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Naufragés de la Lune par A. C. Clarke

Fiche de Naufragés de la Lune

Titre : Naufragés de la Lune (Tome 2 sur 2 – SOS Lune)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1961
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Fleuve noir

Première page de Naufragés de la Lune

« Ils se croyaient sauvés. Ils ne savaient pas que leurs chances de survivre étaient encore très minces…
Ils étaient enfermés depuis plus de trois jours dans l’unique bateau de la Lune, le Séléné, qui promenait les touristes sur la Mer de la Soif – cette mer faite non pas d’eau, mais de poussière plus fine que du talc. Ils avaient été engloutis, à la suite d’un séisme lunaire, et leur bateau – qui n’était guère plus grand qu’un autobus, mais qui était construit comme un astronef – reposait sous une couche de quinze mètres de poussière…
Vingt-deux hommes et femmes étaient là, peu vêtus, car la température était élevée dans la cabine. Et ils se félicitaient d’avoir su garder un bon moral jusqu’au moment où, après trois jours, on les avait enfin repérés et rétabli le contact par radio avec eux. Vingt-deux personnes qui dans le péril s’étaient soudées en un groupe solidaire : le capitaine du bateau, Pat Harris, et l’hôtesse, Susan Wilkins, qui formaient à eux deux l’équipage, et leur vingt passagers, parmi lesquels le Commodore Hansteen, le fameux astronaute, qui était à la retraite depuis peu et voyageait maintenant pour son agrément. »

Extrait de : A. C. Clarke. « SOS Lune – Naufragés de la Lune. »

S.O.S. Lune par A. C. Clarke

Fiche de S.O.S. Lune

Titre : S.O.S. lune (Tome 1 sur 2 – SOS Lune)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1961
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Fleuve noir

Première page de S.O.S. Lune

« Pat Harris jouissait du privilège d’être le capitaine de l’unique bateau qu’il y eût sur la Lune.
Tandis que les passagers s’embarquaient sur le Séléné et se bousculaient pour avoir les places près des fenêtres, il se demandait à quoi ressemblerait, cette fois-ci, la promenade.
Dans son miroir rétroviseur, il apercevait Miss Wilkins, qui accueillait à bord les excursionnistes. Elle était charmante, dans son uniforme bleu du Comité Touristique Lunaire. Harris, lorsqu’il était de service avec elle, s’imposait de ne voir en elle que « Miss Wilkins », et non pas « Susan ». Cela l’aidait à se concentrer uniquement sur son travail.
Quant à savoir ce qu’elle pensait de lui, il n’avait jamais réellement pu le deviner.
Parmi les gens qui s’installaient à bord, il ne reconnut aucun visage familier. C’étaient des « nouveaux », et qui semblaient avides d’entreprendre cette « croisière ». La plupart étaient des touristes types, des personnes d’un certain âge, en visite sur un monde qui, dans leurs jeunes années, avait été le symbole même des lieux inaccessibles. Quatre ou cinq passagers seulement n’avaient pas encore atteint la trentaine, et c’étaient probablement des techniciens en congé appartenant à l’une ou l’autre des bases lunaires. »

Extrait de : A. C. Clarke. « SOS Lune – S.O.S. Lune. »

La Terre est un berceau par A. C. Clarke et G. Lee

Fiche de La Terre est un berceau

Titre : La Terre est un berceau
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1988
Traduction : D. Defert
Editeur : Robert Laffont

Première page de La Terre est un berceau

« Espèces en danger

Les flots émeraude se brisent contre les sombres falaises volcaniques. De beaux embruns blancs courent sur la roche déchiquetée, formant un voile de brume qui scintille dans la lumière du soir. Au loin, deux soleils jaunes se couchent simultanément, séparés l’un de l’autre de quarante degrés, et disparaissent tous les deux derrière l’horizon. Dans le ciel bleu nuit, de l’autre côté de l’isthme qui descend doucement des falaises volcaniques vers un océan, une paire de pleines lunes se lève à mesure que s’éclipsent les deux soleils. Leur double clarté, bien que beaucoup plus faible que l’éclat des soleils couchants, est assez vive pour dessiner des ombres dansantes sur les flots au pied des surplombs rocheux.
Tandis que les lunes jumelles se lèvent sur la côte orientale de l’isthme, une lueur commence à  »

Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « La Terre est un berceau. »

Rama révélé par A. C. Clarke et G. Lee

Fiche de Rama révélé

Titre : Rama révélé (Tome 4 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1993
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu

