Étiquette : Commando

 

Objectif Tamax par Peter Randa

Fiche de Objectif Tamax

Titre : Objectif Tamax (Tome 2 sur 2 – Commando)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir

Première page de Objectif Tamax

« — Vous vous appelez bien Marnay… Didier Marnay ?

L’inconnu qui vient de m’aborder me dévisage avec une curiosité bienveillante, mais ça ne m’empêche pas de rester sur la réserve.

— Oui.

Assez grand, ce type. A peu près ma taille. La quarantaine. Visage anguleux, cheveux coupés en brosse courte. Nez en bec d’aigle, lèvres minces.

De toute façon, il a quelque chose d’antipathique qui me déplaît.

— Que voulez-vous ?

— Mme Marnay…, votre mère, n’a-t-elle pas travaillé comme infirmière, il y a dix-huit ans, dans la clinique du docteur Morel, à Nemours ?

Mon cœur se met à battre un tout petit peu plus vite… Nemours !… Le docteur Morel… Tout cela se rapporte au mystère qui a entouré ma naissance.

— Je n’en sais rien… En tout cas, ma mère n’était pas infirmière lorsque je suis né.

— Avant son mariage ?

— Ce n’est pas à moi que vous devriez vous adresser, mais à elle.

— J’aimerais la rencontrer… Cependant, je n’ai pas voulu me présenter chez elle sans vous avoir d’abord parlé. »

Extrait de : P. Randa. « Objectif Tamax – Commando. »

Commando du non-retour par Peter Randa

Fiche de Commando du non-retour

Titre : Commando du non-retour (Tome 1 sur 2 – Commando)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir

Première page de Commando du non-retour

« Pas grande la place dont je dispose pour me garer, mais je sens qu’elle est suffisante. Un risque à prendre. Je manœuvre en marche arrière. Mes gestes sont précis et sûrs. La voiture s’encastre exactement dans l’espace libre, au ras du trottoir.

Bon ! Je coupe le contact. Immédiatement, la salle d’entraînement s’éclaire. Je ne suis plus à Paris, avenue Victor-Hugo, mais dans le grand hall d’instruction du Thorn, au volant de ce que les Terriens appellent une Mercedes.

Un coup d’œil à mon compteur de précision. Pas une seule faute. Je viens pourtant de parcourir plus de deux cents kilomètres sur toute sorte de routes et dans la ville.

— Bravo, Elgor.

Je me retourne. Grad, le chef d’entraînement, a assisté à toute l’expérience. Il s’approche de moi.

— Tout est parfait dans votre comportement. Désormais, je suis certain que vous n’éprouverez aucune impression de dépaysement. »

Extrait de : P. Randa. « Commando du non retour – Commando. »