Étiquette : Anthony

 

Ox par P. Anthony

Fiche d’Ox

Titre : Ox (Tome 3 sur 3 – Omnivore)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1976
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta

Première page d’Ox

« TRIO

 Cela avait un poli noir et luisant, de grosses chenilles, une lame tournoyante… Et c’était rapide. C’était apparemment une machine, mais elle n’était manifestement pas au service de l’homme.
Veg tira dessus avec son fulgurateur. La charge projetée aurait dû chauffer le métal jusqu’à l’explosion et en arracher un morceau. Mais la peau polie se contenta de projeter quelques étincelles et d’émettre une brève lueur rouge. La créature pivota avec une agilité consternante et se dirigea à nouveau vers lui, la lame en avant.
Veg recula d’un bond, saisit une longue barre à mine et la plongea dans la lame tournoyante.
« Essaye un peu ça ! » s’écria-t-il, protégeant ses yeux contre la fragmentation prévisible. »

Extrait de : P. Anthony. « Omnivore – OX. »

Omnivore et Orn par P. Anthony

Fiche d’Omnivore et Orn

Titre : Omnivore (Tome 1 sur 3 – Omnivore)
Titre : Orn (Tome 2 sur 3 – Omnivore)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1973
Traduction : J. Parsons
Editeur : Opta

Sommaire d’Omnivore et Orn

  • Omnivore
  • Orn

Première page d’Omnivore

« Une miche de pain

Au nord des monts Appalaches subsiste une étendue de nature sauvage. Subble confronta la topographie du terrain qu’il apercevait avec ce qu’il en connaissait d’après les cartes et dirigea son avion vers un endroit où il allait pouvoir atterrir sans heurt, tout près d’un bouquet de conifères hérissés d’aiguilles. Quand il sauta à terre, il se sentit environné par l’odeur caractéristique de la résine, et ses pieds firent crisser des aiguilles en train de pourrir, accumulées la depuis des dizaines d’années.
Le heurt régulier de l’acier sur un tronc de bois dur l’amena à dépasser un bouleau à l’aspect tourmenté et à pénétrer dans un sous-bois de hêtres élevés. La forêt, avec son aspect désordonné, était plutôt agréable. Il se disait qu’il restait peu sur la Terre d’endroits aussi proches de la Nature primitive. »

Extrait de : P. Anthony. « Omnivore – Omnivore. »

Première page d’Orn

« Orn

Orn se réveilla épuisé. Son corps était froid et comme collant, et ses muscles semblaient devoir le trahir. Il ne parvenait pas à se rappeler comment il était arrivé là, mais il sentait qu’il n’était pas à l’abri d’une certaine déroute de tous ses sens.
Quelque chose n’allait pas. Il leva la tête et s’efforça d’ouvrir les yeux, qui avaient été collés par une substance gluante. Tout d’abord l’éclat du jour le blessa ; puis, ses yeux sensibles s’adaptant d’eux-mêmes pour se protéger, il ne perçut plus qu’une faible lueur. Il était dans la pénombre d’une caverne, au début ou à la fin de la journée. C’était tout ce qu’il pouvait saisir, en se remémorant le cycle qui avait précédé sa propre vie.
Il était inconfortablement étendu en travers de la pierre froide. Il glissa maladroitement sous son corps quatre membres collants, puis, son assurance revenant graduellement, il se leva pour se tenir sur deux d’entre eux. »

Extrait de : P. Anthony. « Omnivore – Orn. »

Université galactique par P. Anthony

Fiche d’Université galactique

Titre : Université galactique
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1970
Traduction : P. Alpérine
Editeur : Galaxie / Opta

Première page d’Université galactique

« QUAND arriva son tour, il entra dans la cabine et attendit, avec une certaine appréhension, qu’elle commence à fonctionner. Derrière lui un panneau se ferma hermétiquement en grinçant.

L’intérieur était sombre et il y régnait une insupportable chaleur, qui le fit ruisseler de la tête aux pieds. Puis la température tomba si brutalement que la sueur se figea sur sa peau en écailles glacées qui le firent frissonner. Une éclatante lumière l’éblouit, pour se fondre aussitôt en une obscurité complète. Une gamme de bruits variés l’assourdit, puis un écrasant silence l’oppressa. Une série d’irritations lui picota le nez. Il éternua.

