Étiquette : Unité
Les ruines d’Isis par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les ruines d’Isis
Titre : Les ruines d’Isis (Tome 3 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1978
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les ruines d’Isis
« Le pilote de la navette était une femme. Cendri y était préparée – intellectuellement – mais elle éprouva un choc en présence de la réalité : petite femme musclée, cheveux courts, bandeau de tissu métallisé autour des seins, second bandeau, plus large, autour des hanches, et petit badge écarlate épinglé sur la bretelle. L’observatrice en Cendri, l’anthropologue qu’elle était, se demanda automatiquement : Uniforme ? insigne de grade ? Je ne savais pas qu’elles avaient un service spatial ; elles ont si peu de contacts avec l’Unité.
Cendri avait envie de se cramponner à la main de Dal, tout en sachant très bien qu’en cet instant de son arrivée officielle dans le Matriarcat d’Isis / Cendrillon, c’était la chose à éviter à tout prix.
Le pilote attendait, haussant les sourcils.
— Dame Savante Malocq ? »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les ruines d’isis. »
Les survivants par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les survivants
Titre : Les survivants (Tome 2 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley et P. E. Zimmer
Date de parution : 1979
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les survivants
« — Tout un Univers à ma disposition, grommela Dane Marsh entre ses dents. Une Galaxie à mes pieds. Et où est-ce que je m’enterre ? Dans la cité de Morne-ville, sur la planète Insipide.
Tout était silencieux dans l’unité d’habitation, trop silencieux, à part le ronron de la climatisation, parfaitement réglée pour délivrer un flux d’air régulier, propre, recyclé, parfumé aux senteurs de la mer, mais qui aurait pu l’être à celles des forêts de pins ou aux délicates fragrances des fleurs s’ouvrant au soleil. Le seul autre son, qui couvrait le ronronnement de la machinerie, était le bruit lointain, presque subliminal, du ressac déferlant sur une plage… aussi artificiel que les senteurs marines, mais apaisant. Il suffisait d’effleurer un bouton pour faire varier la lumière de la pénombre d’un clair de lune à l’éblouissement d’un soleil blanc-bleu en passant par toutes les nuances intermédiaires. Et rien n’était réel. Tout était faux. Confortable, luxueux même. Mais faux quand même.
Dane regarda le grand mur du salon, et le sabre de samurai qui y était accroché. À sa vue, il eut presque honte du luxe ambiant. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les survivants. »