Étiquette : Blanc
Le temps du retour par P. J. Farmer
Fiche de Le temps du retour
Titre : Le temps du retour
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1957
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le temps du retour
« La femme ne résista pas lorsque le docteur Barker se colla contre elle. Elle n’était pas venue pour résister. Pas encore. Il connaissait ses véritables intentions : elle se laisserait faire un moment, puis se mettrait à crier jusqu’à ce que les hommes qui, sans aucun doute, étaient cachés dans les environs, surgissent et le mettent en état d’arrestation. Ou plutôt : fassent semblant.
Elle le regarda effrontément, les lèvres entrouvertes et dit :
— Pensez-vous que tout ceci soit réel ?
— C’est concret, en tout cas, répondit Leif, et il la fit taire en collant ses lèvres aux siennes.
Elle lui rendit sauvagement son baiser – un peu trop sauvagement pour quelqu’un qui jouait la comédie. Elle en rajoutait. À moins que… Elle prenait peut-être plus de plaisir à son boulot que ne l’auraient désiré ses supérieurs. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le temps du retour. »
C’est la lune finale par B. Blanc
Fiche de C’est la lune finale
Titre : C’est la lune finale
Auteur : B. Blanc
Date de parution : 1980
Editeur : Encre
Sommaire de C’est la lune finale
- Ailleurs, jamais
- Le soviet de Rétrograd de Y. Frémion
- La révolution patauge dans le yaourt de B. Blanc
- Ailleurs, demain
- L’éclatement de Y. Olivier-Martin
- Planétaires de la galaxie, unissez-vous ! de P. Larose
- Ici, maintenant
- Comme un soleil qui explose de D. Martinange
- Une vie sans problème de M. Favarel
- Ailleurs, demain
- Variation autour d’un soupir de J.-P. Hubert
- Grève générale de F. Jacomin
- Ici, dedans
- Sans temps morts et sans entraves de M. Benoit-Jeannin
- Loto-gestion de P. Christin
- Chacun de nous est une minorité ethnique de R. Durand
- Ici, toujours
- Le voyageur du rêveur de D. Douay
- Le voyage de la morille de M. Jeury
Première page de La révolution patauge dans le yaout
« Je suis plongé dans une bande dessinée porno quand deux coups de sonnette me font sursauter. Pendant quelques secondes, je regarde autour de moi, sans trop savoir où je suis. Faut dire que les dessins pornos m’entraînent vers une douce rêverie, et que les coups de sonnette c’est plutôt le contraire. Vous me comprenez. C’était juste au moment palpitant où le gros monstre vert aux yeux pédonculés promenait ses quatre mains velues sur le corps blanc d’une actrice célèbre, un peu comme dans la troisième version de King Kong, mais en plus misérable.
Les bandes pornos, c’est tout ce qu’il me reste pour rêver. Je n’ai même plus envie d’aller au ciné sensoriel… Oh, à vous je ne vais pas raconter d’histoires… J’adore le sensoriel, mais c’est devenu trop cher pour moi. Voilà. Les quatre sous que j’ai mis de côté passent dans la bouffe de ma tendre petite famille. »
Extrait de : B. Blanc. « C’est la Lune finale. »
Bernard Blanc
Présentation de Bernard Blanc :
Enfance et Jeunesse (1951-1970)
Bernard Blanc est né le 3 juin 1951 à Toulon, dans le Var. Issu d’une famille modeste, il découvre dès son plus jeune âge le goût de la lecture et de l’écriture. Brillant élève, il obtient son baccalauréat avec mention et s’inscrit à l’Université de Provence pour y étudier la littérature française et la philosophie.
Premiers pas dans le journalisme (1970-1980)
Durant ses études, Bernard Blanc s’engage dans le journalisme local. Il collabore à divers journaux et revues, publiant des articles sur l’actualité politique et sociale de la région. En 1975, il rejoint l’équipe du quotidien « Le Provençal » en tant que journaliste stagiaire. Il y développe ses compétences en matière d’investigation et d’écriture, couvrant une large gamme de sujets.
L’aventure de la bande dessinée (1980-1990)
En 1982, Bernard Blanc co-fonde le Festival de la Bande Dessinée d’Hyères, un événement qui deviendra rapidement une référence dans le monde de la BD francophone. Il s’investit pleinement dans cet événement, organisant des expositions, des conférences et des rencontres entre auteurs et public.
