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Futurs en délire par I. Asimov

Fiche de Futurs en délire

Titre : Futurs en délire (Tome 2 sur 11 – Asimov présente)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1990
Traduction : C. Califano, J.-P. Pugi, P. K. Rey, B. Blanc
Editeur : Presses Pocket

Sommaire de Futurs en délire :

  • Le hob par J. Moffett
  • Puzzle pour Kristin par J. Morrow
  • Trapalanda par C. Sheffield
  • Oeil pour oeil par O. Scott Card
  • Comptoir commercial par N. Barrett Jr
  • Un hiver pour Fermi par F. Pohl

Première page de Le hob

« CE printemps-là, Elphi fut le premier à se réveiller et, presque immédiatement, il eut la primeur d’une grande bouffée d’air fétide. Il se sentait plutôt mal, comme à chaque sortie d’hibernation, et il se traîna hors de sa couche, histoire de voir combien de vieux hobs étaient morts pendant l’hiver.
Dans l’obscurité, il fit le tour de la tanière, incapable d’obtenir de ses membres la coordination nécessaire pour faire de la lumière. Il n’en avait d’ailleurs pas besoin. Les hobs étaient des nocturnes. Et en plus, cela faisait presque cent ans que la bande passait l’hiver dans le même gîte.
Tarn Hole et Hasty Bank étaient étendus côte à côte, profondément endormis. Hodge Hob avait l’air okay… et Broxa… et Scugdale… Ah. Woof Howe Hob était mort. Elphi vérifia l’état de Hart Hall, pour s’assurer qu’un seul d’entre eux était mort, et il retourna en boitant dans son propre lit. Il réfléchit. »

Extrait de : I. Asimov. « Asimov présente – Futurs en délire. »

Port éternité par C. J. Cherryh

Fiche de Port éternité

Titre : Port éternité (Tome 2 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1978
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta

Première page de Port éternité

« C’était une nef splendide, la Vierge d’Astolat, belle comme peuvent l’être les vaisseaux lorsque le constructeur a eu carte blanche pour dépenser sans compter – et, de fait, l’argent ne signifiait rien pour ma Dame Dela Kirn, hormis la volupté et le confort qu’il pouvait lui procurer. J’étais la seule de l’équipage – du moins depuis le jour de l’embarquement – à avoir eu la chance de contempler la Vierge de l’extérieur.
Oui, c’était une machine splendide, aux lignes élancées, dont la forme effilée, néanmoins sans grand intérêt aérodynamique, flattait l’œil et indiquait que l’on n’avait pas affaire à un navire marchand, loin de là. L’intérieur n’était que luxe et agrément, ce qui ne manquait pas de me plaire, plus encore que les subtilités de sa conception technique.  »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – Port Éternité. »

A perte de temps par J. Brunner

Fiche d’A perte de temps

Titre : A perte de temps
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1969
Traduction : B. Blanc, D. Brotot
Editeur : Opta

Première page d’A perte de temps

« Don Miguel Navarro, Licencié de la Société du Temps et loyal sujet de sa Très Catholique Majesté, Philip IX, Rey y Imperador, se réfugia dans une antichambre tranquille à l’écart du grand salon et poussa un soupir de soulagement. Arrivé à la réception depuis moins d’une heure, il cherchait déjà un moyen de s’éclipser sans se faire remarquer.
Il ressentait bien plus qu’un légitime agacement : la nette impression d’avoir été roulé.
Quelques jours plus tôt, il avait le choix entre plusieurs emplois du temps et n’arrivait pas à se décider.
Évidemment cette année 1988 n’était qu’une longue suite de célébrations. Depuis janvier, bals, soirées et festivités diverses se succédaient à un rythme effréné pour commémorer le quatre centième anniversaire de la conquête de l’Angleterre par la puissante Armada Espagnole – cet événement clé de l’Histoire qui empêcha la disparition de l’Em »

Extrait de : J. Brunner. « À perte de temps. »