Et ce fut soudain le printemps sur la pente d’une colline tapissée de trèfle, avec des bouffées de nectar et un ronronnement de bourdons. L’air frais était vivifiant. La cabine venait de s’adapter au métabolisme du candidat. »

Extrait de : P. Anthony. « Université galactique. »

Juxtaposition par P. Anthony

Fiche de Juxtaposition

Titre : Juxtaposition (Tome 3 sur 7 – L’adepte bleu)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1982
Traduction : F. Bury
Editeur : L’atalante

Première page de Juxtaposition

« Clef

Tu veux un peu de soporigaz ? demanda l’androïde. Tu es resté debout toute la nuit pour tes recherches et le Tournoi reprend cet après-midi. Il faut que tu te reposes.
— Pas de narcotiques ! aboya Stile. Je préfère être un peu tendu que complètement dans le brouillard.
— Et moi je préférerais que tu sois raisonnable. »
Il la regarda en hochant la tête, l’air résigné. Elle avait tout d’une vraie femme, à tel point que la plupart des gens ne se doutaient jamais de sa véritable nature. Non seulement elle pouvait reproduire en tous points la conduite d’une humaine bien vivante, mais elle était aussi très bien faite. Ses cheveux châtains, éclaircis par le soleil, tombaient sur ses épaules, ses lèvres pulpeuses, délicatement colorées, appelaient les baisers, et de longs cils battaient devant ses yeux verts. Les hommes riches et esseulés préféraient ce type de créature aux vraies femmes : elle leur permettait d’assouvir plus pleinement leurs passions secrètes. Mais Stile savait ce  »

Extrait de : P. Anthony. « L’adepte bleu – Juxtaposition. »

L’adepte bleu par P. Anthony

Fiche de L’adepte bleu

Titre : L’adepte bleu (Tome 2 sur 7 – L’adepte bleu)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1981
Traduction : J. Schmitt
Editeur : L’atalante

Première page de L’adepte bleu

« licorne

Une licorne solitaire galopait à travers prés en direction du Château Bleu. C’était un mâle, à la robe lustrée de couleur bleu foncé, aux pattes postérieures s’ornant d’un talon et d’un cou-de-pied rouges, et à la corne élégamment spiralée. Tout en allant, il jouait une mélodie à l’aide de cette corne creuse, dont le son rappelait le timbre moelleux du saxophone. Portées par l’air, les notes le précédaient à travers les prés.
Stile s’approcha du parapet et regarda en bas. C’était un homme tout petit mais très robuste, un ancien jockey qui n’avait pas perdu la forme. Il était vêtu d’une chemise et d’un pantalon de coutil bleus, quoique d’aucuns jugeassent que ni l’un ni l’autre ne convenaient à sa position. Toutefois sa position était telle qu’il pouvait les ignorer impunément – jusqu’à un certain point.
— « Clip ! » s’exclama-t-il, en reconnaissant le visiteur. « Hé, Neysa, ton frère est là !  »

Extrait de : P. Anthony. « L’adepte bleu – L’Adepte Bleu. »

L’infini éclaté par P. Anthony

Fiche de L’infini éclaté

Titre : L’infini éclaté (Tome 1 sur 7 – L’adepte bleu)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1980
Traduction : J. Schmitt
Editeur : L’atalante

Première page de L’infini éclaté

« toboggan

Il marchait d’un air assuré et les autres lui témoignaient pour la plupart une subtile déférence. Quand il se déplaçait dans une direction donnée, la voie s’ouvrait commodément devant lui, par une heureuse coïncidence ; quand son regard croisait un regard, l’autre tête s’inclinait significativement. Il était un serf, comme tous les autres, nu et sans marque de supériorité physique ; en vérité, c’eût été le comble du mauvais goût que de lui accorder ouvertement de la considération. Et pourtant il était un géant, ici. Il se nommait Stile.
Stile mesurait un mètre cinquante et pesait cinquante kilos. Dans l’ancien parler, il eût mesuré quatre pieds, onze pouces, et pesé un quintal, ou huit stones ; ou encore quinze paumes et cent livres. Ses congénères mâles pouvaient le dépasser d’un demi-mètre et de vingt-cinq kilos.
Il était heureusement proportionné sans être exceptionnellement musclé ; bien de sa personne, sans être beau. Il n’accordait pas facilement son  »

Extrait de: P. Anthony. « L’adepte bleu – L’infini éclaté. »

