Étiquette : Compagnons en terre étrangère
Compagnons en terre étrangère 2 par J.-P. Andrevon
Fiche de Compagnons en terre étrangère 2
Titre : Compagnons en terre étrangère 2
Auteur : J.-P. Andrevon
Date de parution : 1980
Editeur : Denoël
Sommaire de Compagnons en terre étrangère 2
- Un grand amour avec B. Blanc
- Pax Christi avec D. Walther
- La mort des autres avec G. W. Barlow
- Qui m’appelle ? avec D. Douay
- Au bout du rêves avec A. Dorémieux
- La saga des Bibendum avec P. Cousin
Première page de Un grand amour
« Ses mains passent le long du corps de l’homme immobile et nu, longeant les méridiens qui rayonnent depuis le pubis, s’étoilent et se ramifient sur l’abdomen et la poitrine, se resserrent en traversant le cou, enveloppent le visage comme une caresse, se referment comme des doigts joints sur les lobes jumeaux de l’encéphale.
Ses mains fines et lisses, doigts joints, se creusent en une légère concavité lorsqu’elles parviennent au-dessus du crâne rasé, lorsque les doigts, qui frôlent la peau sans la toucher, cherchent la résonance particulière des méridiens cérébraux.
Le flux des ondes delta devient sensible, une calme pulsation qui vient battre contre l’extrémité sensible des doigts. Les ondes delta sont porteuses de rêves »
Extrait de : J.-P. Andrevon. « Compagnons en terre étrangère – Tome 2. »
Compagnons en terre étrangère 1 par J.-P. Andrevon
Fiche de Compagnons en terre étrangère 1
Titre : Compagnons en terre étrangère 1
Auteur : J.-P. Andrevon
Date de parution : 1979
Editeur : Denoël
Sommaire de Compagnons en terre étrangère 1
- Le pays des hommes au visage mort avec R. Durand
- Ne me réveillez pas ! avec C. Renard
- Un p’tit tour à la Terre avec P. Duvic
- Prima et les excentriques avec P. Christin
- A la mémoire des en-je avec M. Jeury
- Dossier TM 3 avec F. Brugère
Première page de Le pays des hommes au visage mort
« Lorsque Dylan arriva devant le village, il apportait la chaleur avec lui. La grosse chaleur de l’été, desséchée, plombée, muette. Il vit les chats, d’abord, mais n’y prêta pas attention. Il prépara ses instruments et, pour justifier le surnom qu’il avait gagné durant ces quelques années de vagabondage musical, il pénétra dans la rue principale où le goudron commençait à fondre, en hurlant à tue-tête, au rythme de sa guitare, de ses grelots et de son tambourin, jetant parfois deux ou trois notes dans son harmonica, une bien vieille chanson du maître, qui racontait à peu près l’histoire d’une pierre qui roule.
Le vacarme réveilla les gens qui faisaient la sieste, et on lui jeta des invectives, puis le contenu des pots de chambre, quelques pierres, et pour finir un coup de fusil chargé avec du gros sel. Il n’insista guère et revint en courant à l’entrée du village, là où il y avait les chats. »
Extrait de : J.-P. Andrevon. « Compagnons en terre étrangère – Tome 1. »