Première page de Rama révélé

« 225 millions d’années se sont écoulés depuis que le Soleil a pris sa position actuelle dans la Galaxie. À l’époque, des reptiles géants établissaient leur empire sur un de ses satellites, une petite planète bleue que ses futurs habitants appelleraient la Terre.
De tous les corps célestes en orbite autour de l’étoile jaune en question, seul ce monde abrite une forme de vie supérieure. C’est uniquement en ce lieu que les réactions chimiques ont engendré des êtres qui appréhendent les merveilles et les dimensions de l’univers, et qui se demandent si un tel miracle a également pu se produire ailleurs.
Les Terriens estimaient à cent milliards le nombre d’étoiles de la Voie lactée. Plus de vingt pour cent devaient être des planètes, et sur quelques-unes d’entre elles les conditions atmosphériques et climatiques avaient probablement été propices à la formation des acides aminés nécessaires à la vie. Sur Terre, l’homme avait été le fruit  »

Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Rama révélé. »

Les jardins de Rama par A. C. Clarke et G. Lee

Fiche de Les jardins de Rama

Titre : Les jardins de Rama (Tome 3 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1991
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu

Première page de Les jardins de Rama

« 29 décembre 2200
 
Simone Tiasso Wakefield a vu le jour avant-hier à 22 h 44, heure terrestre de Greenwich. J’ai vécu une expérience inoubliable car rien auparavant – que ce soit la mort de ma mère, l’obtention d’une médaille d’or aux jeux Olympiques de Los Angeles, mes instants de bonheur auprès du prince Henry et même la naissance de Geneviève – ne m’avait procuré des émotions aussi intenses que la joie et le soulagement qui ont accompagné le premier cri de Simone.
Michaël était convaincu qu’elle naîtrait à Noël. Il affirmait que Dieu nous adresserait un signe et que l’enfant de l’espace viendrait au monde le même jour que Jésus. Même Richard, qui ne se privait pas d’ironiser sur tant de ferveur religieuse, se découvrit un semblant de foi lorsque je sentis les premières contractions véritables la veille du 25 décembre.
J’avais fait un rêve étrange. Je me promenais sur la berge de notre étang de Beauvois quand une voix  »

Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Les jardins de Rama. »

Rama II par A. C. Clarke et G. Lee

Fiche de Rama II

Titre : Rama II (Tome 2 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1989
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu

Première page de Rama II

« LE RETOUR DE RAMA

Excalibur n’était plus opérationnel depuis un demi-siècle. La décision de construire ce radar nucléaire géant mis en service en 2132 avait été prise suite à la traversée du système solaire par Rama. L’humanité comptait alors sur lui pour l’informer de l’approche d’autres visiteurs venus d’étoiles lointaines : il détecterait tout appareil aussi démesuré à des distances interstellaires… des années, espérait-on, avant que sa venue ne pût influencer le cours des affaires des hommes.
Doter la Terre d’un tel générateur d’impulsions fut décidé avant même que Rama n’eût atteint le périhélie. Quand le premier engin d’un autre monde contourna le Soleil et repartit vers les étoiles, des armées de scientifiques étudiaient déjà les informations récoltées par les membres de la seule expédition qui l’avait abordé.
Tout permettait de conclure que Rama était un appareil automatique qui ne s’intéressait aucune- »

Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Rama II. »

Rendez-vous avec Rama par A. C. Clarke

Fiche de Rendez-vous avec Rama

Titre : Rendez-vous avec Rama (Tome 1 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1973
Traduction : D. Pemerle
Editeur : J’ai lu

Première page de Rendez-vous avec Rama

« DÉFENSE SPATIALE

Tôt ou tard cela devait arriver. Nécessairement. Le 30 juin 1908, Moscou échappa de peu – trois heures et quatre cents kilomètres – à la destruction, ce qui, à l’échelle de l’univers, ne constituait qu’une marge infime. De nouveau, le 12 février 1947, une autre ville russe frôla d’encore plus près la catastrophe lorsque la seconde grande météorite du XXe siècle explosa à moins de quatre cents kilomètres de Vladivostok, produisant une déflagration rivalisant avec celle de la bombe à uranium récemment inventée.
A cette époque, les hommes étaient impuissants à se protéger des derniers obus perdus du bombardement cosmique qui, jadis, avait grêlé le visage de la Lune. Les météorites de 1908 et de 1947 avaient frappé des étendues sauvages et inhabitées ; mais, à la fin du XXIe siècle, il ne restait sur Terre aucune région où pouvait se pratiquer sans dommage le céleste exercice de tir. L’espèce humaine s’était répandue d’un pôle à l’autre. Et donc, inévitablement…
A 9 h 46 G.M.T., au matin du 11 septembre, au cours de l’été exceptionnellement beau que connut l’année 2077, la plupart des habitants de l’Europe furent éblouis par une boule de feu apparue au levant. En quelques secondes, elle fut plus brillante que le soleil et, tandis qu’elle parcourait le ciel – initialement dans un silence total –, elle laissait der- »

