Étiquette : Cycle de Trillium
Le Trillium céleste par M. Zimmer Bradley et J. May
Fiche de Le Trillium céleste
Titre : Le Trillium céleste (Tome 5 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : J. May
Date de parution : 1997
Traduction : T. de Chérisey
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le Trillium céleste
« Affalé sur la table au milieu des vestiges du repas, le vieux fou avait enfin sombré dans l’inconscience. Le prisonnier abaissa sa lame de verre étincelante pour effleurer de sa pointe la peau sombre et ridée de l’Archimage, juste au niveau du cou.
Un coup. Un simple geste, et c’en serait fini.
Vas-y !
Pourtant le prisonnier se retint. En proie aux émotions les plus contradictoires, il maudit ses sentiments qui l’incitaient à la lâcheté. Denby avait lâché la coupe de vin empoisonnée. Elle gisait renversée à côté de sa main brune et flasque. La lie répandue sur la table en gonda ternissait lentement le brillant de ce bois précieux. Cette sublime table, vieille de plus de douze mille ans, serait sans doute irrécupérable, mais son propriétaire à l’esprit dérangé survivrait. Debout, au-dessus de cette forme abandonnée et sans défense qu’était l’Archimage du Firmament, le »
Extrait de : J. May. « Cycle de Trillium – Le Trillium céleste. »
La dame du Trillium par M. Zimmer Bradley
Fiche de La dame du Trillium
Titre : La dame du Trillium (Tome 4 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1995
Traduction : J.-B. Piat
Editeur : Le livre de poche
Première page de La dame du Trillium
« La Tour de Noth se dressait, solitaire, entourée de mauvaises herbes. Le peu d’eau qui stagnait dans les douves était couvert de mousse. L’air était imprégné de l’odeur de la mort. La jeune fille traversa en courant le pont-levis, la cour et le jardin, puis pénétra dans la chambre de l’Archimage. Elle arriva juste à temps pour voir mourir la vieille femme, dont le corps tombait en poussière. La jeune fille resta figée sur place, en état de choc. Au même instant, la Tour tout entière s’écroula. Le vent en chassa les ruines. Seul demeura le manteau blanc de l’Archimage.
Haramis, la Dame Blanche, Archimage du Ruwenda, se réveilla brusquement. Elle se sentit très vieille, surtout en comparaison de la jeune fille qu’elle avait vue en rêve. Cela n’était pas particulièrement surprenant : elle était âgée, elle avait déjà vécu plusieurs vies ordinaires, pensa-t-elle tristement. Elle était Archimage, son âme était vouée au pays, aussi jouissait-elle d’une vie bien plus longue que n’avait été celle de ses deux sœurs. Elles étaient toutes trois nées ensemble, mais leurs destinées »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle de Trillium – La Dame du Trillium. »
Le Trillium d’or par M. Zimmer Bradley et A. Norton
Fiche de Le Trillium d’or
Titre : Le Trillium d’or (Tome 3 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : A. Norton
Date de parution : 1993
Traduction : C. et T. de Chérisey
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le Trillium d’or
« Elles étaient trois, les trois filles du Trillium Noir. Dans l’éclat de leur maturité, elles deviendraient Haramis, la Magicienne ; Kadiya, la Guerrière Errante ; et Anigel, la Reine.
Nées d’un seul et même enfantement (fait, en soi, étrange et sans précédent), elles virent le jour sous les auspices de l’Archimage Binah, Grande Gardienne des Terres, qui salua leur venue en ce monde et leur attribua leurs noms. La Grande Magicienne prophétisa qu’elles seraient, un jour, l’espoir et les sauveurs de leur peuple. Puis elle fit don à chacune d’elles d’une amulette d’ambre recelant un minuscule bouton du légendaire Trillium Noir, emblème de leur nation et de leur clan royal.
Bien qu’habité par des humains depuis des générations, le Ruwenda, qui les vit naître, restait un pays de mystères. Les marais le recouvraient presque entièrement, hormis quelques îlots de terre ferme, souvent couverts de ruines, vestiges d’an- »
Extrait de : A. Norton. « Cycle de Trillium – Le Trillium d’Or. »
Le talisman écarlate par M. Zimmer Bradley et J. May
Fiche de Le talisman écarlate
Titre : Le talisman écarlate (Tome 2 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : J. May
Date de parution : 1992
Traduction : J.-B. Piat
Editeur : Le livre de poche
Première page de Le talisman écarlate
« Cette année-là, le printemps et la fin des pluies hivernales se faisaient attendre depuis bien longtemps dans le monde éclairé par les Trois Lunes. De tardives moussons avaient inondé les basses terres de la Péninsule et accumulé de hauts monticules de neige au pied de la Tour de l’Archimage, sur le versant méridional du Mont Brom. Et la nuit où arriva le petit fugitif du nom de Shiki, il tombait de la neige fondue.
Le gypaète qui lui avait servi de monture à travers la bourrasque mugissante était trop fourbu pour utiliser sa voix mentale, et n’avait donc pas prévenu ses compagnons de la Tour. Aussi son arrivée causa-t-elle stupeur et consternation. A peine l’oiseau géant se fut-il posé sur le toit glissant qu’il s’affaissa et rendit son dernier souffle. Sur le moment les serviteurs de la Dame Blanche ne virent même pas le fardeau qu’il avait transporté si fidèlement vers le sud. Le majestueux corps, à l’exception des ailes, de la »
Extrait de : J. May. « Cycle du Trillium – Le talisman écarlate. »
Les trois amazones par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les trois amazones
Titre : Les trois amazones (Tome 1 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : M. Zimmer Bradley, J. May et A. Norton
Date de parution : 1990
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Pocket
Première page de Les trois amazones
« Extrait de la Chronique péninsulaire de Lampiar, défunt savant du Labornok
En l’an huit cents, après que le Ruwenda en fut venu à gouverner le marais sauvage appelé le Bourbier Dédaléen (jusqu’à un certain point, car ils ne maîtrisèrent jamais les Insolites), la légende et l’histoire s’éveillèrent en même temps pour enregistrer l’un de ces grands changements qui, de temps à autre, modifient l’équilibre même du monde.
Pour les nations civilisées de la Péninsule – et plus particulièrement notre Labornok qui l’avoisine –, le plateau marécageux du Ruwenda constituait une source d’irritation et de frustration, une épine dans la chair des peuples plus énergiques et plus avancés. En vérité, le Ruwenda n’était pas un royaume bien organisé, sans doute à cause de son impuissance à imposer sa suzeraineté aux aborigènes étranges résidant à l’intérieur de ses frontières déclarées. Les rois ruwendiens laissaient complaisamment persister des enclaves anarchiques, souvent au détriment de leurs sujets légitimes, de la paix générale et de l’ordre du royaume.
Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les mar- »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle du Trillium – Les 3 amazones. »