Zodiacal par P. Anthony

Fiche de Zodiacal

Titre : Zodiacal
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Opta

Première page de Zodiacal

« Ivo ne se rendit d’abord pas compte qu’il était suivi. Cependant une petite expérience le lui confirma : où qu’il aille, l’étranger allait.
Il avait remarqué l’homme, blême, gras et suant, dans une cafétéria, et n’en avait rien pensé jusqu’à ce que la répétition du fait fasse parvenir le problème jusqu’à son conscient. Il était, maintenant, alarmé.
Ivo était un mince jeune homme de vingt-cinq ans aux cheveux noirs et courts, avec des yeux marron et une peau bronzée. Il aurait pu se confondre sans attirer particulièrement l’attention avec la population de pratiquement n’importe quelle grande cité du monde. En ce moment même, c’est ce qu’il essayait vaillamment de faire – mais le poursuivant ne se laissait pas attendrir.
Ce genre de chose arrivait moins souvent aujourd’hui qu’auparavant, mais Ivo savait que les gens comme lui pouvaient toujours mystérieusement disparaître dans certains endroits du pays. Jusqu’à maintenant, son expérience personnelle n’avait pas dépassé une inexplicable augmentation des prix dans certains restaurants et une soudaine raréfaction des chambres dans les motels. »

Extrait de : P. Anthony. « Zodiacal. » Apple Books.

Millétoile par P. Anthony

Fiche de Millétoile

Titre : Millétoile (Tome 4 sur 4 – Constellations)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1980
Traduction : F. Auboux
Editeur : L’Atalante

Première page de Millétoile

« Elle était svelte et agile, admirable de traits selon les canons esthétiques locaux, et sa chevelure laissait dans sa course un élégant sillage bleu. Le bleu de sa peau était, lui, d’une finesse et d’une délicatesse qui la rendaient presque translucide… C’était une des beautés de Capella.
« Jess ! appela-t-elle en prenant conscience de la présence de l’homme bleu, que fais-tu à la maison ? »
Il sourit, pressant des dents brillantes contre ses lèvres bleues. De petite taille et imberbe, il lui ressemblait autant par les traits et les proportions qu’il était possible pour un mâle. « Je ne m’attendais pas à ce que tu me poses cette question. C’est une scie, évidemment. »
Elle l’embrassa avec la très peu platonique passion qui prévalait dans cette subculture solaire, pressant les dents contre sa lèvre. « Tu as déserté l’exercice d’entraînement ? Si tu te fais prendre… » Elle se figea, durcissant les traits. « Quelle scie ?  »

Extrait de : P. Anthony. « Constellations – Millétoile. »

Herald ou la quête Kirlian 2 par P. Anthony

Fiche de Herald ou la quête Kirlian 2

Titre : Herald ou la quête Kirlian 2 (Tome 3 sur 4 – Constellations)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1978
Traduction : F. Auboux
Editeur : L’Atalante

Première page de Herald ou la quête Kirlian 2

« LE SITE DE MARS

2 Site nullifié. 2
E Incertitude sur l’obtention par les Guillemets de la science des Anciens avant la nullification. Il y a eu dans le voisinage une génération aurale d’un niveau susceptible de s’accorder sur le site, qui est partie peu avant l’arrivée de 2. E
& Où s’est dirigée cette génération aurale ? &
E Vers la capitale de l’Empire Guillemets, planète Hors-le-Monde. E
& Elle y ramène sûrement l’information des Anciens. &
E Une conférence de l’Amas y débute juste. Je vais la suivre depuis la station d’observation de la planète Hors-le-Monde et je ferai un rapport circonstancié. E »

Extrait de : P. Anthony. « Constellations – Hérald ou la quête Kirlian 2. »

Herald ou la quête Kirlian 1 par P. Anthony

Fiche de Herald ou la quête Kirlian 1

Titre : Herald ou la quête Kirlian 1 (Tome 3 sur 4 – Constellations)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1978
Traduction : F. Auboux
Editeur : L’Atalante

Première page de Herald ou la quête Kirlian 1

« Jamais il ne regardait à travers un télescope, et il était probablement le tout premier chercheur en astronomie de la galaxie de la Voie lactée, tant par son expérience que par sa compétence, son jugement et le niveau de son aura Kirlian. Comme tous les Hous, il produisait une corne auditive lorsqu’il avait quelque chose à écouter, un globe oculaire pour examiner ses graphiques, et son poste de travail était le bassin dans lequel il flottait confortablement. Quelle que fût sa réputation, il aurait été difficile de voir en lui un héros, rien dans son apparence ne laissait penser qu’il eût l’envergure pour être impliqué dans une aventure à l’échelle de l’Amas. Les Hous présentaient de plus la particularité de tomber en état de choc à la seule perspective d’un danger suffisamment sérieux. »

Extrait de : P. Anthony. « Constellations – Herald ou la quête Kirlian 1. »