Étiquette : Balfet
Le pays d’esprit par R. F. Young
Fiche de Le pays d’esprit
Titre : Le pays d’esprit
Auteur : Robert F. Young
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, R. Lathière, W. O. Desmond, M. Demuth, A. Rosenblum, N. Balfet, A. Zribi, D. Hersant
Editeur : Néo
Sommaire de Le pays d’esprit
- La petite école rouge
- L’ascension de l’arbre
- Les robots aiment aussi
- Quand la Miséricorde
- Aux premiers âges
- Les années
- Spectres
- Saint-George et la dragonmotive
- La main
- Sur le fleuve
- Le pays d’esprit
Première page de La petite école rouge
« Ronnie évitait les villes. Chaque fois qu’il parvenait à l’une d’elles, il faisait un long détour, revenait sur ses pas et, des milles au-delà, reprenait la voie du chemin de fer. Aucune de ces cités n’était celle qu’il cherchait. Brillantes et toute neuves, leurs avenues étaient larges, sillonnées de voitures rapides ; et, partout, de gigantesques usines. Tandis que le village de la vallée n’était que paix, avec ses maisons rustiques, ses rues baignées d’ombre, sa petite école toute rouge. Juste à l’entrée, un petit bois d’érables dont chaque arbre était un ami. Et ce petit ruisseau qui serpentait parmi eux ! Ronnie le voyait comme s’il y était. Aux beaux jours, que de fois il y avait pataugé ! L’hiver, il y patinait. En automne, assis sur la berge, pendant des heures, il regardait les feuilles mortes dériver lentement vers la mer, comme autant de bateaux lilliputiens.
Ronnie était sûr de pouvoir reconnaître la vallée. Mais la voie de chemin de fer continuait à l’infini, franchissant des champs, des collines et des forêts, et jamais n’apparaissait la vallée familière. »
Extrait de : Robert F. Young. « Le Pays d’Esprit. »
Un brin de belladone par R. Bloch
Fiche d’Un brin de belladone
Titre : Un brin de belladone
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1983
Traduction : J. Chambon, P. Alpérine, R. Louit, B. Martin, N. Balfet, R. Latbière
Editeur : Casterman
Sommaire d’Un brin de belladone
- Retour au sabbat
- Enoch
- Chapardage
- Le tunnel des amoureux
- La maison affamée
- Les fabricants de rêves
- Sweet sixteen
- L’oeil avide
- Un fabuleux talent
- Commis voyageur de la mort
- Le labyrinthe éducatif
- Un crime des plus singuliers
Première page de Retour au sabbat
« Ceci n’est pas le genre d’histoire dont les chroniqueurs aiment remplir leurs colonnes ; ce n’est pas davantage un de ces bobards comme les agents de publicité adorent en répandre. Quand je faisais encore partie du Service de Publicité du studio, on ne m’aurait pas laissé cracher le morceau. Je m’en serais d’ailleurs bien gardé, car aucun journal n’aurait accepté de publier pareilles sornettes.
Nous autres, gens de publicité, avons le devoir de présenter Hollywood comme un endroit resplendissant ; un monde brillant de tout l’éclat de ses paillettes. Nous ne retenons que la lumière, mais sous la lumière il doit fatalement y avoir des ombres. J’ai toujours su cela – pendant des années ça a été mon travail de maquiller ces ombres – mais les événements qui m’occupent ici offrent un contour inquiétant, trop étrange pour qu’on les passe sous silence. L’ombre qu’ils projettent n’a rien d’humain.
C’est l’odeur de soufre de toute cette affaire qui m’a fait douter de mon équilibre mental. C’est pourquoi j’ai remis ma démission au studio, je crois. Je »
Extrait de : R. Bloch. « Un brin de belladone. »
Frère de la chauve-souris par R. Bloch
Fiche de Frère de la chauve-souris
Titre : Frère de la chauve-souris
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1983
Traduction : J. Chambon, P. Alpérine, R. Louit, B. Martin, N. Balfet
Editeur : Denoël
Sommaire de Frère de la chauve-souris
- Retour au sabbat
- Frère de la chauve-souris
- Enoch
- Chapardage
- Le tunnel des amoureux
- La maison affamée
- Les fabricants de rêves
- Sweet sixteen
- L’oeil avide
- Un fabuleux talent
- Un crime des plus singuliers
- Nina
Première page de Retour au sabbat
« Ceci n’est pas le genre d’histoire dont les chroniqueurs aiment remplir leurs colonnes ; ce n’est pas davantage un de ces bobards comme les agents de publicité adorent en répandre. Quand je faisais encore partie du service de publicité du studio, on ne m’aurait pas laissé cracher le morceau. Je m’en serais d’ailleurs bien gardé, car aucun journal n’aurait accepté de publier pareilles sornettes.
Nous autres, gens de publicité, avons le devoir de présenter Hollywood comme un endroit resplendissant ; un monde brillant de tout l’éclat de ses paillettes. Nous ne retenons que la lumière, mais sous la lumière il doit fatalement y avoir des ombres. J’ai toujours su cela – pendant des années ça a été mon travail de maquiller ces ombres – mais les événements qui m’occupent ici offrent un contour inquiétant, trop étrange pour qu’on les passe sous silence. L’ombre qu’ils projettent n’a rien d’humain. »
Extrait de : R. Bloch. « Frère de la chauve souris. »