Parallèlement, il poursuit sa carrière de journaliste en collaborant à des magazines spécialisés dans la bande dessinée, tels que « Métal Hurlant » et « L’Écho des Savanes ». Il signe également plusieurs scénarios de BD, dont « L’Homme au pardessus » et « Le Vagabond des étoiles ».
Un auteur prolifique (1990-2000)
En 1990, Bernard Blanc publie son premier roman, « La Tour de Bruegel », une uchronie politique saluée par la critique. Il enchaîne ensuite les publications, explorant divers genres littéraires tels que le polar, le fantastique et la littérature historique. Parmi ses romans les plus remarqués, on peut citer « La Jeunesse perdue de Caravage », « Pourquoi j’ai tué Jules Verne » et « Le Testament de Casanova ».
Engagement associatif et reconnaissance (2000-2023)
En plus de son activité d’écrivain, Bernard Blanc s’engage activement dans la vie associative. Il est membre de plusieurs associations de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression. Il participe également à de nombreux festivals littéraires et conférences.
Son talent et son engagement lui valent de recevoir plusieurs prix et distinctions, dont le Prix Goncourt du premier roman en 1990 et le Prix Renaudot en 2005.
Un auteur incontournable de la littérature française contemporaine
Bernard Blanc est aujourd’hui un auteur incontournable de la littérature française contemporaine. Son oeuvre riche et variée, nourrie de ses expériences et de ses réflexions sur le monde, continue de séduire un large public.
Livres de Bernard Blanc :
C’est la lune finale (1980)
Que sont les fantômes devenus ? (1980)
Pour en savoir plus sur Bernard Blanc :
La page Wikipédia de B. Blanc
La page Noosfere de B. Blanc
La page isfdb de B. Blanc
Le crâne infernal par S. Hutson
Fiche de Le crâne infernal
Titre : Le crâne infernal
Auteur : S. Hutson
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Date de parution : 1987
Editeur : Fleuve noir
Première page de Le crâne infernal
« La sonnerie du téléphone le tira brusquement du sommeil. Sans ouvrir les yeux, il tendit une main mal assurée vers l’appareil et décrocha en bougonnant.
— Regan à l’appareil, grogna-t-il.
— Allô, Nick ? C’est Frank Morton. (La communication était mauvaise ; la voix de l’homme était presque couverte par la friture de la ligne.) Désolé de te déranger si tôt.
Regan regarda sa montre et fit d’une voix mauvaise :
— Bon sang ! Tu as une idée de l’heure ?
À l’autre bout du fil, son correspondant resta silencieux.
— Alors moi, je vais te le dire, reprit Nick. Il est six heures et demie du matin ! Qu’est-ce que tu veux ?
— C’est Cutler. Il désire te parler. »
Extrait de : S. Hutson. « Le crâne infernal. »
Cinéma d’éventreur par R. Laymon
Fiche de Cinéma d’éventreur
Titre : Cinéma d’éventreur
Auteur : R. Laymon
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Date de parution : 1982
Editeur : Fleuve noir
Première page de Cinéma d’éventreur
« — Tu es sûre qu’elle n’est pas hantée ? demanda Ray, ne plaisantant qu’à moitié.
Sa décapotable jaune venait de s’arrêter dans l’ombre d’une imposante bâtisse, une vieille demeure victorienne.
— Ce serait le comble du luxe, non ? s’exclama Tina. Je n’ai jamais vu de fantôme.
— C’est peut-être la chance de ta vie, alors.
Ray n’avait, semblait-il, aucun désir de sortir du véhicule. Il contemplait la maison à travers le pare-brise en se mordillant nerveusement la lèvre inférieure.
— Tu préfères qu’on aille ailleurs ? demanda Tina. Ce n’est pas parce que Todd nous a prêté cette piaule que nous sommes obligés d’y rester, n’est-ce pas ? Partons, si tu veux. Trouvons un motel.
— Je n’aime pas ces barreaux aux fenêtres… »
Extrait de : R. Laymon. « Cinéma d’éventreur. »
La cave aux atrocités par R. Laymon
Fiche de La cave aux atrocités
Titre : La cave aux atrocités (Tome 1 sur 4 – Beast House Chronicles)
Auteur : R. Laymon
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir
Première page de La cave aux atrocités
« La voiture de police ralentit.
Cette fois, Jenson en était sûr. Ce n’était pas le reflet de la lune sur les vitres.
Il se gara le long du trottoir et attendit.
