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Territoires par S. King et P. Straub

Fiche de Territoires

Titre : Territoires (Tome 2 sur 2 – Le talisman des territoires)
Auteur : Stephen King et Peter Straub
Date de parution : 2001
Traduction : B. Cohen
Editeur : Pocket

Première page de Territoires

« Ici et maintenant, comme un vieil ami disait souvent, nous sommes dans le présent, le temps qui passe, là où le discernement ne suffit pas à assurer une vision parfaite. « Ici » : à soixante mètres de hauteur environ, l’altitude d’un aigle en vol plané, au-dessus des confins occidentaux de l’État du Wisconsin, à la frontière naturelle qu’établissent les divagations du Mississippi. « Maintenant » : tôt le matin, un vendredi de la mi-juillet, quelques années après le début d’un nouveau siècle et d’un nouveau millénaire, tous deux au cours si capricieux et si secret que même un aveugle a plus de chances que vous d’entrevoir ce qui va arriver. Ici et maintenant, il est un peu plus de 6 heures du matin. Le soleil est bas dans le ciel sans nuages, une grosse boule jaunâtre qui avance vers l’avenir comme si c’était toujours la première fois, laissant derrière elle l’accumulation obstinée du temps passé, lequel s’assombrit en s’estompant et nous frappe tous de cécité. »

Extrait de : S. King et P. Straub. « Territoires – Le talisman des territoires. »

Melmoth par C. R. Maturin

Fiche de Melmoth

Titre : Melmoth, l’Homme errant
Auteur : Charles Robert Maturin
Date de parution : 1820
Traduction : J. Cohen
Editeur :

Première page de Melmoth

« Dans l’automne de l’année 1816, John Melmoth, élève du collège de la Trinité, à Dublin, suspendit momentanément ses études pour visiter un oncle mourant, et de qui dépendaient toutes ses espérances de fortune. John, qui avait perdu ses parents, était le fils d’un cadet de famille, dont la fortune médiocre suffisait à peine pour payer les frais de son éducation ; mais son oncle était vieux, célibataire et riche. Depuis sa plus tendre enfance, John avait appris, de tous ceux qui l’entouraient, à regarder cet oncle avec ce sentiment qui attire et repousse à la fois, ce respect mêlé du désir de plaire, que l’on éprouve pour l’être qui tient en quelque sorte en ses mains le fil de notre existence. »

Extrait de : C. R. Maturin. « Melmoth. »