Extrait de : A. C. Clarke. « Rama – Rendez-vous avec Rama. »

Lumière des jours enfuis par A. C. Clarke et S. Baxter

Fiche de Lumière des jours enfuis

Titre : Lumière des jours enfuis
Auteur : A. C. Clarke et S. Baxter
Date de parution : 2000
Traduction : G. Abadia
Editeur : J’ai lu

Première page de Lumière des jours enfuis

« LE MOTEUR CASIMIR

Peu après le point du jour, Vitali Keldich grimpa, le dos raide, dans sa voiture, enclencha l’Autopic et laissa le véhicule s’éloigner à toute vitesse de l’hôtel délabré.
Les rues de Léninsk étaient désertes, et la chaussée craquelée. De nombreuses fenêtres étaient obstruées par des planches. Il se souvenait de l’époque où ces lieux brillaient de toute leur splendeur, dans les années 1970, peut-être. C’était une cité scientifique grouillante d’activité, avec plusieurs dizaines de milliers d’habitants, des écoles, des cinémas, une piscine, un stade, des cafés, des restaurants, des hôtels, et même sa propre station de télé.
Quand il franchit la porte principale de la ville, au nord, il vit qu’il y avait toujours l’ancien panneau bleu avec sa flèche proclamant : BAÏKONOUR, ce vieux nom trompeur. C’était ici, au cœur désolé de l’Asie, que les Russes assemblaient leurs vaisseaux spatiaux pour les lancer dans le ciel. »

Extrait de : A. C. Clarke et S. Baxter. « Lumière des jours enfuis. »

Les premiers nés par A. C. Clarke et S. Baxter

Fiche de Les premiers nés

Titre : Les premiers nés (Tome 3 sur 3 – L’odyssée du temps)
Auteur : A. C. Clarke et S. Baxter
Date de parution : 2008
Traduction : L. Genefort
Editeur : Bragelonne

Première page de Les premiers nés

« BISESA

Février 2069

Cela n’eut rien d’un réveil. Ce fut une brutale émergence, un coup de cymbales. Les yeux de Bisesa, brusquement grands ouverts, furent agressés par une lumière éblouissante. Elle aspira l’air à grandes goulées, et le seul fait de penser fut un choc qui la fit hoqueter.
Un choc, oui. Elle n’aurait pas dû être consciente. Quelque chose clochait.
Une pâle silhouette flottait dans les airs.
— Docteur Heyer ?
— Non. Non, maman, c’est moi.
Le visage se précisa. Il s’agissait de sa fille, avec ses traits affirmés, ses yeux bleu clair, ses sourcils bruns un peu trop abondants. Il y avait quelque chose sur sa joue, une espèce de symbole… Un tatouage ?
— Myra ?
Sa gorge lui parut rêche, sa voix éraillée. À présent, elle avait la sensation diffuse de reposer sur le dos, dans une chambre, et que des gens et des appareils se trouvaient juste hors de son champ visuel. »

Extrait de : A. C. Clarke et S. Baxter. « L’Odyssée du temps – Les premiers nées. »

Tempête solaire par A. C. Clarke et S. Baxter

Fiche de Tempête solaire

Titre : Tempête solaire (Tome 2 sur 3 – L’odyssée du temps)
Auteur : A. C. Clarke et S. Baxter
Date de parution : 2005
Traduction : L. Carissimo
Editeur : Bragelonne

Première page de Tempête solaire

« RETOUR

Bisesa chancela, le souffle coupé. Elle était debout. Mais où se trouvait-elle donc ?
De la musique jouait.
Elle contemplait un mur qui lui montrait l’image agrandie d’un jeune homme incroyablement beau susurrant dans un antique microphone. Incroyablement, oui : c’était une synthéstar, incarnation des rêveries confuses de jeunes préadolescentes.
Mon Dieu, il ressemble à Alexandre le Grand.
Bisesa n’arrivait pas à détacher son regard du ballet de couleurs vives sur le mur. Elle ne s’était jamais rendu compte à quel point Mir était terne. Aristote dit :
— Bonjour, Bisesa. C’est l’heure programmée de ton réveil. Le petit déjeuner t’attend en bas. Les gros titres de ce matin sont… »

Extrait de : A. C. Clarke et S. Baxter. « L’odyssée du temps – Tempête Solaire. »