Étiquette : Carasso

 

Les animaux de la guerre par F. Pohl

Fiche de Les animaux de la guerre

Titre : Les animaux de la guerre
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1957
Traduction : J.-P. Carasso
Editeur : Marabout

Première page de Les animaux de la guerre

« Dans l’avion qui m’amenait de Montauk, nous avons eu une alerte au missile-guidé mais, pour finir, c’était l’un des nôtres. Il s’est dirigé sur nous en hurlant, bien visible à travers les hublots du zinc et, comme un seul homme, les cent quarante passagers ont pris une profonde inspiration. Mais son radar I.F.F. nous a reconnus. Il a viré puis, après un demi-tour sur lui-même, il s’est remis en chasse d’un Caodaï – encore qu’à ma connaissance il n’y en eût guère dans les parages.
On s’est donc posé dans les temps. Je me retrouvais sur la côte de Floride. Tout à fait furieux.
Pas trace de l’hélicoptère qui était censé m’attendre. Je me suis débrouillé avec la fille du stand de papeterie – pas mal pour un simple soldat – pour téléphoner et j’ai appelé le numéro qui figurait sur mon ordre de route. »

Extrait de : F. Pohl. « Les animaux de la guerre. »

Les mille et une vies de Billy Milligan par D. Keyes

Fiche de Les mille et une vies de Billy Milligan

Titre : Les mille et une vies de Billy Milligan (Tome 1 sur 2 – Billy Milligan)
Auteur : D. Keyes
Date de parution : 1981
Traduction : J.-P. Carasso
Editeur : Calmann-Lévy

Première page de Les mille et une vies de Billy Milligan

« Samedi 22 octobre 1977 : John Kleberg, responsable fédéral de la sécurité dans les universités de l’Ohio, vient de placer la faculté de médecine sous surveillance policière. Des véhicules de patrouille et des escouades de policiers armés quadrillent le campus, des tireurs d’élite sont postés sur les toits et les femmes ont reçu des conseils de prudence : qu’elles évitent de se promener seules et surtout, si elles s’apprêtent à prendre le volant et qu’un homme les observe, méfiance !
Pour la deuxième fois en huit jours, une femme vient d’être enlevée sous la menace d’une arme à feu entre sept heures et huit heures du matin sur le campus. Les deux victimes sont une étudiante en optométrie de vingt-cinq ans et une infirmière de vingt-quatre ans. Dans les deux cas le scénario a été identique : après avoir conduit sa victime hors de la ville pour la violer, le ravisseur lui a ordonné de toucher des chèques et lui a dérobé le contenu de son sac à main. »

Extrait de : D. Keyes. « Billy Milligan – Les mille et une vies de Billy Milligan. »

Venus plus x par T. Sturgeon

Fiche de Venus plus x

Titre : Venus plus x
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1960
Traduction : J.-P. Carasso
Editeur : Champ Libre

Première page de Venus plus x

«  CHARLIE JOHNS », s’époumonait Charlie Johns : « Charlie Johns, Charlie Johns ! » C’était la nécessité absolue — savoir qui était Charlie Johns, ne pas lâcher une seconde, pour rien au monde, jamais.
« Je suis bel et bien Charlie Johns », il n’en démordrait pas, et puis, plaintif, il le répétait encore. Personne ne le discutait, personne ne le niait. Il était là, dans l’obscurité tiède, les genoux relevés, entourés de ses bras, le front appuyé contre les rotules, bien serré. Il y avait comme une palpitation rouge, un peu terne, mais ça, c’était derrière ses paupières fermées. Et il était Charlie Johns.
C. Johns au stencil, sur un bristol fixé à la porte d’une armoire métallique. Au feutre noir, sur un diplôme universitaire. À la machine à écrire, sur une feuille de paie. Johns, Chas, dans l’annuaire. »

Extrait de : T. Sturgeon. « Vénus Plus X. »

Le jeu de la possession par J. Brunner

Fiche de Le jeu de la possession

Titre : Le jeu de la possession
Auteur : J. Brunner
Date de parution : 1980
Traduction : J.-P. Carasso
Editeur : Pocket

Première page de Le jeu de la possession

« L’AIR était littéralement crasseux. Passant sa langue sur ses lèvres, Godwin Harpinshield l’en retira chargée d’une matière granuleuse qui crissa contre ses dents et son palais : la poussière du raid de l’après-midi qui n’avait pas encore eu le temps de retomber. Et voilà que, déjà, les sirènes recommençaient à piauler et miauler sous le ciel crépusculaire de l’été.
Sa jambe droite était habitée d’une vague douleur, mais rien d’insupportable. Presque agréable, au contraire, signe que sa blessure était en voie de guérison. Il était bien trop couvert pour la chaleur qui régnait ; ses pieds transpiraient dans des souliers noirs étroitement lacés et il était coiffé d’une casquette à visière rigide. Il portait, pour être précis, l’uniforme d’un officier de la R.A.F. dont les manches – il y jeta un rapide coup d’œil – s’ornaient des galons de lieutenant. Sur sa poche de poitrine gauche, les « ailes » de pilote. La paume et les doigts  »

Extrait de : J. Brunner. « Le jeu de la possession. »

Les opérateurs humains par A. E. van Vogt

Fiche de Les opérateurs humains

Titre : Les opérateurs humains
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1949
Traduction : B. Martin et J. P. Carasso
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Les opérateurs humains

  • Les opérateurs humains (en collaboration avec Harlan Ellison)
  • La jungle de Mira
  • Humains, go home !
  • Accomplissement
  • Lui
  • L’homme filtrant

La première page de Les opérateurs humains

« Nef : le seul endroit.
Nef dit que je dois être délabré aujourd’hui à midi. Alors me voilà déjà en peine.
Cela paraît injuste de devoir être délabré trois pleines journées avant la séance mensuelle de rigueur. Mais depuis longtemps j’ai appris à ne plus demander à Nef de m’expliquer les questions personnelles.
Je sens qu’aujourd’hui c’est différent ; il se passe des choses. J’ai enfilé de bonne heure la combinaison spatiale et je suis sorti… ce qui n’est pas courant. Mais la poussière météorique a sérieusement endommagé un écran, et maintenant je suis là, en train de le remplacer. Nef dirait que je me conduis mal car, en faisant mon travail, je lance de petits coups d’œil autour de moi. Je n’oserais pas dans les zones interdites de l’intérieur. J’ai remarqué quand j’étais encore gamin que Nef semble être moins au courant de ce que je fais quand je suis à l’extérieur. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Les opérateurs humains. »