Étiquette : Un bonheur insoutenable
Un bonheur insoutenable – I. Levin
Fiche de Un bonheur insoutenable
Titre : Un bonheur insoutenable (nouvelle traduction)
Auteur : Ira Levin
Date de parution : 1970
Traduction : S. Guillot
Editeur : Nouveaux Millénaires
Première page de Un bonheur insoutenable
« Des piliers de béton immaculés, grands et moins grands, ceinturaient une vaste place rose où jouaient et s’exerçaient quelque deux cents enfants, encadrés par une douzaine de surveillantes en combinaisons blanches. La plupart d’entre eux – nus, le teint hâlé, les cheveux noirs – rampaient dans des cylindres jaunes et rouges, faisaient de la balançoire ou de la gymnastique par petits groupes ; mais dans un coin ombragé, installés en demi-cercle sur une marelle incrustée dans le sol, quatre gosses en écoutaient parler un cinquième.
« Ils attrapent des animaux, les mangent, et se servent de leurs peaux pour s’habiller, disait celui-ci, un petit garçon de huit ans. Et ils… ils font un truc qui s’appelle “se battre”. Ça veut dire qu’ils se font du mal, exprès, avec leurs mains ou avec des objets. Ils ne s’aiment pas, et ne s’entraident jamais. »
Extrait de : I. Levin. « Un bonheur insoutenable (nouvelle traduction). »
Un bonheur insoutenable par I. Levin
Fiche de Un bonheur insoutenable
Titre : Un bonheur insoutenable
Auteur : Ira Levin
Date de parution : 1970
Traduction : F. Straschitz
Editeur : J’ai lu
Première page de Un bonheur insoutenable
« Piliers de béton blancs et aveugles d’une ville, géants entre de moindres géants, entourant une vaste place rase où s’ébattaient quelque deux cents enfants encadrés par une douzaine de surveillantes en blouses blanches. La plupart des enfants – nus, bruns, aux cheveux noirs – rampaient à travers des cylindres jaunes et rouges, jouaient à la balançoire ou faisaient de la gymnastique par petits groupes ; mais dans un coin ombragé, assis en demi-cercle sur un quadrillage de marelle incrusté dans le sol, quatre d’entre eux écoutaient un cinquième parler.
— Ils attrapent des animaux, les mangent et s’habillent avec leurs peaux, disait celui qui parlait, un petit garçon de huit ans. Et aussi, ils se… « battent ». Ça veut dire qu’ils se font mal, exprès, avec leurs mains ou bien avec des pierres ou des bâtons. Ils ne s’aiment pas et ne s’aident pas. Pas du tout. »
Extrait de : I. Levin. « Un bonheur insoutenable. »