De nouveau, le faisceau d’une torche perça l’obscurité poisseuse qui noyait la vieille demeure victorienne, de l’autre côté de la rue.
Dan Jenson décrocha le micro de la radio.
— Jenson à quartier général !
— Ouais, crachota l’appareil.
— Y a un rôdeur dans La Maison de la Bête !
— Nom d’un chien ! Va lui passer les menottes, qu’est-ce que tu attends ?
— Ça, mon gars, pas question ! Envoyez-moi de l’aide d’abord ! »
Extrait de : R. Laymon. « La cave aux atrocités – Beast House Chronicles. »
Futurs en délire par I. Asimov
Fiche de Futurs en délire
Titre : Futurs en délire (Tome 2 sur 11 – Asimov présente)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1990
Traduction : C. Califano, J.-P. Pugi, P. K. Rey, B. Blanc
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Futurs en délire :
- Le hob par J. Moffett
- Puzzle pour Kristin par J. Morrow
- Trapalanda par C. Sheffield
- Oeil pour oeil par O. Scott Card
- Comptoir commercial par N. Barrett Jr
- Un hiver pour Fermi par F. Pohl
Première page de Le hob
« CE printemps-là, Elphi fut le premier à se réveiller et, presque immédiatement, il eut la primeur d’une grande bouffée d’air fétide. Il se sentait plutôt mal, comme à chaque sortie d’hibernation, et il se traîna hors de sa couche, histoire de voir combien de vieux hobs étaient morts pendant l’hiver.
Dans l’obscurité, il fit le tour de la tanière, incapable d’obtenir de ses membres la coordination nécessaire pour faire de la lumière. Il n’en avait d’ailleurs pas besoin. Les hobs étaient des nocturnes. Et en plus, cela faisait presque cent ans que la bande passait l’hiver dans le même gîte.
Tarn Hole et Hasty Bank étaient étendus côte à côte, profondément endormis. Hodge Hob avait l’air okay… et Broxa… et Scugdale… Ah. Woof Howe Hob était mort. Elphi vérifia l’état de Hart Hall, pour s’assurer qu’un seul d’entre eux était mort, et il retourna en boitant dans son propre lit. Il réfléchit. »
Extrait de : I. Asimov. « Asimov présente – Futurs en délire. »
Port éternité par C. J. Cherryh
Fiche de Port éternité
Titre : Port éternité (Tome 2 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1978
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta
Première page de Port éternité
« C’était une nef splendide, la Vierge d’Astolat, belle comme peuvent l’être les vaisseaux lorsque le constructeur a eu carte blanche pour dépenser sans compter – et, de fait, l’argent ne signifiait rien pour ma Dame Dela Kirn, hormis la volupté et le confort qu’il pouvait lui procurer. J’étais la seule de l’équipage – du moins depuis le jour de l’embarquement – à avoir eu la chance de contempler la Vierge de l’extérieur.
Oui, c’était une machine splendide, aux lignes élancées, dont la forme effilée, néanmoins sans grand intérêt aérodynamique, flattait l’œil et indiquait que l’on n’avait pas affaire à un navire marchand, loin de là. L’intérieur n’était que luxe et agrément, ce qui ne manquait pas de me plaire, plus encore que les subtilités de sa conception technique. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Port Éternité. »
A perte de temps par J. Brunner
Fiche d’A perte de temps
Titre : A perte de temps
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1969
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta
Première page d’A perte de temps
« Don Miguel Navarro, Licencié de la Société du Temps et loyal sujet de sa Très Catholique Majesté, Philip IX, Rey y Imperador, se réfugia dans une antichambre tranquille à l’écart du grand salon et poussa un soupir de soulagement. Arrivé à la réception depuis moins d’une heure, il cherchait déjà un moyen de s’éclipser sans se faire remarquer.
Il ressentait bien plus qu’un légitime agacement : la nette impression d’avoir été roulé.
Quelques jours plus tôt, il avait le choix entre plusieurs emplois du temps et n’arrivait pas à se décider.
Évidemment cette année 1988 n’était qu’une longue suite de célébrations. Depuis janvier, bals, soirées et festivités diverses se succédaient à un rythme effréné pour commémorer le quatre centième anniversaire de la conquête de l’Angleterre par la puissante Armada Espagnole – cet événement clé de l’Histoire qui empêcha la disparition de l’Em »
Extrait de : J. Brunner. « À perte de temps. »