de chimères grotesques l’avait incommodé. Il avait eu tout le temps de s’y faire et considérait même comme de vieux amis ses voisins immédiats. Et l’était de conserve qu’ils contemplaient tous trois ce ciel maléficieux.
Les présages, le mestre n’y croyait pas. Encore que… Tout chenu qu’il était, Cressen n’avait jamais vu de comète comparable à celle-ci. Ni d’un tel éclat, tant s’en fallait, moins encore de cette »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – La Bataille des Rois. »
Le donjon rouge par G. R. R. Martin
Fiche de Le donjon rouge
Titre : Le donjon rouge (Tome 2 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1996
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de Le donjon rouge
« DAENERYS
Deux gigantesques étalons de bronze cabrés dont les sabots se joignaient en ogive à cent pieds au-dessus de la route formaient la porte du Cheval de Vaes Dothrak. Une porte, à quoi bon ? s’interrogeait vainement Daenerys, puisqu’aussi bien la cité présumée n’avait pas de remparts… ni, apparemment, d’édifices. La porte ne s’en dressait pas moins là. Aussi belle qu’impressionnante, avec ses coursiers sous lesquels s’encadraient les montagnes pourpres de l’horizon, et dont les ombres prodigieuses roulaient sur la houle verte de la mer Dothrak, tandis qu’à la tête du khalasar, Khal Drogo, ses sang-coureurs à ses côtés, pénétrait dans la ville absente.
A nouveau monté, Viserys suivait, escortant sa sœur et ser Jorah Mormont. Depuis le jour où il s’était vu contraint de rejoindre à pied le khalasar, les Dothrakis l’avaient affublé du surnom dérisoire de Khal Rhae Mhar, « le roi claudicant ». Le lendemain, son ignorance obstinée lui fit accepter l’offre de prendre place dans une carriole, alors »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de Fer – Le Donjon Rouge. »
Le trône de fer par G. R. R. Martin
Fiche de Le trône de fer
Titre : Le trône de fer (Tome 1 sur 17 – Trône de Fer)
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1996
Traduction : J. Sola
Editeur : Pygmalion
Première page de Le trône de fer
« — « Mieux vaudrait rentrer, maintenant…, conseilla Gared d’un ton pressant, tandis que, peu à peu, l’ombre épaississait les bois à l’entour, ces sauvageons sont bel et bien morts.
— Aurais-tu peur des morts ? » demanda ser Waymar Royce, d’une lippe imperceptiblement moqueuse.
Gared était trop vieux pour relever la pique. En avait-il vu défiler, depuis cinquante ans et plus, de ces petits seigneurs farauds !
« Un mort est un mort, dit-il, les morts ne nous concernent pas.
— S’ils sont morts…, répliqua doucement Royce, et rien ne prouve que ceux-ci le soient.
— Will les a vus. Et s’il dit qu’ils sont morts, la preuve en est faite, pour moi. »
Will s’y attendait. Tôt ou tard, les deux autres l’embringueraient dans leur dispute. Il aurait préféré tard. Aussi maugréa-t-il : « Ma mère m’a appris que les morts ne chantaient pas de chansons. »
Extrait de : G. R. R. Martin. « Trône de fer – Le trône de fer. »